Impec, impeccab ou deux-peccab comme disait mon père quand on venait de terminer un bricolage où on s’était investi à fond dans l’instant présent en oubliant tout le reste. En effet, sur le moment, l’écoute de ce mot signifiait que l’on avait fait du bon boulot, ce que je croyais à juste titre.
Cependant, maintenant, à l’aube de 2012, ce mot a pris une signification beaucoup plus profonde, car il m’a remémoré aussi une époque très spéciale de ma vie où, justement, j’étais dans l’impeccabilité à chaque instant. Cela m’a procuré un état d’être si puissant que cela m’a permis d’atteindre un stade de cocréation si intense que même aujourd’hui, je ressens de la retenue à en parler.