Je parle souvent de 3D, 4D ou 5D, mais il y a bien un aspect que nous vivons au quotidien qui nous semble tout à fait normal, pourtant il est une calamité pour ascensionner.
Je n’ose vous dire son nom, car vous allez probablement hurler aux loups, notamment ceux qui sont encore dans leur mental de 3D. En effet, cet aspect n’est qu’une face extériorisée de la dualité qui nous tue…
Comme nous le savons, la dualité fonctionne sur le noir ou le blanc, le petit ou le grand, le fort ou le faible, et ainsi de suite. Ainsi, pour pouvoir classer les gens ou les situations, il faut faire appel à l’évaluation, puis au jugement.
Si l’évaluation d’un truc est nécessaire en 3D (quelque chose est plus ou moins gris), l’appel au jugement permettra de décréter s’il est plus que quelque chose ou moins que quelque chose.
Et c’est là que le bât blesse, car toute comparaison procède forcément selon des critères fonctionnels, affectifs, culturels ou techniques. Cette comparaison est la source de toutes les formes de classement, et donc de racisme…
En 4D5D, la comparaison devra être remisée au passé, car, lorsque l’on vit dans le respect de l’autre, on peut évaluer ce qu’il est mais surtout pas le classer dans des boites comparatives… Ce qui est, EST, et point barre !
Or, quelle est la forme la plus élaborée de cette classification et que nous vivons au quotidien ? Cela s’appelle la compétition. Eh oui, la compétition n’est qu’un classement d’un individu par rapport à un autre.
Que de plaisirs, de joies, d’émotions, mais aussi de pleurs, de regrets, de larmes ! La compétition est ce qui tue une société, car elle sépare, classe, juge et distribue les cadeaux comme les misères.
Dans la société qui vient vers nous, il n’y aura plus de compétition. Il n’y aura plus de “carotte” pour qu’un individu avance. Il n’y aura plus de comparaison possible, car chacun sera vraiment reconnu comme unique.
Le jeu ne consistera plus à se comparer à quelqu’un d’extérieur ou par rapport à un modèle théorique issu d’une culture visant à vous asservir. Il n’y aura que l’envie du cœur de vouloir tout simplement exprimer son unicité dans toute sa splendeur.
Alors, y aura-t-il des jeux olympiques, des championnats du monde, des compétitions de tous bords ? Eh bien non ! Je sais que la pilule vous semble grosse, mais il en sera ainsi.
En effet, la compétition c’est la face ultime de la dualité qui met les choses en opposition, en confrontation, et cela a été un plaisir grandiose du mental qui s’en est emparé à bras le corps.
C’est ainsi qu’est né le mental-ego de 3D. Il est né de la compétition, et ce que nous prenons pour un truc super bien n’est, en fait, qu’une source d’émotions qui nuit littéralement à la paix du corps, de l’âme et surtout de l’esprit.
Bien des peuples dans notre Super-Univers l’ont expérimentée sur des périodes de temps qui nous sembleraient impossibles à croire, et tous (pour ceux qui ne se sont pas auto-détruits) sont encore à nettoyer leurs mémoires cellulaires à ce propos.
Il est donc évident que nous n’allons pas y couper… Pensez donc, plus de notation, plus de comparaison, plus de meilleurs ou de moins bons. Plus de grandes écoles, plus de diplômes (prestigieux ou pas), plus de jeux en tous genres… La pilule va être difficile à avaler !
Tant qu’il subsistera la volonté de se comparer à quelqu’un (et Dieu sait que notre mental-ego est un fan inconditionnel de ça), il subsistera une ségrégation parmi les êtres humains.
En 3D, nous sommes une centrale de comparaison permanente puisque notre mental ne sait faire que cela ! Comprenez donc que si l’on vous dit d’écouter votre cœur, c’est surtout pour sortir de cette ornière !
Le cœur exprime l’amour et on aime ça, surtout quand on en a marre d’être jugé, d’être rangé dans des catégories, mais surtout d’être considéré comme un objet que l’on classe banalement comme s’il ne valait rien ou beaucoup.
Quand on EST, on est au-delà de toute comparaison et on accepte tout bonnement ce qui EST. Cela ne veut pas dire qu’on l’aime forcément, mais cela permet de désactiver la centrale émotionnelle.
Si vous ne ressentez pas un individu, cela n’entraîne nullement l’obligation d’émettre des émotions de haine ou de colère. Vous avez le droit de ne pas ressentir “positivement” quelqu’un, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut brancher votre mental-ego qui va en faire tout un plat.
Ainsi, en restant neutre, vous n’émettez pas d’énergies négatives envers cette personne (et inconsciemment il vous en remercie d’avance), car lui, il fait son chemin comme il l’entend.
En clair, même si des extra-terrestres (suite à nos demandes répétées) viennent nous dire coucou, vous avez le droit de pas bien les ressentir et de ne pas monter dans leur soucoupe. Cela s’appelle le discernement.
Le discernement, c’est suivre vos ressentis, et cela, vous pouvez le faire en plein respect de l’autre sans pour cela émettre quoi que ce soit à son égard. En faisant cela, vous prouvez que vous êtes sorti du moteur de la dualité, et donc du jugement, et donc du bien et du mal, du bon ou du méchant.
“Oui, mais….”, je l’entends déjà venir avant que vous ne le disiez. En effet, croyez-vous que balancer du missile sur des extra-terrestres au nom de la sécurité (et donc de la peur) va faire venir les pacifistes ?
Bien au contraire, ce sont ceux qui auront de quoi vous répondre qui vont être appelés, puisque cela veut dire qu’ils sont eux aussi sur la même fréquence que vous. En clair, vous vous sentez en guerre, alors vous appellerez des soldats qui sont eux aussi en guerre !
Dit autrement, ce sera une compétition à celui qui en aura une plus grosse, plus balaise, plus sophistiquée… C’est du masculin de 3D à fond les manettes !
Pensez-vous qu’en 4D5D, on en sera à celui qui a le plus d’amour, à celui qui sera le plus fraternel, à celui qui aura la plus grande aura, à celui qui aura un corps de lumière plus balaise, à celui qui aura ascensionné avant les autres ?
La compétition s’arrêtera avec ce monde, parce que ceux qui ascensionneront feront partie de ceux qui en ont marre de cette compétition quotidienne que l’on ne voit plus mais qui vous empêche d’être tout simplement en paix avec vous, avec les autres, avec la nature et tout le reste.
Vous ne pouvez pas savoir combien cette compétition nous est rivée au corps. Elle s’exprime dans nos gestes quotidiens au point qu’on ne la voit pas sous cette forme. On n’en est pas à la course de caddy dans les rangées de supermarché, mais dès que l’on arrive à la caisse on presse le pas afin de passer avant un autre !
Idem pour prendre un rendez-vous. On veut tout, tout de suite, et selon nos directives… Brigitte et moi-même nous voyons ça, et cela nous use un peu, comme si c’était moi qui devais m’adapter à toutes les exigences.
Mon agenda commence à ressembler plus à un agenda de dentiste où il faut réserver longtemps à l’avance mais où on a l’espoir que quelqu’un se désiste pour passer plus tôt… C’est usant, surtout quand la personne oublie que d’autres sont là et qu’elle n’est pas toute seule au monde !
Pouvez-vous imaginer qui se prend la pression quand je suis aux fourneaux ? Avez-vous pensé ce que la guichetière se prend dans les dents quand vous exercez votre volonté pour faire plier les choses selon votre vision ?
Bref, comme vous le voyez, nous avons la compétition dans la peau parce que, croyez-moi, il fallait l’avoir pour venir s’incarner sur Urantia Gaia. Mais maintenant la partie se termine et il est grand temps de retourner paître dans les prairies de la paix et du bonheur, ne trouvez-vous pas ?
Avez-vous vu une vache presser le pas pour aller brouter afin de fabriquer encore plus de lait ? Il n’y a que le préhumain qui s’active pour avoir plus, pour être le premier ou éviter d’être le dernier !
Non, personne ne vous punira car personne ne vous jugera, alors arrêtez de courir. Allez-y de votre pas, sans pour cela glander à mort sur le rebord de la route. Trouvez votre vitesse en écoutant tout simplement votre cœur.
C’est vraiment pas compliqué et foutez-vous de ce que l’on dira de vous et de votre vitesse. Mieux vaut y aller à sa vitesse en harmonie que courir vite et défaire sa mise-en-plis !
Il n’est donc point obligé de mettre le gel de la compétition pour éviter d’être décoiffé, car en 4D5D, il n’y aura pas de photographe à la ligne d’arrivée ni de trophée à gagner.
Outre l’avantage que vous n’aurez pas votre photo en noir et blanc et de mauvaise qualité dans le journal du coin (malgré la tenue de la mise-en-plis), vous êtes au moins sûr que vous n’aurez pas une crise cardiaque qui vous mettra hors service pour un certain temps.
En 4D5D, on batifole avec les anges, avec la nature, et si tachycardie il y a, c’est parce qu’un(e) autre batifoleur(se) vient sentir les pâquerettes du bonheur et de la joie que vous tenez dans la main, tout près de votre cœur, là où ça cogne de gratitude…!
Allons-y en chœur : Je palpite, tu palpites, nous palpitons…
Laurent DUREAU
Article paru à l’origine sur le blog 4D5D le 16 juin 2010 et réactualisé sur le blog 345D le 24 août 2012.
(2 commentaires)
Yann
24 août 2012 à 23 h 49 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
Et oui, le Jugement …
wosak pierre
1 octobre 2012 à 13 h 25 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
Souvent j’ai dis que le Qi, pour moi c’était du pipi, s’il n’yavait pas l’intelligence du coeur, çà comptait pour du fromage et du beurre, et qu’on devait condescendre, de son nuage descendre, se mettre au diapason, de tous avec raison.