Plus nous approchons les nouvelles énergies (cf Elles sont là devant nous et qu’allons-nous en faire ?), et plus nous ressentons une sorte d’hyper-sensibilité. C’est normal dans un sens, mais d’un autre côté, beaucoup sont déstabilisés et se sentent désemparés.
En effet, cet apport supplémentaire d’énergie amplifie tout autant les côtés non maîtrisés de quelques-uns de nos travers de la 3D. Je m’en vais donc vous dire d’où proviennent ces désagréments.
Dans le monde de la 3D dans lequel nous sommes venus faire nos expériences afin d’enrichir la bibliothèque des pistes d’évolutions possibles, nous nous sommes mis un second voile d’oubli sur l’autre voile d’oubli.
En clair, le 1er oubli a consisté à nous couper de notre sensibilité angélique, c’est-à-dire de ce qui nous coupe de nos origines célestes (et de la compréhension qui va avec).
Le second voile d’oubli fut celui de notre propre divinité. Dit autrement, dans le 1er cas nous aurions été des animaux mais toujours en contact avec l’univers et ses lois divines.
Dans le second cas, nous sommes devenus des orphelins de la divinité et du langage universel. Seuls et paumés dans un monde peu compréhensible, nous sommes devenus des gens incontrôlables pour ne pas dire des bêtes…selon notre langage.
En clair, sur la 1ère souffrance nous continuons à rajouter de la souffrance. C’est comme si, sur une brûlure sévère, nous continuions à nous gratter la peau d’un quelque chose qui nous démange.
La croute réparatrice est systématiquement ôtée avant qu’elle puisse oeuvrer. Vous voyez un peu le problème. Nous sommes des écorchés vifs qui continuent à gratter, à piquer, à marteler les zones de souffrances déjà endolories.
Le résultat ne s’est pas fait attendre ! On a été dans les extrêmes, tout en sachant que nous sommes dans l’expérimentation de l’obéissance ou de la rébellion (cf Libre arbitre: croyances et incompréhensions).
En clair, en premier, on accepte la douleur et on pleure sur notre sort de toutes nos larmes, d’où ces innombrables pleurnicheries, ce sentiment d’être le souffre-douleur de base, et surtout cette idée fixe que les autres ne peuvent avoir eu autant de souffrance à l’intérieur d’eux.
Ce symptôme fort répandu a été allègrement exploité par l’ego afin de faire et d’expérimenter des voix d’expressions pas très divines. C’est du style, tu m’as insulté alors je vais te tuer. Et puis, si ce n’était pas possible sur le moment, on y allait dans ‘la vengeance est un plat qui se mange froid”…
Bref, je ne vais pas aller dans les détails, car nous sommes tous au courant des tristes mais humaines réactions du quotidien. Avec tout cela, on peut comprendre que la vie est loin d’être un fleuve tranquille…
Maintenant, en second, si l’on passe du côté de la non-acceptation, celui de la rébellion, point besoin de faire un grand tableau pour découvrir les boucheries, les révolutions et les guerres, sans oublier les fosses communes.
En résumé, que l’on soit dans l’acceptation ou le refus, le résultat est le même. On tue d’abord et on cause ensuite. On insulte parce que l’on s’est senti offusqué. On bafoue parce que l’on pense que ce n’est qu’un juste retour des choses. Tout est parfaitement normal… en ce monde de 3D.
Oui mais voilà, nous sommes appelés à changer de dimension (cf 3D, 5D, c’est quoi ce bordel dimensionnel ?), mais aussi de point de vue, de point d’observation et donc de réaction. Or, que constate-t-on ? Une duplication du schéma de la 3D du grand brûlé qui trouve absolument normal de continuer à y aller du lance-flamme au nom de prétextes absolument ridicules.
Je vais en citer quelques exemples et, grosso modo, nous allons tous nous y reconnaître un peu, beaucoup, passionnément… Pour éviter toute attaque personnelle envers les lecteurs de ce blog, je vais citer tout simplement les genres d’agression que je reçois régulièrement, soit via les commentaires, soit directement par email.
Ne vous sentez pas visés, car, en fait, nous sommes tous dans le même cas de situation tous les jours quand nous sommes au contact de ces “attardés” de la 3D. Bien, commençons…
1 – D’où tiens-tu ces informations ?
A franchement parler, la question semble anodine, mais à y regarder de plus près, on comprend vite la vraie question: “Pour qui te prends tu ?” Vous pouvez donc constater où se situe le problème… sans parler de l’agressivité planquée derrière cette banale question.
2 – Tu fais ça dans quel but ?
Là, on joue sur l’étonnement, parce qu’en 3D quand quelqu’un donne c’est forcément pour t’arnaquer. Il y a donc anguille sous roche…
3 – C’est normal de se préoccuper des autres, ou de ses animaux, non ?
En clair et dit autrement, “Qu’est-ce tu te mêles de mes affaires !”. J’ai bien le droit d’ingérence dans la vie des autres, et encore plus de sur mes animaux que j’aime…
Bon, je ne vais pas continuer, car malheureusement la liste est assez longue et je ne désire pas vous mettre le blues, car, que l’on en soit conscient ou pas, tous les jours nous faisons des réflexions de ce genre…
Le but n’est pas de juger pour ensuite crucifier la personne qui nous a lâché son adrénaline avec plus ou moins d’arrondis. Non, c’est de comprendre que nous fonctionnons encore sur un processus de défense, sur un processus de survie qui n’aura plus vraiment court en 4D5D.
Cette hyper-sensibilité est un vrai cauchemar pour celui et celle qui désire sincèrement être dans un monde d’amour. Non, pas l’amour du préhumain qui n’est que s’accaparer les énergies des autres (cf Quand l’amour humain évoluera).
Être à l’écoute de quelqu’un ne veut pas dire se préoccuper de lui. Car si vous pensez normal qu’il faille que vous vous préoccupiez des autres, cela veut dire que vous n’avez qu’une confiance très relative en ce qu’ils sont capables de se débrouiller seuls.
Vous pensez qu’ils sont des mauviettes, des faibles, des “c’est pas de leur faute”, parce que vous vous sentez plus fort, plus expérimenté, plus intelligent. Dans ce raisonnement, vous pouvez voir que c’est votre petit mental-ego qui mène la danse, car lui, au fond, il ne veut pas que les autres, sur lesquels vous avez un regard, évoluent.
S’il évolue, il ne sera plus sous votre contrôle et vous allez donc en baver tôt ou tard. Alors, avec des “je t’aime” on manipule l’autre “aimé” afin qu’il reste aussi con qu’avant, aussi prisonnier qu’avant, aussi docile que possible qu’avant.
Oui, pour une fois, j’ai décidé de vous rentrer un peu dans le tas pour vous faire découvrir que l’on est loin d’être des enfants de cœur et que l’habillage 4D5D via des airs de fraternité et de partage est en fait emprunt de vieux conditionnements de la bonne vieille 3D.
Prendre conscience que, dès que l’on sent une offuscation (quelle qu’en soit son degré), cela veut dire que nous avons touché une zone sensible où notre mental-ego a été titillé (cf Ô miroir, dis-moi qui je suis ? 2).
Alors, comme dit dans L’amour Christique simplement expliqué, apprenons à utiliser le côté noir avec son complémentaire pour tourner cet handicap en une force motrice vers notre véritable nous-même.
Retirer toutes les brindilles 3D de notre être est une attention de tous les instants. Cette vigilance, et surtout cette écoute de nous-même, nous permettront de ne plus envoyer des flèches aux autres.
Et si l’on n’envoie plus de flèches (ou presque plus), il est évident qu’il y aura moins de morts, moins de cadavres, moins d’estropiés autour de nous. Les autres ne sont qu’un miroir de nous-même.
Alors, que pensez quand quelqu’un dit que je suis un arrogant. Est-ce moi, est-ce lui ? En tout cas, tout ce que l’on peut dire, c’est qu’un phénomène de résonance a eu lieu. L’un a amplifié ce que l’autre possédait en lui.
En clair, quand quelqu’un me dit que je suis arrogant, je sais ce qui se cache en lui mais qu’il n’a pas encore découvert. Quel traumatisme a-t-il eu à ce propos dans cette vie ou dans ses vies antérieures ?
On ne hurle que lorsque quelqu’un touche à une de nos blessures encore ouvertes.
Elle n’est pas encore cicatrisée. Alors, par ce recul à nous-même, nous comprenons que ce n’est pas l’autre qui nous fait du mal, mais que c’est nous-même qui ne pouvons voir la réalité en face.
Ce qui embête nos copains les anges (avec tous leurs confrères – cf Qui sont nos anges ? ), c’est que l’on peut à peine nous toucher sans qu’on hurle au loup dans la microseconde suivante. Notre hyper-sensibilité et l’autre qui vient avec, l’hyper émotivité, ne sont que des reliquats de la 3D.
Vous savez, il y a encore des reliquats de la guerre froide, mais nous, c’est des reliquats d’une expérience très très chaude. Et si on se refroidissait un peu afin de connaître enfin cette paix si douce d’un amour absolument inconditionnel ?
Et si nous arrêtions de renvoyer la balle à l’autre ? Serait-ce si difficile que cela de ne plus monter sur ses grands chevaux pour un oui ou pour un non ? Vous n’en avez pas marre d’être offusqué, attaqué et de vous sentir obligé d’en remettre une couche ?
On est loin d’être des saints, alors si vous commenciez à prendre vos responsabilités en arrêtant de jouer ces trucs de gamins qui se croient tout permis.
Nous savons tous que nos pensées forment des égrégores d’autant plus puissants que nous y mettons nos émotions, alors pourquoi continuer ce jeu alors que nous voulons tous enlever cette chape de plomb qui pèse sur la Terre ?
Il faudrait peut-être aligner nos actes avec nos véritables désirs. Logique, n’est-ce pas, et pourtant, chacun d’entre nous, se complait à dire qu’il est un incompris et que sa sensibilité le fait souffrir.
On est tous dans la même friteuse, et l’huile n’est pas plus chaude à un endroit qu’à un autre. Alors, abandonnez l’idée que vous êtes trop sensible pour vivre en paix dans ce monde.
Tous les aspirants à l’ascension sont ceux qui comprennent que le simple fait d’ôter le voile de l’oubli quant à leur divinité (et à leur puissance retrouvée) implique d’abandonner ces réflexes de survie appartenant à la 3D.
Soyez sensible mais plus hyper-sensible, notamment dans l’émotion, sinon vous allez vous faire méchamment court-circuiter par rapport à tout ce qui va se passer dans les temps proches.
Arrêtez de pleurnicher sur “mes enfants vont-ils mourir, mes parents, ma famille, mon chat, etc.” quand Urantia Gaia ascensionnera. Avez-vous si peu confiance dans les anges, dans la puissance du Sans Nom ? Où est votre véritable foi ?
Je le répète encore : l’ascension est une affaire strictement personnelle qui aura une influence collective. Alors arrêtez de vous soucier pour les autres, car cela exprime clairement que votre mental-ego est toujours aux commandes.
Lui, il a peur de perdre la partie, alors il vous entraîne dans des schémas comportementaux qu’il connait bien afin de continuer à vous dominer. Voulez-vous vraiment mettre fin à sa tyrannie ?
Pour cela, écoutez-vous et regardez combien vous êtes encore sous son emprise et ne lui faites aucun cadeau pour le remettre à sa place. Et puis, abandonnez définitivement l’idée que vous allez le tuer.
C’est totalement idiot (et très dualiste) de croire que vous pouvez tuer votre ego. C’est comme si vous disiez que vous voulez tuer votre âme ! C’est tout bonnement impossible, car votre ego est aussi indispensable que votre cœur qui bat dans votre poitrine.
Il faut simplement le remettre à sa place, car c’est sur notre commande expresse qu’il est devenu un tyran. Sans lui nous n’aurions jamais pu expérimenter la chute. Il a été le plus fidèle ami et partenaire de cette expérience.
Il est simplement temps de le remercier avec beaucoup de gratitude et d’amour, et vous verrez que vos schémas comportementaux deviendront beaucoup plus vite modifiables.
Plus vous essaierez de le tuer et plus il se défendra. Et donc plus vous persisterez dans votre hyper sensibilité et votre hyper émotivité. Vous savez, on ne reçoit que ce que l’on sème, alors si vous souffrez, vous savez maintenant qui en est à l’origine : vous-même !
Le monde ne vous renvoie que ce que vous y projetez.
Il est donc temps de changer votre fusil d’épaule, car le monde de la 4D5D va vous renvoyer encore plus vite tout ce que vous pensez, méditez ou hurlez. Personne ne pourra vous venir en aide à ce jeu-là.
Au plus, vous aurez un brin de compassion de la part de ceux qui ascensionnent, mais si vous vous attendez à ce que le monde pleure sur votre sort afin d’être aimé, vous êtes mal barré…
Faites alors comme sur un voltmètre, changez de gamme (ou de calibre) en fonction du signal qui vous passe entre les oreilles. Soyez l’observateur de vous-même, et vous comprendrez vite dans quel sens il faudra tourner la molette (dans le sens amplification ou le sens réduction).
Devenir un maître n’est autre que de savoir jouer de la mollette. Alors, si vous êtes sensible, utilisez cette capacité pour vous connecter aux anges et aux lois divines, et puis blindez-vous quand vous êtes connecté aux tribulations de ce monde. Ça s’appelle de la sagesse, tout simplement !
Je rappelle que sagesse vient du grec sophia et veut dire : être en équilibre ou savoir être heureux. Alors faites en sorte que les plateaux de la balance ne basculent ni trop à gauche, ni trop à droite. Ah, rappelez-moi, c’est quoi déjà la voie du milieu ?
Laurent DUREAU
Article paru à l’origine sur le blog Booster Votre Influence le 26 août 2009 et réactualisé sur le blog 345D le 23 août 2012.
(2 commentaires)
Lily
23 août 2012 à 9 h 22 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
Ce sont les anges qui vous ont dicté ce texte afin que je le lise ;-)))
C’est exactement ce dont j’avais besoin ce matn, après toute une nuit à me triturer les méninges……Hyper sensibilité oui, qui me tiraille et m’emène sur la pente diabolique de la névrose et de l’angoisse…..
Merci pour ce que vous écrivez tous les jours……C’est une grande aide pour moi
Je vous souhaite de continuer
Belle et lumineuse journée
Lily
kamala
23 août 2012 à 23 h 27 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
Laurent c est une loupe … ! MERCI