Impec, impeccab ou deux-peccab comme disait mon père quand on venait de terminer un bricolage où on s’était investi à fond dans l’instant présent en oubliant tout le reste. En effet, sur le moment, l’écoute de ce mot signifiait que l’on avait fait du bon boulot, ce que je croyais à juste titre.
Cependant, maintenant, à l’aube de 2012, ce mot a pris une signification beaucoup plus profonde, car il m’a remémoré aussi une époque très spéciale de ma vie où, justement, j’étais dans l’impeccabilité à chaque instant. Cela m’a procuré un état d’être si puissant que cela m’a permis d’atteindre un stade de cocréation si intense que même aujourd’hui, je ressens de la retenue à en parler.
En effet, à cette époque (et ça a duré pratiquement 6-7 mois), j’ai pu cocréer véritablement n’importe quoi, et surtout mes désirs les plus profonds. Il n’y avait aucune limite et cela a complètement dépassé l’entendement lui-même. C’était si hors norme que je n’en ai jamais parlé véritablement à cœur ouvert parce que je savais que personne n’aurait adhéré un iota à mes dires.
Maintenant, c’est différent, car les esprits se sont ouverts et, pour nombre de ceux qui sont sur le chemin, leur cœur est suffisamment ouvert pour accepter que l’on peut cocréer avec autant de facilité et de clarté tout ce qui est imaginable. Cette expérience s’est terminée, car je n’ai pas pu, à l’époque, vivre la vacuité totale du désir.
En effet, pouvoir réaliser tout ce que je voulais par le simple fait d’émettre une intention me vida de tous mes rêves les plus fous, et donc aussi de tous les désirs que je croyais totalement impossibles. Il arriva un moment où la boite à désir fut complètement vide, car même mon corps physique, dans ses performances, était au-delà de ce qui peut être connu du préhumain.
L’atteinte de cet état d’être, grâce à l’impeccabilité, n’était pas un contact avec une entité Lumineuse ou l’atteinte de la conscience unitaire. Non, c’était tout autre chose, car ce n’était pas un flash nirvanesque super boostant mais juste un ressenti permanent qui dura des mois et qui faisait que j’étais pleinement conscient de l’implication réelle et physique de la moindre de mes pensées.
A cette époque, j’étais loin d’avoir tout le bagage intellectuel de maintenant. J’étais loin de cette compréhension si claire des Espaces-Temps, des multidimensionnalités, des véhicules de Lumière et de la 5D à venir. En quelque sorte, j’étais à mille lieux de pouvoir mentaliser ce qui m’arrivait. Je l’ai donc vécu innocemment, même si cela a dérapé à la fin.
Hé oui, ce vide intérieur total du désir, de ne plus rien vouloir avoir, de n’avoir plus aucun manque, m’a totalement fait sombrer dans l’apesanteur du non-vivre. En effet, je sentais que plus aucun désir, et donc lien, ne me rattachait à cette incarnation physique, et cela fabriqua comme un véritable trou noir qui m’aspirait totalement.
Dans un réflexe de peur, et donc de survie physique, j’ai décidé d’enfreindre la règle de l’impeccabilité afin de créer une dissonance qui, je l’espérais, allait me remettre le pied à l’étrier. Ça a pleinement marché et j’ai donc pu quitter cet état de transcendance permanente pour continuer à être encore parmi les terriens. C’était en 1987, l’année de la 1ère convergence harmonique et j’avais 30 ans…
Consciemment, j’avais donc en quelque sorte remisé au placard la notion d’impeccabilité, car je savais où elle menait. Ceci n’empêcha pas un jour (2 septennats plus loin) de me retrouver dans la même situation, celle au bord du gouffre, où tout désir vous a complètement quitté. Seulement cette fois-ci, je ne me suis pas laissé embarquer dans ce vide intérieur totalement effrayant et désespérant.
Il m’a fallu en gros 2 ans pour me sortir de cet état qui est aussi connu sous la dénomination de “la petite mort”, c’est-à-dire celle où quelque chose en vous meurt, bien que votre corps physique continue à vivre. Ce fut une intense épreuve pour ma femme d’alors, car je pouvais passer d’un état éveillé à celui d’un mort total en quelques secondes.
Il me suffisait, pour cela, de fermer les paupières pour quitter instantanément mon corps physique et que ce dernier devienne comme celui d’un comateux total. Ma respiration devenait si imperceptible qu’il était impossible de savoir si j’étais vivant. Ma défunte femme eut donc de gros soucis, car elle savait que, par une simple pensée, j’étais capable de ne plus revenir, carrément.
Elle vécut donc des moments très difficiles chaque jour, car à chaque méditation ou à chaque endormissement, j’étais susceptible de ne pas revenir. Je lui envoie toutes les larmes de mon cœur pour m’avoir accompagné dans le franchissement de ce seuil où vraiment plus rien de la vie humaine ne vous retient. En sorte, elle a été ma gardienne afin que je puisse passer l’épreuve avec succès.
Puis quelques années plus tard, elle partit subitement, comme un maitre quitte son élève quand l’heure est venue. Ce fut pour moi une grosse épreuve, car j’étais justement resté sur Terre juste pour elle. Elle avait été le seul lien, la seule corde grâce à laquelle j’étais encore incarné. En effet, même quand j’étais en léthargie totale, je dormais sans dormir puisque j’étais pleinement conscient du moindre bruissement de ce qui se passait autour.
J’étais là, en conscience, sans être là physiquement. Ainsi quelquefois, mon envie de déconnecter de ce monde se rappelle à mon bon souvenir, et c’est là que je sonde les gens autour de moi pour savoir si je suis encore utile en ce monde. Les plus anciens de mes lecteurs savent que régulièrement, cela me tombe dessus et que c’est grâce à leur insistance (d’une certaine manière) que je suis encore là à taper sur le clavier.
Ainsi, l’autre jour, quand je lus dans un livre le mot impeccabilité, cela me fit comme un évènement déclencheur et me fit défiler devant les yeux cette époque si spéciale que j’avais vécu en 1987, en pleine convergence harmonique. Il devint clair d’un seul coup que ce que j’avais fait naturellement en suivant ma petite voix était en fait la route qui mène à ce que l’on vivra vraiment en 5D.
C’est alors que le 2-peccable de mon père me revint, et je découvris qu’il avait été un maitre lui aussi, et qu’à travers ce petit mot anodin qui nous unissait tous les deux, il se cachait un message subtil mais réel qui est celui dont je vais vous parler maintenant. Toute ma gratitude à cet être qui a su, à sa manière, planter une graine qui aujourd’hui est devenue un arbre.
Le 2-peccable est devenu le UN-peccable. En effet, quand il disait cela, c’est parce que physiquement nous avions été deux à être totalement investis dans l’instant présent, de tout notre corps, de tout notre être, de toute notre intelligence afin de converger vers une unité, un objectif commun et cela, quelle que soit la chose que nous faisions.
L’aspect matériel extérieur était sans importance compte tenu du ravissement que l’on ressentait à avoir été ensemble en Unité. Maintenant je sais que son 2-peccable avait une signification plus profonde. Elle était probablement aussi inconsciente chez lui, mais à travers lui, son Âme était en train de me faire vivre ce que voulait dire être totalement dans ce que l’on fait avec une intégrité totale.
En effet, l’impeccabilité vous amène inéluctablement à renforcer votre notion d’intégrité, votre mariage entre votre corps physique (et tous les autres corps) avec votre Être véritable. C’est l’alchimie du 2 qui devient 1. Il a donc fallu plusieurs décennies pour que je réalise que toutes les personnes que j’ai rencontrées dans ma vie n’étaient, en fait, que des maitres en puissance qui enseignaient inconsciemment les vérités de la loi de l’UN.
Ainsi, à chaque fois qu’il y a eu des bisbilles, ce n’était en fait qu’une mise en situation afin que j’aille chercher en moi, au plus profond de moi, la vérité essentielle qui est celle de la loi de l’UN. En ce sens, l’UNpeccabilité est l’outil, la voie royale vers la réunification entre tout ce qui est conscient et inconscient, entre ce qui est féminin et masculin, entre ce qui EST et ce que je suis.
L’impeccabilité, c’est donc de faire en sorte que votre attitude, vos sentiments, vos émotions, vos pensées, soient en accord avec les messages, ressentis et intuitions, que vous percevez en vous. Ainsi, fonction de la connaissance du moment que vous avez de l’univers, et donc de vos croyances conceptuelles, il vous suffit d’être en phase avec la véritable vibration qui est en vous.
C’est en sorte comme dire au masculin (à la matière) de rentrer en résonance avec le féminin (La Vibration intérieure). C’est alors que tout écart de conduite, c’est-à-dire tout écart amenant une dissonance entre les deux indique ce à quoi vous devez porter votre attention.
Cette attitude vous amènera donc à regarder calmement ce qui vous retient d’être vous-même véritablement. C’est en sorte comme si, à chaque fausse note, on découvre que notre maitrise de l’instrument est encore en progrès. Ainsi chaque fausse note n’est pas jugée comme une erreur mais comme un appel à peaufiner notre harmonie intérieure.
Vous comprenez que cela se fait en permanence, à chaque instant dans votre quotidien et non quand vous le décidez. C’est ainsi que je me rappelle combien à cette époque (en 86-87) j’étais super attentif à toute dissonance. J’en entrevoyais quasiment instantanément toutes les conséquences sur mon processus d’évolution intérieure.
Il me restait alors le choix de la décision : ignorer la dissonance et donc consciemment être responsable de ses conséquences ou, à l’inverse, relever les manches et regarder en face le problème que mon Âme (ou Soi Supérieur) me demande de régler. Bagarreur par nature (le Guerrier de lumière aime pourfendre les trucs qui l’embêtent), j’optais donc quasiment toujours pour l’engagement total de mes forces afin d’éradiquer avec célérité la source de la dissonance.
C’était donc jouissif en soi, car, d’une certaine manière, c’était comme jouer au chat et à la souris. D’un côté, mon Soi Supérieur et de l’autre, mon mental-égo ou personnalité. A l’époque, je ne mettais pas du tout ces étiquettes. J’étais donc un chat (qui ne savait pas qu’il en était un) et qui n’attendait qu’une souris se fasse entendre pour qu’il s’en amuse instinctivement, tout en sachant que cela sera son repas…
Le truc le plus génial dans tout ça, c’est que personne autour de moi n’avait idée de ce qui se passait en moi, en ma conscience. En clair, le chat pouvait chasser à mort tandis que tout l’entourage n’y voyait que dalle. L’avantage dans l’affaire, c’est que vous n’aviez aucun compte à rendre et que personne ne pouvait dire que c’était bien ou mal.
En clair, les souris n’avaient aucun apport d’énergie de l’extérieur. En effet, si vous commencez à mentaliser, intellectualiser et surtout argumenter avec les autres sur le bien-fondé de votre petite guéguerre intérieure, vous êtes assuré que les souris seront bien nourries et donc qu’elles se multiplieront à l’envi…
C’est donc dans un mutisme total (comme en pleine nuit) que j’ai pu, grâce à tout ce qui m’arrivait dans mon quotidien, découvrir les multiples facettes du mental-égo et donc le réseau de galeries communicantes des souris. Certes, avec le temps qui passait, mes compréhensions de l’univers changeaient aussi mais pas mon attitude.
Je fus donc, pendant des décennies, un observateur tenace, malgré l’attitude extérieure du chat qui glande et ronronne quand même. En effet, il y a en nous un “observateur” (le chat – notre conscience-vigilance) et un narrateur-causeur (celui qui cause toujours et fait ses petites affaires – les souris – le mental-égo) qui croit que la maison (notre corps physique) est totalement à sa disposition.
Vous imaginez bien que tant que vous laissez la maison aux souris, ce ne sera plus une maison au bout d’un certain mais une souricière où le nombre fera forcément qu’il y a des conflits et des intérêts à défendre. De ceux de la cave (1er chakra) et cela jusqu’au toit (7ème chakra), le bâtiment se trouvera délabré assez rapidement, car chaque acte de chaque souris pris isolément semble anodin mais à la longue le bâtiment complet s’écroulera…
On comprend donc mieux pourquoi notre corps vieillit aussi vite. Il n’y a que des rongeurs qui écoutent le narrateur-trompeur. Ainsi, la 1ère chose à faire, c’est de lui rabattre le caquet suffisamment afin que l’observateur puisse indiquer clairement l’état des lieux en chaque instant et le rapporter à son propriétaire légal qui est notre Soi Supérieur.
Ainsi toute déviance (même anodine en apparence) se verra dotée d’un coup de patte du chat. Cela peut-être un jeu au début, mais, au final, il faut que ce soit le chat qui décide de laisser vivre ou d’achever. Ceci dépendra uniquement de son discernement et de la faim ou pas qui le tenaille.
L’impeccabilité est donc l’art d’être en accord entre votre résonance intérieure et le bordel extérieur. En cela, l’impeccabilité vous force à devenir intègre, c’est-à-dire à sentir que vous êtes ce que vous êtes et qu’il y a une limite à la corruption (soit l’ajout de souris supplémentaires dans le bâtiment).
Cela faisant, ça vous amènera à respecter les autres souricières. On appelle cela le respect de l’intégrité des autres bâtiments. Sans eux, il n’y aurait pas de quartier et de ville, et donc aucune possibilité d’avoir une vie sociale. Certes, on n’est pas obligé de souscrire au programme de dératisation normatif communément accepté (le nettoyage social, politique et religieux).
L’impeccabilité entraine aussi le non-jugement de l’état d’entretien des autres souricières-bâtiment, même si cela vous affecte. Ainsi, si quelqu’un est en surpopulation, il suffit de ne plus lui ouvrir la porte en prenant de la distance. C’est cela être conscient du pouvoir de nuisance de ceux qui disent vous aimer et qui vous offrent des paniers de souris et de rats à tout va.
Éviter ceux qui vous bouffent la vie et qui détruisent votre paix intérieure revient donc à garder le calme à la maison en empêchant le narrateur-causeur-menteur de vouloir prendre la parole, car lui, il pense, réfléchit et ordonne. Préférez plutôt le côté zen et coulant du chat qui se dorlote et met au chaud là où c’est douillet.
Mais ne venez pas à penser que parce qu’il ne semble rien faire pendant le jour (le faire, le truc extérieur, les apparences), il ne fait rien pendant la nuit (l’intérieur, les voyages aux différents étages vibratoires et l’invisible car sans témoin). C’est connu, “quand le chat n’est plus là les souris dansent”…
Faites donc en sorte qu’au lieu d’aller voir chez les autres ce qui se passe, il reste chez vous à faire le ménage. Voilà pourquoi l’Ascension est un voyage strictement personnel et que personne ne peut venir bouffer vos propres cheptels de souris. Cependant, vous pouvez recevoir quelques informations complémentaires des autres chats afin de mieux faire le ménage chez vous.
Demander audience auprès d’un vieux loubard de chat (de gouttière ou pas) peut être utile pour améliorer l’efficacité de la chasse à la souris (à la dissonance). Son conseil sera ce qu’il sera et il vous faudra probablement l’adapter à votre propre bâtiment, car chacun de nous, chacun de nos bâtiments est unique, non pas seulement dans les matériaux mais surtout du comment s’est fabriquée la souricière-ratière.
En résumé, pratiquement, l’impeccabilité c’est :
– Chercher la lumière, comme ça vous pourrez roupiller plus longtemps, car vous êtes un chat qui dort le jour et si en plus les nuits sont courtes, c’est encore beaucoup plus cool, car moins de travail et donc plus de temps à se balader dans l’au-delà des autres dimensions. De plus les souris, c’est surtout la nuit qu’elles font leur job et elles n’ont donc plus beaucoup de temps si la lumière brille longtemps…
– Être honnête avec soi-même et ne pas vous laisser illusionner-bouffer par des souris habillées en chatte (elles essaient de vous mettre dans leur poche, mensonge à l’appui, bien sûr…)
– Faire de votre mieux en toutes circonstances, car en tant que chaton (ceux qui commencent sur la marche sur le chemin), il y aura bien des souris qui vous échapperont. Mais chaton deviendra grand, gros puis gras (pour cause de repas très copieux…) et ensuite il découvrira que le jeune n’est pas un mal…
– Évincer toute peur ou doute quant à vos capacités de chasseur, car le féminin sacré (la nature de votre Soi Supérieur) est d’abord fluidité, élégance, grâce tel un félin. Quand ça marche, ça danse, ça ondule, mais quand ça joue, les griffes sont bien présentes ainsi que sa détermination sans failles…
– S’assurer que vos croyances sont en accord avec le respect de toute forme de vie, ou l’intégrité des autres doit savoir ne pas effriter la vôtre. Un chat reste un chat, chacun a son ronronnement spécifique et tous les chats ne sont pas nécessairement noirs…
Voilà ce que je vous souhaite pour cette année 2012 : être impeccable dans ce que vous êtes, à chaque instant, et c’est dans cette clarté du faire et de l’être que les énergies cristallines sauront amplifier vos résonances intérieures sur les ondes de l’UN-ité où la conscience unitaire joue la meilleure mélodie qui soit : vote unicité !
Laurent DUREAU
Article paru à l’origine sur le blog 5D6D le 2 janvier 2012 et réactualisé sur le blog 345D le 9 novembre 2012.
(1 commentaire)
étoile du nord
13 novembre 2012 à 13 h 07 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
cala entre fortement en résonance avec le 5 accords toltèques que je suis en train de réécouter en ce moment
merci Laurent