N’avez-vous pas remarqué qu’au nom du plaisir, on a fait et on fait n’importe quoi ? On dirait que pour une petite jouissance locale, on est prêt à fouler nombre de nos principes “supérieurs”…
Oh, qu’il est bon ce chocolat ! Et hop! La tablette y passe ! Oh, que ce vin blanc est bon! Et hop! Le lendemain, on se rappelle que l’on a un cervelet. Oh, quelle est mignonne la mademoiselle! Et hop, le mensonge et la défiance nous attendent de retour à la maison…
Tout ça au nom de quoi ? Au nom du plaisir ! Mais c’est quoi ce bordel ? Qu’est-ce qui fait que cette tentation nous colle à la peau avec une telle acuité. Pire que la teigne elle-même !
Bon, je ne vais pas tourner autour du pot, car, bien que l’on connaisse l’endroit, jamais des tonnes de papier toilette ne seront suffisant pour nous laver de tous nos “péchés”…
Nos spiritueux de service parlent de péchés capitaux. Ils en ont mis 7 pour faire divin, mais moi, je peux dire qu’ils sont nettement plus nombreux. C’est une véritable armée, alors pourquoi ça ?
Bah, comme d’habitude, c’est simple… En effet, on est tellement dans le manque d’être nous-même que l’on se jette à corps perdu dans les miettes que l’on peut ramasser.
On est dans le cas typique des affamés de service du Divin. On est tellement à côté de nos pompes Divines, de notre êtreté, que tout ce qui peut ressembler à un quelconque plaisir potentiel nous attire comme une mouche sur du miel…
Et puis, il faut dire que sur Urantia, on est largement gâté puisqu’elle est la caverne d’Ali Baba, le coffre fort de toutes les formes de vie et d’intelligence qui traînaient dans le 7ème Super Univers.
On s’en donne donc à cœur joie à tout vouloir essayer, et comme on dirait, c’est normal d’être tenté puisque tout est la création du Sans Nom. Sauf qu’il était prévu au départ que l’on soit les gardiens et non les pilleurs !
Bref, on ne va pas refaire l’histoire (MOI et Moi, séparation, sabotage et coups tordus), mais si on essayait maintenant de revenir à notre état premier qui est celui d’être le gardien respectueux de tous ces trésors ? Possible, mais avant ça, il va falloir régler notre problème de faim…
Faim de quoi ? Eh bien, de tout, puisque cela fait des millénaires que l’on nous raconte que l’on est des moins que rien, des branques de première et que l’on vaut tout juste la nourriture que l’on mange !
Nous sommes issus du péché de chair. Nous sommes issus du péché du plaisir d’aller câliner l’autre pour se faire du bien. Oui à la copulation reproductive, mais non au retour à la jouissance du masculin-féminin retrouvé.
Oui, monsieur le pape, monsieur le curé, madame la nonne, heureusement que papa et maman étaient là, sinon nous n’aurions pas la chance de vous avoir comme instructeur et donneur de leçons…
Bref, si certains s’étaient effectivement retenus, probablement que le monde serait différent aujourd’hui. Mais bon, comme on a tous été au moins des curés et nonnes dans nos vies antérieures, on comprend mieux pourquoi on se jette dessus les plaisirs avec autant d’inconscience.
Nous sommes des puits de manque et notre mental-ego nous les tient royalement, et c’est pourquoi il nous domine avec autant de facilité, car il sait nous prodiguer les bons arguments au moment opportun.
Mais une fois la chose faite, on s’en mord les doigts. A cause d’une biture pas vraiment prévue (mais quand même prévisible), on a raconté ce que l’on avait sur le cœur à propos d’untel ou d’unetelle.
En clair, on a vidé nos poubelles et, tôt ou tard, il y a un éboueur local qui va utiliser cela contre nous et nous faire chanter. Je ne parle pas des illégitimes que l’on ne compte plus, ou des parties de jambes en l’air qui ont pourri des générations et des générations de couples.
Je passe sur tous ceux qui fument, boivent et se goinfrent au nom du plaisir alors qu’en fait ils ne font que fuir leurs véritables responsabilités. C’est si confortable d’être atteint d’une maladie et de s’en plaindre que d’avouer ce qui a mené à cela.
Tout est de la faute de la Vie, des autres, des systèmes et des contextes, mais en fait, nous n’osons pas nous avouer que nous sommes totalement responsable de cela.
Que ça vous vienne de cette vie ou des vies antérieures, une connerie reste une connerie, et la facture vous attend patiemment. Ne pensez pas que tout est gratuit et illimité et que l’on vous doit tout.
Vous découvrirez sur votre chemin vers l’ascension que tout est comptabilisé, que tout est archivé. Le monde de la dualité est un monde d’équilibre, et rien ne peut être planqué sous le tapis éternellement.
On vous pardonnera vos fautes, vos égarements, mais vous, en votre for intérieur, le pourrez-vous ? Oui, mais au fin fond de vous gît votre étincelle de Vie, votre étincelle d’Esprit, qui vous dira qu’il faut rendre à César ce qui appartient à César.
Pardonner, c’est accepter les faits et ne pas en faire une montagne, car vous savez que vous étiez en expérimentation et c’est normal. Le pot cassé est cassé et on ne va pas s’appesantir dessus, néanmoins vous êtes quitte pour le remettre en état.
Dit autrement, mieux vaut faire le moins de casse possible; alors, si votre mental-ego, au nom du plaisir, vous argumente à fond pour que vous franchissiez la ligne rouge, réfléchissez à deux fois.
Qu’est-ce qu’être un maître, sinon maîtriser celui qui nous fout dans la merde ? Qui est celui qui vous empêche d’être vous-même et de vous connecter à La Source ? Qui est-ce qui vous maintient dans l’état de manque ? Le curé ou la croyance que vous acceptez comme vérité ?
Reprenez vos responsabilités et vous verrez que la Vie vous soutiendra dans votre retour à vous même. Cette attitude vis-à-vis de vous-mêmes s’appelle la sincérité. Avec elle, vous avez accès à toutes les aides possibles qui sont là et qui vous attendent.
Alors, êtes-vous sincère ou préférez-vous maudire les évènements et pleurer sur votre sort à cause des autres ? Le problème est en vous et dans toutes vos croyances.
Il est normal d’avoir des croyances ou de se fixer des lignes de conduite quand on est sur le chemin de l’expérimentation, mais, in fine, ce sont vos choix. Rien ne vous empêche de changer les règles par d’autres règles plus élevées.
C’est qui qu’a dit qu’il fallait être juste du premier coup ? C’est qui qu’a dit qu’il fallait être parfait ? C’est qui qu’a dit qu’il fallait être pur ou qu’il fallait nettoyer nos péchés ? Ce sont toujours les mêmes… ceux qui vous mènent en bateau !
Vous n’avez de compte à rendre à personne si ce n’est à vous-même, et uniquement à vous-même ! Alors ne jouez pas l’innocente victime qui espère qu’on va la laver de toutes ses factures.
Non ! L’ascension ne sera pas l’opération du saint esprit qui va vous blanchir de tout et pour l’éternité. Certes, d’une certaine manière, ce fameux karma dont on parle ne sera effectivement plus de la partie, car nous ne serons plus dans la dualité.
Mais, cela n’empêche qu’il va falloir laver notre linge par rapport à nous-même. C’est comme dans le cas d’une faillite, on arrête les créanciers pour que vous puissiez vous refaire une santé, mais quand tout roulera de nouveau, ils se rappelleront à vous.
Tout est équilibre et tout ce qui gravé en vous se devra d’être revu afin d’être rééquilibré. C’est ainsi que vous irez voir vos frères et sœurs avec une profonde envie de régulariser avec amour et compassion les énergies bloquées.
Tout ça c’est normal, alors vu l’épaisseur du bouquin comptable, il est fortement recommandé d’arrêter d’écrire comme un fou sur les dernières pages, car vous croyez que le bouquin sera mis au feu après l’ascension…
Non, dans votre être, tout est gravé et rien ne sera oublié puisque vous êtes venu pour cela. C’est seulement qu’après, vous allez ouvrir les pages une par une pour en tirer la quintessence et découvrir les sagesses qui y sont cachées.
On est venu se faire graver le disque dur dans le jeu de l’expérimentation, mais maintenant il est temps de fermer les dossiers de l’ignorance et de se dire qu’il y en a un en nous qui va arrêter de se la péter, car il a fait du bon boulot en 3D mais la partie se termine pour lui en 4D5D.
Dorénavant, quand quelque chose vous tente pour vous faire plaisir, ayez le réflexe, en prenant un peu de recul, de découvrir quelle est la véritable motivation qui se cache derrière.
Il n’est pas interdit de se faire plaisir, mais quand cela tourne à l’entubage, ayez le réflexe annulaire car les hémorroïdes mentales, émotionnelles et physiques c’est quand même pas la joie.
Laurent DUREAU
Article paru à l’origine sur le blog 4D5D le 25 juin 2010 et réactualisé sur le blog 345D le 29 septembre 2012.
(2 commentaires)
Nicole.A
29 septembre 2012 à 22 h 02 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
Merci Laurent,
À l’avenir je ferai un petit tour d’horizon à l’intérieur de moi pour rectifier le tir si nécessaire pour ne pas me laisser tenté.
wosak pierre
1 octobre 2012 à 9 h 25 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
Né le 12.12.1945 je crois à la magie des chiffres et, être venu ici, pour voir la fin d’un monde et, non de notre Terre
J’ai eu à disposition trés tôt illuminations, extases, sorties de corps, etc, comme balises
pour recevoir avec Laurent, une partie de mes derniers enseignements, ses lumières
je suis serein, rien ne me défrise (boule à Z) et, je pratique souvent le lâcher prise
Merci Laurent pour tes enseignements, je fond littéralement, deviens liquide…
Pas étonnant que les choses te viennent, Laurent tu as une tête d’antenne, les yeux rieurs, une boule ronde et brillante à Z, un langage et des propos décalés amenant joies et gaité
Bref, on s’en fout pas se suivre tes cours. Bigs bisous, mais pas sur la bouche, les nanas oui, mais aprés c’est fini…