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Ego, égo, sans toi qui serais-je ?

scaphandreEgo, égo, sans toi qui serais-je ? Tu serais l’UN, La Source tout simplement ! Bah alors, pourquoi on s’est emmerdé à s’incarner en ce monde que j’avouerais un brin pourri ?

Tu es venu expérimenter ce qui n’était pas concevable, ce qui n’avait pas vraiment été, mais la curiosité fut plus forte que ta sagesse innée. Ainsi tu m’as créé pour que je t’en fasse baver selon mes voies…

Oui, je sais, ce n’est pas très poétique, mais c’est une réalité que nous explorons chaque jour. Ainsi, afin que nous ressentions cette illusion comme réelle, nous nous sommes plongés en plein dans une dualité dissociée.

Quand je dis que nous sommes des kamikazes, c’est presque que de la douceur tellement ça frise l’indécence d’énoncer la vérité vraie. On est pire que tout ça. On est autrement plus balaise qu’un simple kamikaze qui, du ciel, veut s’écraser sur un navire !

Nous sommes venus de l’invisible, de la Vie, de la non-matière pour nous crasher dans l’illusion de la Vie, en plein sur une planète aussi dense que du rocher, régulièrement engloutis dans des océans d’eau liquide émotionnelle…

Comme on dit, on a fait le grand saut dans l’inconnu tout en se disant qu’on avait les précieuses suffisamment gonflées pour tenir le choc. C’était téméraire, courageux, et complètement con et irresponsable d’un certain point de vue !

Mais bon, on l’a fait et maintenant, après des millénaires et des millénaires, on commence à pleurer pour rentrer à la maison. C’est sûr qu’on y reviendra, ça j’en suis sûr, mais ça a pris plus de temps que prévu !

La densité comme on dit c’est dense, et c’est donc du lourd ! Or, ce qui est lourd a pour principe de ne pas être léger… Donc, nos voyages dans l’éther avec notre corps physique prendront encore quelques temps !

Bref, en regardant le côté positif, il y en a un forcément sinon on ne serait pas dans la dualité que l’on adore tant ! Hé bien, c’est que l’armure de l’égo, du je suis incarné, est tellement mazoutée de nos déchets émotionnels que même le karcher cosmique mettra un certain temps à nous décaper.

Mais comme le temps n’existe pas vraiment, on s’en fout ! Donc dans le pseudo battement de cil de La Source, nous aurons expérimenté tout plein de choses nouvelles qui vont faire que, même télépathiquement, ça va, là encore, prendre un peu de temps !

Mais je fais confiance à la technologie luminique, quantique et caetera, pour s’occuper des détails techniques pendant que l’on gloussera de joie indicible en nous baignant enfin dans le jacuzzi de la félicité.

C’est connu qu’après le combat (et pour les survivants) le repos du guerrier ça existe. Enfin, c’est une présupposition que je me donne, sinon je me demande ce qui me ferait encore courir ici bas !

J’ai dit pour les survivants, mais là encore, tout est relatif puisque beaucoup laisseront derrière eux la carcasse de matière en jurant qu’on ne les reprendra pas à ce jeu. Vous savez le fameux «engagez-vous, engagez-vous !»

Tous volontaires pour défendre avec conviction des illusions qu’ils croient vraies, mais une fois le pot au roses découvert, le recrutement va être plus délicat, seulement ça ce n’est pas notre problème !

Alors, revenons à cet égo, cette cuirasse de la séparation qui a eu pour objectif de nous immerger dans la dualité à l’image du scaphandrier qui dépend du bol d’air donné par ceux qui sont à la surface.

De l’autre côté, là haut, il fait beau et la tendance au farniente va de pair avec une notion du temps horaire tout à fait relative. En haut, ça plaisante, ça fait de l’humour, ça trinque dans la félicité et tout le monde rigole, sauf celui qui est au fond.

Ce dernier (nous) est habillé de godasses de plomb qui peinent lourdement à se remuer dans la vase inconsistante de l’ignorance. Le moindre mouvement déclenche des nuages sombres qui vous aveuglent même le plus illuminé !

En effet, pour éviter les collisions et aussi nous repérer, on est comme les éoliennes, on nous a collé un petit luminaire tout en haut du crâne (7ème chakra) pour savoir si on est toujours en vie !

Donc, quand la loupiote blanche est éteinte, ça veut dire que celui qui était supposé surveiller nos mouvements et nous causer au talkie-walkie (notre coeur) se retrouve au chômage et va pointer au bureau situé en plein centre du système solaire où il officiait.

Ce frère dit atomique, cet espèce de double, cette partie féminine (vous savez avec les bikinis sexy), on l’appelle notre ange. C’est vrai que, vu du bas, dans le bocal Urantien dont l’eau n’a pas été nettoyée depuis 350.000 ans, il nous apparait plutôt vague et éthéré.

Comme j’ai l’habitude de le dire, on est dans une telle noirceur que, de toute façon, tout ce qui vient à nous ne peut être que plus lumineux. C’est ainsi que quelques-uns d’entre nous se sont fait bouffer par quelques morfales qui trainaient dans les bas fonds !

Faut dire que leur job est justement de recycler ce qui peut l’être. Je pense seulement (et avec un petit brin de jouissance) que ces égrégores apparemment lumineux se sont pris quelques indigestions tenaces.

En effet, on est les pires des toxiques qui soient, mais là-haut on ne nous reproche rien parce que, si l’on a sauté de bon cœur dans l’inconnu des profondeurs vibratoires, c’est parce que nous pensions trouver des trésors, des trucs qui n’existent pas à la surface !

C’est vrai que sous de telles pressions, même le carbone devient du diamant ! On a donc voulu voir si c’était vrai, puisque là haut, c’était une rumeur qui courait. Ben oui, La Source a tout prévu puisqu’elle est UN et parfaite, n’est-ce pas ?

Nous avons donc, avec une bonne dose de culot et d’inconscience, revêtu ce scaphandre égotique pour plonger dans cet inconnu qui nous faisait rêver. Ce fut donc la première séparation d’avec la surface !

Depuis, il y eu d’autres séparations tellement séparantes qu’on en a oublié que l’on s’en était séparé. Et dire que nos vénérables scientifiques pensent que 97% de notre ADN c’est de la poubelle. C’est peu dire sur l’état de séparation !

Bref, gonflé comme des baudruches en apnée, on est descendu de plus en plus bas, et tellement bas que plus personne pensait qu’on remuait encore de la queue. Il n’y a que récemment que la Confédération Galactique a lancé ses engins de reconnaissance, car ils avaient presque oublié qu’on existait encore !

Heureusement que quelques anciens, là-haut, entre 2 bitures nirvanesques, se sont rappelés que quelques-uns de leurs ancêtres s’étaient mis au bouillon pour voir ce que ça faisait d’être séparé. Ils s’en sont rappelés quand ils ont vu apparaître quelques «ascensionnés des profondeurs» ayant réussi à retourner à la surface !

M’enfin, maintenant que l’on est apparu sur les radars de la vibration unitaire, ces petits spots lumineux attirent tous les regards des gens de là-haut. Vous comprenez maintenant pourquoi on se fait bronzer aussi fort. On a tous les projos braqués sur nous !

Bah oui, comme de l’autre côté, ils sont encore en pleine possession de leurs moyens, là où ils portent leur attention, ça devient subitement chauffé par une température de bien-être et d’amour hors du commun.

Le résultat est que cette concentration de regard fait que l’eau du fond du lac, là où on est, commence à faire des micro-bulles de félicité. C’est clair que les scaphandriers que nous sommes, on a des hauts de cœur de joyeuseté qui nous secouent les branchies mentales.

Inconfortables pour garder l’équilibre du mouton parfait, ces bulles extatiques proviennent de l’intérieur et non de l’extérieur (big pharma peut aller se faire voir ailleurs) où une certaine forme de chaos est apparue…

Ce ne sont que quelques remous, mais comme tout remous ça brasse la boue du fond… On voit donc de nos jours ressurgir des profondeurs du mensonge et du planquage en règle, des trucs pas très cosmiques…

Comme on dit, ça dégaze ! Le truc est donc de ne pas avaler ces bulles gazeuses sous peine de faire tourner de l’oeil à votre paix intérieure. Elle est déjà pas balaise, alors il faut vraiment faire attention.

En clair, éteignez la télé et n’allez pas chercher via gogol toute la merde qui traine sur internet, sinon vous allez vous en prendre plein les hublots et vous aurez des trous d’air dans ce qui vous reste de sérénité.

Bref, la rescousse vient à notre rencontre, mais c’est sûr qu’à l’intérieur du scaphandre de l’égo ça va commencer à chauffer. Or, tout corps qui chauffe s’expanse, c’est mécanique ici bas et cela entraine donc des désagréments gazeux…

Je rappelle que le dégazage mental fabrique la bulle, tandis que l’émotionnel remplit ladite bulle de son odeur particulière. A leur manière, ils font un, comme l’hydrogène et l’oxygène. Ça vous pète à la figure et ça vous fabrique de l’eau que nous nommons des larmes.

Bref, oubliez les kleenex et optez pour les serpillères, c’est nettement moins coûteux. Alors, si vous vous sentez dans les grandes eaux, sachez vous retirer du monde car ils n’y comprendront rien.

C’est connu les maries c’est des madeleines, et à ce titre les dames sont en premières lignes. Donc messieurs, ne vous alarmez pas si votre dame fait dans l’inondation. Apportez-leur votre épaule en silence sans rien dire, et surtout sans leur poser la question du pourquoi elles pleurent.

Elles n’en savent absolument rien du tout, alors n’ajoutez pas l’étiquette du “elle est complètement barge” parce que cela ne fera qu’empirer la situation. Bref, le temps est donc à l’humide !

Quant à vous, messieurs, ça fera dans le venteux. C’est normal, parce que sans le vent, les nuages, ils ne pourraient pas bouger et donc arroser la terre ferme ! En cela je veux dire que plus vous arrêterez de vous poser des questions, et plus les nuages resteront au niveau des océans, donc moins d’inondation au niveau des terres de la certitude.

Vous aurez compris qu’étant par définition androgyne, madame ne devra absolument pas se poser de question, tandis que monsieur devra apprendre à verser la larme plus souvent.

Bref, pour ceux et celles qui sentent que le scaphandre commence à décoller du fond, ne soyez pas surpris que l’on vous plombe un peu plus, car sinon vous ne pourriez résister au mal des plongeurs.

Si l’on remonte trop vite à la surface, votre dégazage sera trop rapide et vous allez tout simplement en mourir. Vraiment ça serait con d’avoir des diamants en poche et de mourir juste avant de les avoir posés à la banque du Ciel !

Et puis, l’autre raison c’est que plus nous resterons dans le bocal Urantien, et plus celui-ci aura de chance de décoller de la vase qui le retient au fond. Bref, on se sert aussi de nous comme ballons temporaires.

De toute façon, c’est vraiment vérifiable. Ceux qui sont gonflés un peu plus que les autres, ils ont le sourire et le regard plus clair que ceux qui en chient, avec forcément les yeux bridés par l’effort. Le regard est donc plus riquiqui tout en ayant le sourire crispé, et profondément commercial pour les menteurs.

Bref, en revenant à l’essentiel, notre égo est le scaphandre-sarcophage qui nous sera retiré quand on pourra rentrer dans le sas de décompression de la 5D.

Je rappelle que la 4D n’est que la période transitoire où il faut nous apprendre à lâcher prise sur la façon de flotter dans les bas fonds. Seul l’amour sera vous guider, mais pour cela, il va falloir accepter de vous relâcher et de vous laisser porter par les courants et la corde qui vous tire.

En effet, votre ange, votre frère atomique, est celui qui est à l’autre bout de la corde et il n’arrête pas de vous dire de ne pas paniquer. Il veut vous extraire de la mouise, alors laissez-le faire, parce que lui, il a les pieds au sec !

Arrêtez donc de gigoter comme un malade qui va se noyer parce qu’en fait, vous êtes un noyé en phase de récupération. C’est ça qu’il vous faut comprendre : vous êtes mort et on tente de vous ramener à la Vie.

Vous êtes dans un rêve qui vous fait croire que vous êtes en vie. C’est la plus balaise de toutes les illusions que nous avons créées parce qu’en fait, nous avons cru que le scaphandre (notre égo) était celui qui nous fournissait de l’air !

Hé bien non, il le reçoit d’ailleurs, et c’est en cela qu’il vous fait passer à la caisse aussi souvent. C’est bien l’usurpateur, mais sans lui nous n’aurions pu vivre cette expérience. Rendons-lui grâce, déposons la gerbe de fleur et enterrons-le avec la 3D avec tous les honneurs !

Oui, je rajoute, dans la soute de décompression en 5D, on sera tous à poil ! Alors vive les culs-nus qui auront virés les fringues des croyances et le costume de la personnalité. On est arrivé à poil en ce monde et on repartira à poil, c’est pas super ça ? :idea:

Laurent DUREAU

Article paru à l’origine sur le blog 4D5D le 21 janvier 2011 et réactualisé sur le blog 345D le 25 septembre 2012.

Lien Permanent pour cet article : http://3d4d.fr/ego-ego-sans-toi-qui-serais-je/

(2 commentaires)

  1. françoise68

    hé ben voilà c’est exactement ce qui m’est arrivé pas plus tard qu’hier ! Sous la pluie et dans un vent à décorner des boeufs , sur un chemin de terre en rase campagne , seule et heureuse comme Baptiste, j’ai sorti de ma poche « ta » prière pour Urantia-Gaïa je l’ai lue à haute voix … beaucoup de difficultés à aller jusqu’au bout tant je pleurais. La prochaine fois je penserai à mettre une serpillère dans mon sac à dos ! Mais quel décrassage intérieur … autant qu’extérieur !
    Tu es magique Laurent … quelques mots … juste quelques mots… ! MERCI

  2. Nicole.A

    Je ne peux que répéter les derniers mots de Françoise.

    Laurent, tu es magique.

    Merci.

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