L’atmosphère économique d’aujourd’hui va probablement être la source de nombreuses peurs parmi la population. Ces dernières se présenteront avec un ordre et une acuité directement proportionnels aux acquis à préserver.
On va donc avoir à faire en premier à la peur de la pauvreté. Elle rentrera en relation ensuite avec d’autres consoeurs comme la peur de la maladie, la peur de la solitude, la peur de l’opinion d’autrui avant d’aller taquiner la peur de la mort.
Il est vrai que rien avoir en poche n’est pas le nirvana mais vous êtes au moins libre d’apprécier toute élévation de niveau de vie. Le moindre plus sera alors considéré comme une bénédiction et vous n’aurez à la bouche que de la gratitude.
Or, on sait que la gratitude attire inexorablement des cadeaux et des bonus suffisants qui vous tireront, à plus ou moins longue échéance, des difficultés que vous avez connues. Avec, bien sûr, la condition minimale d’un respect de vous-même et de votre corps.
En effet, nombre d’individus pour des raisons de difficultés immédiates, ont de grandes tendances à se détruire par l’alcool, le tabac ou toute autre situation dégradante pour le corps et l’esprit.
Par contre, si vous restez droit, vigilant, positif et respectueux, votre gratitude vous fera sortir de cet état transitoire qui aura eu pour mérite de vous tester face à l’adversité. Or, qu’est-ce que la peur de la pauvreté ?
C’est tout simplement la peur d’affronter une certaine adversité. C’est dire à voix haute que vous ne voulez pas ou plus avoir la dignité d’affronter de nouvelles épreuves. C’est comme dire que vous rendez les armes tout simplement !
La peur de la pauvreté appartient à ceux qui ont vécu un certain niveau de vie et qui ne peuvent s’imaginer descendre d’un cran dans leur manière de vivre le quotidien. C’est une forme de lâcheté qui peut mener à des attitudes peu morales ou valorisantes.
Pour ne pas manquer de “quelque chose”, ils deviendront cruels, malhonnêtes, égoïstes sans compter les mensonges et les manipulations. S’accrocher à un certain train de vie fera qu’ils deviendront à la longue peu recommandables.
La peur de la pauvreté, c’est d’abord l’histoire d’un ego qui veut affirmer qu’il lui faut un certain standing pour probablement garder la face. En effet, c’est là que la peur de l’opinion publique va faire son entrée.
Si l’on est né dans un bidonville, la pauvreté n’effraie pas. Elle développe même la fraternité et l’entraide. Par contre, venir des villas pour se retrouver dans les bidonvilles a de quoi effrayer pour le repas et le confort certes, mais est intolérable pour garder la face aux yeux de vos amis et de ceux qui vous côtoient.
Nous voyons donc qu’un individu devient un méchant et un aigri quand son ego ne le supporte pas. La clé est donc d’aller rencontrer son ego et de lui dire ses 4 vérités. Sincèrement si votre fond est bon, il n’y aura aucun problème mais dans le cas contraire ça va chauffer dans la chaumière.
Le simple regard de vos amis et proches vous sera insupportable si ce sont des faux amis. Les vrais amis vous tendront la main alors que les autres vous rejetteront parce que vous avez failli à votre standing.
Et c’est là qu’intervient la peur de la solitude. Celle de se retrouver seul, à l’abandon, comme n’ayant plus qu’à mourir via une maladie aussi pénible que possible puisque que vous êtes le plus malheureux des hommes… (ou des femmes).
Comme vous pouvez le constater, les peurs sont comme des dominos. Quand l’un tombe, il y a de fortes chances que d’autres soient entraînés ! Alors que faut-il faire pour éviter cette cascade de peurs ?
La réponse est simple, comme d’habitude et elle peut vous surprendre ! Un domino ne peut en faire tomber un autre qu’à la condition qu’il soit suffisamment établi sur une surface stable et que d’autres soient à proximité.
Alors faites simple en faisant que chaque domino se voit englouti verticalement dans un terrain meuble comme des sables mouvants. La dureté du terrain correspond à la dose d’ego et surtout d’idées que vous vous faites à propos de vous.
Le maître-mot là-dedans est le lâcher-prise tout simplement. Par exemple, si vous venez de perdre toutes vos économies parce que votre banque a déposé le bilan alors pas de panique. Dites-vous tout simplement que vous affronterez chaque jour avec sourire et que chaque problème se règlera de la meilleure manière qui soit possible pour vous.
Ne cherchez pas à vous projeter dans le futur avec toutes les complications possibles. Regardez simplement comment vous pouvez résoudre chaque problème au fur et à mesure de vos possibilités du moment. Restez zen et concret.
En désactivant ainsi vos projections, ce domino ne tombera pas mais s’enlisera sur lui-même comme séparé des autres. A quoi bon vouloir affronter une armée de peurs quand vous pouvez n’en avoir qu’une à résoudre.
Et puis si un à un vos amis vous quittent, alors rendez grâce au ciel de ce nettoyage bienfaiteur. Ce n’était que des fanfarons qui ne vous apportaient que des paillettes pour votre ego. Les vrais amis, eux, se révèleront dans toute leur grandeur comme indéfectibles.
Tout le monde sait que nos vrais amis se comptent sur les doigts d’une main et il est toujours bon d’en avoir confirmation. Grâce à cette épreuve, vous aurez été capable de regarder la peur de la pauvreté en face et de lui démontrer qu’elle n’a aucune emprise sur votre moral.
Vous aurez su rester digne, humain et sincère alors que la majorité auront été tout le contraire. Plus tard, quand vous serez sorti de cette ornière financière, vos vrais amis seront encore plus frères que jamais mais surtout vous aurez grandi encore plus à leurs yeux et cela confortera leur jugement à votre propos.
La peur de la pauvreté, c’est la peur qui énonce que vous êtes ce que vous êtes en fonction de ce que vous possédez matériellement. La vérité d’un être humain accompli ne se fait pas selon cette comptabilité. Seuls les nuls peuvent penser ainsi.
La plus grande de vos richesses est en vous, en ce que vous êtes véritablement. Personne ne peut vous le retirer et encore moins les évènements qui viendront vous mettre à l’épreuve.
En démontrant sincèrement la beauté qui est en vous, vous ne faites qu’exprimer le divin qui est en vous.
Vaincre ses peurs, c’est tout simplement ne pas leur donner raison en ne succombant pas aux lamentations de votre ego ou mental. Aucune peur n’est invincible. Elles sont aussi dangereuses que la projection que vous en ferez.
Vivre l’instant présent et se focaliser sur le problème avec sincérité, permet dans la majorité des cas de trouver l’issue qui permet de se sortir de ce mauvais pas. Il en est de même avec la peur de la mort mais cela je l’aborderai dans un prochain article.
En attendant, sachez que votre plus grand ennemi est votre imagination. Alors n’imaginez pas et restez scotché à l’immédiat en toute innocence. Vous verrez cela marche, même s’il faut parfois être persévérant.
La Vie appartient à ceux qui suivent le cours de la Vie et non à ceux qui veulent la domestiquer. Soyez donc porté comme un bateau qui suit le cours de l’eau plutôt que de vouloir à tout prix faire selon vos intentions.
Vous aurez plus de chance d’arriver là où la Vie veut vous amener et cela avec le minimum de casse possible. Faire profil bas est souvent plus rémunérateur que de vouloir affronter des forces qui vous dépassent.
Faire un avec la tempête vaut mieux qu’être contre la tempête. Faire un avec l’une de vos peurs vous permettra de mieux comprendre ce qu’elle veut, d’où elle vient et où elle va. Connaissant tout cela vous saurez avoir la meilleure voilure possible.
Rappelez-vous, la peur est une force qui cache un trésor alors écoutez-là attentivement, faites vous-en une amie et elle vous livrera la carte aux trésors de vos talents et aptitudes. La peur est un Je SUIS qui s’ignore encore !
Laurent DUREAU
Article paru à l’origine sur le blog Booster Votre Influence le 22 octobre 2008 et réactualisé sur le blog 345D le 23 juin 2012 .
(3 commentaires)
nora
23 juin 2012 à 18 h 55 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
Paroles de grande sagesse et j’applique à la lettre. Je me fiches du lendemain et chaque jour est merveilleux à vivre meme quand le compte bancaire à fondu comme neige au soleil.
Se contenter de ce qu’on a, à defaut de pas avoir ce que l’on veut
florence
1 juillet 2012 à 10 h 49 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
Bonjour
j’ai exprimente il y a quelques jour cette peur (du lendemain), j’ai pris une décision, et voila je me sent libre, je peux enfin ne plus ecouter cet ego qui toute la journee……. c’est incroyable tous ce qui l’a a dire, tais toi
Lacher prise,
Ouf, encore une belle journee
Merci Laurent
Nora
15 janvier 2013 à 23 h 21 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
Bonjours a tous et a toutes.
Mercis. ➡