C’est vrai que nous vivons dans un monde de dualité et que nous y avons joué à fond, mais il est temps maintenant d’aller jouer avec une autre prétendante, plus alléchante dirons-nous.
Les nouvelles énergies nous demandent de passer à l’étage supérieur pour que nous puissions enfin créer le Nouveau Monde. Un petit divorce à l’amiable est donc déjà dans la tuyauterie cosmique…
En effet, le monde de la densité (et donc d’une nettement moindre luminosité) se situe au niveau des 3 premiers chakras. C’est le fameux trigramme inférieur dont je parle régulièrement dans mes écrits.
Le trigramme supérieur (et donc d’une luminosité nettement plus grande) correspond aux chakras du cœur, de la gorge et de la tête. L’ensemble de ces 2 trigrammes forme un hexagramme (voir Yiking). Il est de polarité YANG.
Car il existe un autre hexagramme de nature YIN qui lui, est juste au-dessus. C’est ainsi que le 7ème chakra (la Couronne) se trouve être la base (ou la 1ère ligne) de ce dernier. Bon, voici un petit dessin qui résume tout…
Bref, comme vous pouvez le constater, tout est simple mais il faut quand même se donner un peu de peine pour vous faire plaisir en attendant un futur tome 2 du cours des chakras…
En attendant, nous retrouvons les 3 moteurs principaux de la dualité qui sont à l’œuvre dans l’hexagramme masculin. Ceci, c’est quand tout est en ordre de fonctionnement maximal, mais globalement ce n’est pas ce qui est dans notre monde d’aujourd’hui. Cela ressemblerait plus à cela…
Le moteur du Ciel est de plus en plus à l’agonie, tout comme celui de la Terre, à cause de nos essais nucléaires, nos pollutions, nos prélèvements et tous les instruments qui nous brouillent les ondes (tél, radio, satellites, wifi,…).
En clair, le vaisseau Terre est à la ramasse parce que nous, au milieu, on a complètement calé le moteur. En effet, on baigne dans la confrontation maximale des deux énergies yin et yang du moteur central (voir Comment démultiplier sa force d’intention).
Dit autrement, nous ressentons la dualité dans toute sa splendeur, car au lieu d’avoir une harmonie et une complémentarité de nos énergies masculines et féminines, on les oppose dans tous les secteurs.
Vu sous cet angle, on peut donc constater qu’il nous faut remettre le moteur “de l’homme” en mouvement avant que les deux autres calent définitivement. Cette opération consiste à ascensionner comme l’indique le dessin.
En effet, quelle est la fréquence et donc la rotation du moteur quand ce dernier est quasiment arrêté ? Faible, me direz-vous. D’ailleurs quand il cale, on appelle ça la mort, mais avant on se fade la maladie quand il est dans l’agonie lente et douloureuse… d’un matériel en pleine dégénérescence.
D’ailleurs, on est très poétique et romantique à ce propos, car nous appelons cela la vieillesse. C’est vrai que c’est beau les rides, surtout quand c’est animé par des sourires et non des grimaces… de douleurs, d’incompréhensions ou de rhumatismes…
Donc ascensionner consiste bien à élever notre fréquence en faisant tourner le moteur plus vite. C’est pas vraiment difficile, il suffit d’arrêter de juger (pour éviter la confrontation avec la dualité) et de lâcher-prise sur tout ce qui nous ralentit. Voyez, c’est pas compliqué du tout !
Sur ce beau dessin, je vous ai aussi mentionné le 1er voile qu’il faut traverser pour être “couronné”. Ceci est aussi valable pour toute forme de vie en expérimentation dans la matière, c’est-à-dire ce premier trigramme de la densité.
Comme on peut s’y attendre, il y fait plus sombre qu’ailleurs, d’où cette notion d’ombre. Cette ombre provient surtout de la séparation d’avec l’autre trigramme, ce qui nous amène à être grandement des ignorants et des balaises en peurs diverses et variées…
Bref, tout cela pour dire que ça grince dans ce trigramme inférieur, car être au contact du moteur de la dualité dans la matière, ça fait dans le style du broyeur qui ne se pose pas de questions… Tout deviendra copeaux de toute façon ! (poussière tu redeviendras…)
Nous appelons cela la souffrance et on peut dire que l’on a de la voix dans ce chapitre-là, car, en vérité, nous avons tout fait pour… En effet, à la différence des autres formes de vie, nous sommes les seuls à nous être cachés de notre propre divinité en apposant le voile de l’oubli entre nos 6ème et 7ème chakras.
Dit autrement, les autres formes de vie peuvent connaître la peur mais pas la souffrance, car eux, ils sont pas cons… Ils sont venus nous accompagner en sachant pertinemment qu’ils pourraient nous donner un coup de main pour nous aider à jouer dans le noir. Et dire que l’on se croit supérieur !
C’est tout dire que l’on roule vraiment en sens inverse de l’ordre des choses. Mais bon, il faut quand même se dire que c’est pas n’importe qui qui va mettre la boîte de vitesse du Sans Nom à l’épreuve…
Pour faire cela, c’est-à-dire casser toutes les règles d’harmonie et d’amour, il fallait bien que l’on s’isole de notre propre divinité, sinon on n’aurait jamais eu le courage et l’audace de le faire en pleine conscience.
Voici pourquoi, à chaque réincarnation, on semble être tout nu et fragile devant ce monde, cette jungle ! Mais en fait, on est les plus coriaces et les plus prédateurs qui aient jamais existé dans tous les Univers !
On ne pourra en être fiers qu’à la seule condition qu’on arrive à survivre à nos conneries, et surtout à notre mental-ego qui en a profité pour prendre toute la place. C’est vrai que ce n’est pas évident de partager son lit double avec quelqu’un quand on a toujours vécu seul dans son grand lit…
Là, il va falloir un paquet de lâcher-prise pour accepter l’autre côté de nous-même que l’on a toujours voulu ignorer au nom de la raison, de la logique, et surtout aussi des magouilles que l’on ne veut pas mettre sur la place publique…
Partager son lit avec notre divinité n’est pas forcément évident, car nous, on a plutôt l’habitude de râler, de maudire les coups, de dénigrer notre prochain et de blasphémer autant qu’on peut, sans compter la souffrance qui nous tue et qu’on aime bien au fond puisqu’apparemment c’est la plus fidèle de nos créations…
C’est vrai que passer du moteur de la souffrance au moteur de la douceur, là où il y a de la lumière, de la connaissance et surtout de l’amour inconditionnel, c’est vouloir marier du blanc lumineux avec du noir carrément fade et tristounet.
Eh oui, écouter son cœur, c’est obligatoirement savoir donner sans marchandage. C’est faire confiance à un truc pas vraiment logique ou raisonnable. C’est aussi accepter que la douceur saura résoudre les conflits, et puis, surtout, c’est comprendre qu’en fait on ne connaît pas grand chose de la vraie vie…
Découvrir que communiquer c’est d’abord écouter (voir L’écoute intégrale, une utopie ? ), qu’aimer c’est d’abord s’aimer soi-même, et qu’ensuite il faut accepter avec humilité que nous sommes des ignorants de première…
C’est vrai, c’est dur de partager son lit, sa couche et donc son intimité avec la partie de nous-même que nous avons rejetée pendant des millénaires et des millénaires.
Les retrouvailles seront si grandioses qu’elles nous mettent les chocottes à fond. Nous n’avons pas vraiment peur de mourir puisque nous savons que notre corps mourra de toute façon un jour ou l’autre, même si on essaye de repousser l’échéance autant que possible.
Par contre, nous avons une peur terrible et abyssale de vraiment vivre. Oui, contrairement à ce que vous pouvez penser, le préhumain a une peur effroyable de découvrir la vraie vie, non pas celle de l’amour et du partage mais celle d’être en face de sa divinité, de son SOI.
En effet, il sait intimement qu’il faudra qu’il arrête de jouer à l’ignorant, car reprendre ses responsabilités engendrera automatiquement l’arrêt de ses minauderies appelées “traditions” ou “art de vivre”, et tout cela au nom fallacieux du plaisir.
Ascensionner n’est pas seulement une vue théorique d’élévation de fréquence, c’est aussi une mise en œuvre dans la densité qui obligatoirement va remettre en cause votre façon de vivre.
Outre donc la remise en mouvement du moteur de l’Être humain (le cœur associé au mental), le préhumain devra aussi en même temps franchir le fossé qui le sépare de sa véritable identité divine.
Dit autrement, même si vous êtes tout amour et toute douceur, il va falloir affronter votre responsabilité à reprendre votre véritable identité. Voilà en quoi l’ascension Urantienne est si particulière aux yeux de toutes les entités vivant dans tous les Univers.
Ce n’est pas une ascension simple que nous avons à faire, c’est une ascension double, et à ce titre, on peut comprendre que les réjouissances seront d’autant plus balaises que la difficulté aura été, elle aussi, balaise.
Bon, je n’ai pas prévu de tenue de pingouin pour l’occasion, car je sais que mon corps sera le costume lui-même et que sa radiance sera aussi pétillante que le blanc immaculé d’une chemise toute neuve, tandis que mon thymus scintillera comme un diamant arc-en-ciel tel un nœud papillon.
Alors maintenant que vous savez pourquoi le thymus est en forme de papillon, il faudrait peut-être le sortir de sa chrysalide afin qu’il s’envole vers votre divinité qui, elle, attend depuis des millénaires pour faire la fête !
Laurent DUREAU
Article paru à l’origine sur le blog 4D5D le 26 mars 2010 et réactualisé sur le blog 345D le 24 août 2012.
(1 commentaire)
paulette
24 août 2012 à 9 h 25 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
je decouvre un peu plus tout les jours qui a dit je sais je sais , au tournant de ma vie j ‘apprends encore merci laurent ‘G’Day Paulette ❓