J’apprécie comment les anciens sont capables d’inventer des nouveaux mots pour discuter de sujets qui fâchent sans pour cela perdre la face. C’est comme s’asperger de parfum pour tuer les odeurs qui suintent de partout.
Comme en France, on adore intellectualiser un maximum pour véritablement ne rien faire, on peut comprendre que le verbe ait son importance. Ça cocoricote un max afin de faire oublier qu’on a les pieds dans la mouise…
Alors, au pays des “droits de l’homme” mais aussi de la révolution de 1789 qui coupa toutes les têtes afin de mieux y voir, les mots comme anarchiste, révolutionnaire, anormaux, secte ou tout autre vocable associé est plutôt mal vécu politiquement.
J’ai donc gloussé à l’envie quand j’ai découvert la terminologie du déviant. Vous savez, celui qui dévie de la trajectoire et qui normalement devrait se prendre un mur, un fossé, un précipice ou une borne de radar à défaut d’une fourgonnette bleue… Lire la suite