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Mon ami, mon frère, et alors …?

et-alorsDans la droite ligne des petites astuces pour éteindre la voix du mental ou lui faire perdre pied, je me propose de vous en signaler une qui fait des ravages parmi ceux et celles qui baignent encore beaucoup dans la 3D.

Vous savez déjà, pour ceux qui l’ont déjà expérimenté, que 3 petites syllabes peuvent avoir un effet nucléaire (et donc très destructif) dans nos schémas de pensée. Le fameux “On s’en fout” est donc à ce titre le parfait exemple. Voyons donc maintenant son petit frère…

Il tient aussi en 3 syllabes et c’est “Et alors ?”. Ainsi, quand l’un de vos interlocuteurs commence à vous les broyer menu avec ses arguments de 3D, n’ayez qu’une réponse à ses affirmations : Et alors ? Ainsi cela l’obligera à se justifier, ou mieux, à vouloir justifier ses choix via ses croyances.

Je vous promets qu’à partir du 5ème “Et alors ?”, sa mécanique mentale va commencer à surchauffer lourdement. Ça va faire dans le style du réacteur nucléaire qui n’est plus refroidi. La fusion sera de plus en plus probable et la radioactivité dégagée va carrément lui cuire sa puissante logique.

Bref, ainsi sans perdre votre paix intérieure, votre petit “Et alors” sera l’équivalent d’une fermeture de vanne de son réacteur égotique. Puis, une vanne après l’autre, ça deviendra très chaud pour lui au point qu’il risque de péter les plombs en direct.

Par prudence, prenez la tangente en douceur avant qu’il ne passe à l’acte physiquement par la colère ou toute autre émotion incontrôlée d’un préhumain de 3D. Je recommande donc l’usage du “Et alors ?” avec quand même une petite mise en pratique personnelle.

En effet, dès que vous sentez votre mental prendre un peu trop de place dans sa volonté de savoir ou de comprendre, appliquez-vous à vous-même cette astuce et vous verrez bien ce que cela va vous faire. Le seul truc qui sera vraiment différent d’avec un autre interlocuteur physique, c’est que vous serez pleinement conscient de ce qui se passe réellement.

Non seulement un petit “On s’en fout” le fait pédaler dans le vide, comme si d’un seul coup la chaine du petit vélo avait déraillé, mais là c’est carrément les pneus qui vont chauffer ! Il va donc y avoir des traces noirâtres et malodorantes sur le bitume de l’égo, régisseur des autoroutes moutonnesques.

Le spectacle est garanti, car ce qui va énerver votre interlocuteur, c’est qu’il va s’enfoncer dans ses propres incohérences pour découvrir non seulement qu’il ne fait que rabâcher des trucs qu’il découvre n’être pas forcément vrais, mais qu’en plus il va en perdre la face carrément par rapport à vous, mais surtout par rapport à lui-même.

Ainsi il sortira les émotions, voire les insultes, parce qu’il y a un autre élément qui va vraiment le rendre fou. Ce sera votre apparent laxisme où aucune de ses armes ne pourra vous effleurer. En clair, vous serez une porte ouverte offerte à un défonceur de porte qui ne trouvera aucune résistance. C’est dire qu’il va descendre de quelques étages à chaque tentative de sa part. Donc s’il part de haut, il va compter les étages avant d’atteindre le rez-de-chaussée !

J’ai déjà pratiqué et cela fait surtout très mal à ceux qui sont vos proches et qui ont décidé de vous sortir de l’illusion dans laquelle vous êtes enfoncé jusqu’à la tignasse. C’est pour ça que je n’ai plus de tifs depuis longtemps, tellement je suis lourd dans mes humbles convictions. Les cons, ils m’ont arraché la perruque dans leurs tentatives à me faire revenir à la raison, à la surface des illusions.

Et puis, comme je suis hyper généreux aujourd’hui, je vais en profiter pour vous refiler une version intermédiaire, plus soft, qui poussera votre interlocuteur à aller plus loin dans ses retranchements. C’est aussi en 3 syllabes et c’est: “Mais encore ?”. Je tiens à rappeler que, pour que ça marque plus, il faut bien prononcer la liaison entre le mais et le encore, soit “mai-zen-cor ?”.

Ainsi doté de ce “Mais encore ?” vous pourrez le laisser s’enfoncer dans ses explications pour l’exciter régulièrement avec le “Et alors” pour finalement le crucifier avec le “On s’en fout”.

Dit autrement, le “mais encore ?” lui fait appuyer sur les pédales à fond (il finira donc par ne plus avoir de forces dans les jambes, et donc être à bout de souffle), tandis que le “Et alors ?” lui fera fondre les pneus pour enfin faire dérayer la chaine par un “On s’en fout”.

Si, après 1 ou 2 traitements de ce type, ce dernier revient à la charge, votre plaisir deviendra plus grand parce que plus le type est costaud et plus radical sera la débandade. C’est donc presque faire un grand cadeau à tous ceux qui pensent avoir des mollets d’acier… Ça, c’est bon parce que leur chance d’arrêter de faire du vélo sera maximale !

Bien, je crois qu’il est inutile que je vous donne un exemple de discussion possible, car c’est en vous entrainant (d’abord sur vous-même) que vous découvrirez comment rendre service à votre prochain, surtout s’il est encore fortement impliqué dans son mental. C’est rassurant de savoir que 3 petites syllabes peuvent faire autant de dégâts chez ceux qui pensent savoir.

Quand on vous dit que la vérité est simple et qu’il est inutile d’aller faire 15 ans d’études de psycho pour pouvoir aider son prochain. Maintenant que l’on a fait du 3 x 3 = 9 syllabes, la trinité trine vous amènera à vous rendre la vie beaucoup facile pour vous débarrasser de ceux qui pensent avoir raison… Surtout pour ceux qui se sentent concernés pour vous sauver de vos illusions !

La planète en est tellement remplie que l’on se demande pourquoi ils sont si proches de nous. Serions-nous si peu sur Terre à vouloir être, pour que la majorité essaie de nous convertir de nouveau à la mouise dans laquelle ils n’osent point sortir ? On a déjà eu du mal à s’en tirer, alors ce n’est pas pour y revenir !

Bien, je vais vous laisser du temps de libre et je vous propose une mise en action immédiate dès la première conversation que vous engagerez. Allez-y doucettement avec le “Et alors ?” pour bien cerner la puissance de cette arme. Le “Mais encore ?” n’est utile que si le moulin à eau s’épuise…

Bref, bonne pratique et n’oubliez pas que vous devez rester ouvert à ce que l’autre vous dit pour que cela marche encore plus fort, sinon il va croire que vous vous foutez de lui, et ça ce n’est pas très bon dès le départ s’il y a de la suspicion. Cool, zen, ouvert et souriant, vous devez être, tout en restant centré dans votre paix intérieure… vous allez lui mettre une pâtée lumineusement baffante !

Laurent DUREAU

Article paru à l’origine sur le blog 4D5D le 27 avril 2011 et réactualisé sur le blog 345D le 27 août 2012.

Lien Permanent pour cet article : http://3d4d.fr/mon-ami-mon-frere-et-alors/

(5 commentaires)

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  1. Ayla

    Bonjour Laurent

    Voilà une excellente manière de se protéger de personnes qui ne cherchent à nuire.
    Cela fait quelques jours, que « la mort dans l’âme » je me prépare à affronter mon premier jour de travail, après avoir passé la moitié de mes congés à me remettre d’une virulence particulièrement accrue à me pourrir la vie, d’une collègue de travail. 😥
    Après t’avoir lu,je découvre une perspective qui me plait beaucoup, à savoir : avoir la possibilité de retourner au taf  » armée » . C’est donc pour le moins regonflée et un peu plus confiante que je m’apprête à reprendre mon boulot.
    Merci de tout cœur! 😉

  2. Aloha

    MERCI Laurent … Fou rire en boucle, juste sur « mon » terrain

    Bizzz

  3. kamala

    Bonjour le monde !
    Laurent j ai essayé  » on s en fout  » je ne sais pas ce que l on perçoit mais moi … cela m a fait rire au possible ! donc ça marche ! ( la source de  » je men fout vient d ailleurs ! )…

    J ai un jour de retard sur la lecture de ce remarquable article touchant pour sa simplicité de compréhension ! et d adaptation ! donc je cours immediatement essayer le  » et alors  » mais comme je suis gourmande et que je me sents responsable sur ce site en qualité de  » testeur universel  » … je vais aussi mettre une couche de  » maiszencor  » … ( la suite sous peu …)

    MERCI Laurent de tant nous distribuer avec générosité … ! pour terminer ces laborieuses vacances ces  » jeux  » me détendent ( au moins dans heure).

  4. kamala

    Mer ..e ! j ai pas pu tester ! le  » je m en fout ! le et alors ! et maizencore ! j ai carrément envoyer ch .er la personne qui vient de me téléphoner afin que je lui serve de serpillère ! c est quel D que j ai touché ? ! tout est trop frais pour moi ! quel secousse émotionnelle que de se positionner ! afin de sortir de cette 3d ! … ( je retourne tester … ! ) désolée !

  5. Cécile

    Mon homme disait toujours « Chie d’dans ! », c’est lui qui m’a initiée à ce « on s’en fout » il y a plus de vingt ans. Et c’est notre fils qui l’année dernière m’a montrée les grandes énergies d’un « ou pas ! » en réponse à une longue tirade …Deux ptits mots hyper magique !! Hé Laurent, tu pratiques le « ou pas! » toi ?, je le conseille à tous pour destabiliser quiconque montre un peu trop de virulence (soi y compris).

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