Comme le montre cette humble photo prise par un ange récemment, il semblerait que mes délires commencent à être connus dans les milieux et cercles féminins assez fermés aux mises à jours des énergies christiques…
On peut donc en conclure que l’Ascension est bien ouverte à l’ensemble de nos frères et sœurs, beaux-frères et voisins y compris. Ça met du baume au cœur, mais que vais-je donc continuer à raconter pour entretenir la flamme de la curiosité ascensionniste ?
Hé bien, après mûrs roupillons, je n’en sais rien du tout, sauf que ça ne causera pas des élections… Ben oui, quand on ne sait pas ce que l’on veut, on peut toujours commencer par ce que l’on ne veut pas. C’est toujours ça de dégagé et puis ça laisse de la place à d’autres possibles !
Cependant un sujet me revient de plus en plus souvent en tête, c’est celui de nos frères intra-terrestres. En effet, a contrario de ceux qui nous viennent du Ciel, ils ont une calamité à supporter juste au-dessus de leur tête et je commence sincèrement à comprendre que leur “Service à la Vie” est d’un autre calibre que le nôtre.
Au vu déjà de tout ce qui se passe à la surface (pollution dans toutes les strates de vie, domination à outrance, non respect total face quasiment à toute forme de vie y compris à l’être humain lui-même sans compter la quasi permanence d’une pensée totalement erratique créatrice d’un chaos indescriptible à base d’un égo surdimensionné), ils doivent rayonner l’harmonie suprême. L’énervement n’est donc pas de mise pour eux.
L’une des 1ères choses qu’ils nous disent est que la fraternité commence par la maîtrise de nos effluves pour ne pas indisposer la vie de l’autre. Dit autrement : tant que tu ne seras pas foutu de t’aimer inconditionnellement et de faire le ménage chez toi, reste chez toi afin de ne pas contaminer ceux qui essaient de faire de même.
En effet, ils ont constaté que notre mental, avec sa volonté de pouvoir et de domination, est un véritable tortionnaire pour notre corps émotionnel. Ce dernier est littéralement balafré par tant de cicatrices ouvertes que le moindre mouvement engendre des miasmes de souffrances pas possibles.
Nous aimons dire, et surtout vivre, selon cette voie, car cela nous donne l’impression d’exister. Nous aimons être des martyrs et tout ça, c’est bien sûr la faute aux autres, à nos parents, aux illuminatis et à toutes nos vies antérieures. Alors on crie notre sentiment d’injustice et on veut savoir pourquoi; on veut savoir tout en refusant inconsciemment la vraie réponse car nous la pensons impossible. On n’est pas assez con pour ça !
En effet, il n’y a qu’un auteur à notre passé et à l’ensemble de nos vies antérieures : nous-même ! Oui, nous sommes l’auteur de tous nos scénarios et de toutes nos souffrances. Il suffit de nous regarder prestement droit dans les yeux face à un miroir et celui-ci ne fera que refléter sans état d’âme la vibration que nous dégageons…
Allez, soyez franc avec vous-même : vous trouvez-vous top à chaque fois que vous vous regardez dans la glace ? Pas vraiment n’est-ce pas, et pourtant personne n’est là pour vous influencer, sauf votre propre regard, sauf votre propre jugement, sauf vos propres croyances basées sur des illusions idéalistes décrétées par d’autres…
Oui, nous ne nous aimons pas vraiment du fond du cœur mais seulement du bout des lèvres, surtout quand le dernier rêve nous a plu. Mais si on sort d’un mini cauchemar, on peine à voir la tronche que l’on fait. Comme on dit, on se fait une raison et on enchaine la future journée avec des “on doit, il faut que, etc.” tout en essayant de se refaire un ravalement de façade avec les trucs qui soi-disant nous font plus présentable.
On dit que c’est pour soi (et c’est vrai), mais ça ne peut que faire du bien aux autres dans tous les cas. Ainsi selon l’épaisseur et le temps passé dans la salle de bain, on peut imaginer l’ampleur des travaux. Des fois, c’est surtout pour se retrouver avec soi-même, être peinard, et laisser la meute derrière la porte… C’est comme les toilettes mais pour le haut. C’est pour cela qu’on le met au singulier : faire sa toilette…
Puis, une fois sorti, on retourne au charbon où nous essaierons de notre mieux d’être civilisé afin de ne pas trop baffer ceux qui nous bouffent la vie. On les aime bien, mais comme ils sont totalement dans un égo prédateur d’une manière quasi inconsciente, on esquive au mieux les morsures autant verbales que comportementales.
Bref, le seul baume connu dans l’illusion de fraternité que l’on tente de maintenir entre tous s’appelle l’humour. Pas celui qui fait appel à la séparation (les blondes, les Belges, les Suisses ou toute autre insulte au respect de la différence) ou qui fait appel à la vulgarité, mais l’humour qui détend et qui fait que nous prenons assez de recul pour en rire.
Le véritable humour, celui qui guérit, c’est d’abord celui qui dénoue les situations pas très heureuses d’un claquement de doigt. Grâce à lui, et en une fraction de seconde, nous découvrons que l’enjeu du problème n’était qu’une illusion parmi d’autres. Ainsi, de temps en temps, nous arrivons à nous recentrer rapidement, mais l’humour est un art délicat au même titre que la manipulation de la nitroglycérine.
Un peu ça va, mais de trop c’est trop. Il faut donc savoir jongler entre le pince sans rire et l’inconstant, pour ne pas dire l’inconsistant. Je vois déjà fleurir dans les commentaires l’UN-constant et l’UN-consistant qui sont 2 qualités hautement appréciées par nos frères intra-terrestres parce que, justement, ce sont nos faiblesses principales.
En effet, puisque notre volonté d’être au Service de la Vie est faible et tremblotante, nous ne sommes pas dans l’UN-constance mais bien dans l’inconstance. Il en découle que nous sommes des mous de la volonté d’exprimer notre véritable identité divine qu’est notre SOI. On change donc d’avis comme de chemise dès la moindre difficulté.
De ce fait, notre consistance est ridicule au point d’être bouffée au petit déj des dominants comme un vulgaire yaourt sans vraiment de saveur. A lieu de faire dans l’UN-consistant, on fait dans celui qui n’ose se lever et marcher. On s’écrase et on se laisse mener par le bout du nez. Hé oui, si notre humanité en est arrivée là, c’est parce que chacun d’entre nous a plié du genou devant l’oppression.
Nous avons tous été d’accord pour nous laisser prendre dans les filets de la domination en croyant que nous serions assez fort pour tirer notre épingle du jeu (merci l’égo !) mais les cartes étaient déjà truquées d’avance par des civilisations nettement plus avancées dans ce jeu-là. Le résultat des courses, on le connait : on n’a plus un radis de Présence à nous-même.
C’est la raison pour laquelle notre premier regard du matin dans la glace est plutôt froid. Nous le savons intérieurement que nous nous sommes fait avoir et il nous semble si impossible de pouvoir redresser les choses que l’on courbe le dos pour une autre journée de galérien au profit d’un inconnu qui se goinfre sur notre renoncement à nous-même.
Alors que faire ? Arrêtez d’aller dans la salle de bain et de voir votre tronche du matin ! Voilà ce que je fais tous les jours ! Alors je me lève et vais vaquer à mes occupations sans me soucier de la tête que j’ai, et puis quand j’ai le temps ou l’envie en cours de journée, voire le soir, je vais passer au photomaton juste histoire de voir si l’abruti de service a le sourire aux lèvres…
Ainsi régulièrement, je m’étonne de ce que je vois dans la glace parce que je ne sens pas vraiment avoir cette tête-là. Il y a donc un décalage de plus en plus grand entre ce que je vois et ce que je sens être. Alors, en toute fraternité, j’accepte l’enveloppe de ce que je vois et je continue mon petit bonhomme de chemin sans me prendre la tête…
Je vis donc comme dans un rêve, car avez-vous déjà vu votre tête quand vous rêvez ? Non, pas du tout car les miroirs n’y existent pas tout simplement. Si cela était le cas, je peux vous dire que plus d’une fois vous auriez probablement été traumatisé par ce que vous auriez vu ! De l’autre côté, le miroir n’existe pas parce que l’égo n’existe plus. Il y a donc nettement moins de problèmes malgré quelques scénarios pas piqués des vers.
En effet, qu’est-ce qu’on nous demande exactement en cette période de profonde mutation de l’humanité ? Être nous-même, mais cela ne veut pas dire avoir la tête ou le corps que l’on aimerait avoir ! On nous demande de reprendre notre identité intérieure et de retrouver notre chemin du Service à la Vie. Il n’est écrit nulle part que l’on doit être présentable selon des critères préhumains !
Dans les années 1930, il y avait un style de beauté défini qui aujourd’hui ferait vraiment tache. Hé bien, c’est la même chose aujourd’hui. Votre façon de vous maquiller et de vous habiller ne rentrent pas dans l’équation de l’Ascension. Alors, vivez selon votre cœur et croyez-moi que le spectacle pour les “invisibles” sera nettement plus supportable.
Il vaut mieux être un super chauffeur souriant dans une caisse à bestiaux qu’un manipulateur égotique super fringué dans une Ferrari flambant neuve. Croyez-moi, là haut, le choix sera vite fait. Ils diront “donnez une nouvelle voiture à cette vibration heureuse et laissez l’autre continuer son chemin dans l’illusion du paraitre”.
Dit autrement, ce sont vos vêtements “intérieurs”de lumière et non vos vêtements “extérieurs” qui feront la différence. Une bonne vibration reste une bonne vibration et il en est de même pour la mauvaise : une mauvaise reste une mauvaise !
Alors, qu’est-ce qu’on s’en fout de la gueule qu’on a tant que l’on rit comme un enfant qui sait aller au-delà de l’illusion du paraitre !!! Ainsi, pour éviter d’éclabousser nos frères et sœurs de nos déséquilibres intérieurs, commençons à rire de nous-même et vous verrez que les autres se prendront la plus grande de toute les leçons sur l’illusion !
En effet, il est bien de dire que nous vivons dans un monde illusoire, la maya, alors pourquoi continuer à l’entretenir dès le matin en se regardant dans la glace ? Si vous ne pouvez pas vous abstenir de vous rafraichir le museau le matin, alors virez la glace ou planquez-la dans l’armoire !
Idem pour la balance !!! Ben oui, n’avez-vous pas remarqué que prendre votre poids vous mettra le blues de toute façon ? Alors, virez la pile ou carrément la balance et vous verrez qu’une fois cela fait vous rigolerez de votre poids puisque vous ne serez plus capable de dire où vous en êtes !
Commençons donc par virer tout ce qui nous tue la joyeuse dès le matin en allant à l’essentiel : se sentir bien et ne rien donner à bouffer à notre mental. C’est ainsi que progressivement votre bonne humeur reviendra de plus en plus souvent, et vous verrez que même avec une tête qui ne vous appartient plus vraiment, vous saurez rayonner de tout votre cœur.
A partir de là, votre quotidien changera parce que vous aurez lâché prise sur votre “image”. Qu’est-ce que l’image face à la joie ? Une illusion qui peine à voir tant elle nous saccage nos jardins intérieurs… Puissiez vous-même ouvrir le ciel qui est en vous sans se soucier de l’apparence de la montgolfière. Le principal c’est la légèreté de l’être et non la pub de votre égo.
Laurent DUREAU
Article paru à l’origine sur le blog 4D5D le 15 avril 2011 et réactualisé sur le blog 345D le 21 septembre 2012.
(2 commentaires)
paulette
21 septembre 2012 à 5 h 27 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
bonjour laurent .
vous etes tombe du lit ce matin ? cést bon pour moi . au moins je peux vous lire .
ces dernieres semaines ,non, vu qu’ils arrivaient a 18hres . a cette heure la . mes yeux sont deja en stand by . . dans cette article je m’y retrouve les w c sont dans cette salle de bain . entre autre le miroir est enorme . yep franchement ce nést pas heureux . ce que j’ y vois .. mais bon , on sý fait !!
et la balance …ca fait 40 ans que je monte dessus par habitude certainement , caR LE POIDS MONTE ET NE FAIS RIEN POUR QUÍL DESCENDE BOF . tout en ecrivant je ris de mes betises , sur ce heve a good day ❓
Nicole.A
21 septembre 2012 à 21 h 32 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
Merci Laurent pour ton humour.
Cela m’a toujours fait défaut car étant jeune chez mes parents c’était toujours très sérieux.!!!