En effet, nous savons tous qu’en tant que marcheur, il y aura forcément un jour où nous devrons faire face à une réalité que l’on ne désire pas voir dans l’immédiat ou un futur proche. Bien des fois, on fait tout notre possible inconsciemment parlant pour foirer alors que consciemment nous faisons tout pour y arriver. C’est le cas typique du sportif fumeur : Il fait du sport pour se décrasser les poumons et dès que c’est fini, il tire sa clope à la sortie des vestiaires tout en ayant pris soin de s’en taper une juste avant y être entré…
La même chose nous arrive quand on se met à table. On parle bio, on parle sain, on fait attention et on se goinfre comme pas deux parce que c’est bon… Bref, autant les non-marcheurs en sont généralement inconscients, autant les marcheurs ne veulent pas le voir car c’est comme s’il y avait un programme destructif qui tourne en nous malgré tous nos efforts. On est de bonne volonté, même de super bonne volonté, et pourtant on se ramasse lamentablement dès les premiers jours après une prise de décision qui semblait être béton.