Pour faire suite au 1er article, voici la continuation d’un délire à propos de l’ego et du cœur. On peut vraiment dire que cela va être un sujet sérieux d’étude, et surtout de mise en œuvre.
En effet, prendre conscience de nos fonctionnements de 3D, c’est déjà faire un grand pas vers notre nouvelle manière de vivre en 5D. Après, le yapuka pourra rentrer en action !
Pour ne pas trop me répéter (pourtant j’ai l’impression que je ne fais que ça !), on a vu que l’ego n’est, en fait, qu’une montagne de peurs qui a les pieds dans la flaque du doute, d’où son obsession à vouloir toujours paraître ce qu’il n’est pas réellement.
Par contre le cœur (voir Chakra du coeur et confusions courantes), s’il a une pensée d’une certaine manière, ne pourra jamais avoir de doute car il est archi-binaire par conception. Il est si simple que même le doute ne peut s’installer.
Je suis sûr que, de temps en temps, quand vous vous sentez centré en vous, la petite voix ou pensée du cœur est d’une limpidité cristalline. C’est tellement de l’évidence que ça en fait mal aux tripes.
Ces moments de clarté sont comme un beau soleil rayonnant, comme une éclaircie miraculeuse dans le ciel voilé et gris de la 3D. C’est quasiment du pur bonheur où l’on ressent enfin ce que ça veut dire d’être.
On sent que cela ne passe pas par la tête. On sent comme si ça venait des tripes mais ça ne vient pas des tripes. Et puis aussi, on sait que ça ne vient surtout pas du bocal à poissons rouges.
Dans ces moments trop peu nombreux pour l’instant, on sent que cette évidence ne cherche à prendre avantage sur quoi que ce soit. Ça pue la liberté d’être à plein nez, et ça ne demande rien en contrepartie.
Juste le fait de sentir que c’est ça et pas autre chose nous comble d’une forme de bonheur qui fait que, d’un seul coup, tous les problèmes et tracas se retrouvent comme effacés de l’écran de la conscience.
C’est du pur bonheur et l’on aimerait que ça se renouvelle plus souvent, mais comme ce n’est justement pas commandable par le mental, on se dit que ça reviendra quand ça reviendra… et pis c’est tout !
Ça s’appelle être soi-même au sein du Cœur. Dans ces moments-là, on se sent comblé et, bizarrement, on n’a plus du tout l’impression d’être seul. On se sent comme relié à tout comme à rien.
On se sent comme un gland (c’est le mot qui me vient). Ni glandu, ni glandeux, ni en pleine glandouille, mais juste comme un gland parmi probablement des tas de glands… C’est con, mais ça fait du bien !
Par contre, c’est là qu’on mesure combien notre ego est infoutu de nous combler de cette manière. Il s’y essaie en permanence mais cela reste tout illusoire, tout éphémère.
Sur le moment, on semble satisfait mais aussitôt le “ça fait du bien”, on repart illico presto pour une autre satisfaction. C’est comme une course sans fin, comme une insatisfaction permanente, comme un puits sans fond.
Des fois, on se dit que cette fois-ci ça va durer mais, tôt ou tard, patatras tout se casse la figure. Le rêve était trop beau ! Hé oui, la vie étant changement, notre pauvre ego a du mal à suivre pour tenir l’équilibre…
Par contre, quand on est centré dans le cœur, on s’en fout de tout ça. On savoure sur l’instant à fond puisqu’il n’y a pas de projections sur le futur. On prend comme ça vient, tout benoitement.
Alors, au lieu de vouloir courir après le nirvana, le 7ème ciel ou tout autre état de bien-être, comme le fait notre ego, le cœur se la joue cool à fond. Il prend comme ça vient et se dit “c’est”.
Si c’est du bon, tu glousses et si tu glousses pas, tu passes ton chemin ! Voilà la philosophie du cœur.
Ça, c’est le meilleur mantra de toute la Création ! C’est vrai que pour les intellos, ça va vite tourner en rond parce qu’avec une telle simplicité, même une amibe pourrait comprendre. D’ailleurs, elle n’a pas besoin de comprendre puisqu’elle le fait déjà !
On voit donc que, par cette attitude, vous n’allez pas gravir des montagnes mais plutôt suivre naturellement la pente, la ligne de moindre résistance, la ligne de la simplicité, la ligne de la facilité intérieure parce que si c’est à l’extérieur (en 3D) ça va être craignos très rapidement pour vous.
C’est ce que fait l’eau en permanence, et elle ne se pose pas la question du « comment monter au ciel ». Elle est, et elle transporte en elle toutes ses richesses, comme nous le faisons à chaque réincarnation.
Arrêtons donc de vouloir monter au ciel par la volonté, ou d’avoir à gravir une montagne, car ainsi nous allons à l’opposé du véritable mouvement de la vie. Ce n’est pas en résistant et en voulant qu’on y arrivera, au Ciel.
C’est plutôt en ayant confiance en notre petite voix. En l’écoutant, nous allons alors suivre un chemin plus doux, plus naturel qui fera que la Vie pourra enfin se révéler à nous dans sa manière la plus douce.
Imaginez combien une goutte d’eau a d’expériences entre le moment où elle tombe du ciel et celui où elle y retourne. C’est absolument fantastique tant les voyages peuvent être différents !
Vous pouvez donc en conclure que tant que vous ferez quelque chose qui sera issu d’une réflexion, d’une cogitation, ou de toute autre manière issue de votre mental-ego, vous serez probablement à côté de la plaque.
Le cœur ne pense pas, et pourtant c’est lui qui vous dira si c’est bon pour vous ou pas. C’est lui qui vous prendra la main pour vous amener à ce que vous devez vivre, car à travers votre cœur c’est votre âme qui vous parle…
Exit donc tous les trucs tordus élaborés par votre ego-spirituel tout particulièrement. Exit toutes les projections qu’il se fait parce qu’il a lu ceci ou cela, ou parce qu’il aura placé telle étiquette sur tel ressenti.
Nous ne pouvons réellement imaginer le Nouveau Monde qu’en ressentant en nous ce qui nous fait du bien. Par les lois d’attraction et de résonance, nous allons directement aller là où nous devons aller.
En étant à l’écoute de nos impulsions, de nos intuitions, de nos ressentis, la synchronicité s’installera dans notre manière de vivre au point de nous rendre la route encore plus légère, plus fluide, plus simple.
Notre ego, par son mode de fonctionnement du bien et du mal, ne fait que se fourvoyer dans une dualité dont il ne pourra jamais s’extirper. Il est pris à son propre piège.
Par contre, le cœur, n’étant pas dans le jugement et la comparaison, regarde aussi bien le mal que le bien. Il voit d’un même oeil les deux car il a dépassé cette vision dualiste. Il est au-delà.
Dit autrement, le cœur ne peut faire de mal puisqu’il ne compare pas au bien. Il fait et vit ce qui doit être fait en toute humilité. Alors si vous vous surprenez à vouloir faire le bien, sachez que vous êtes encore dans votre mental-ego tout bêtement.
Quand vous aurez vraiment lâché votre vision du bien et du mal, vous sentirez vraiment la différence. Ainsi un chat redeviendra un chat, une baffe une baffe et une sourire un sourire.
Votre sincérité à exprimer ce qui se passe en vous sera le gage d’une transparence à vous-même et aux autres. Faites-le innocemment et sans attente, et l’humilité viendra vous embrasser les pieds.
En effet, la partie la plus hargneuse de votre mental-ego est ce qu’on appelle l’ego-spirituel. Ce dernier est vraiment le plus grand poison qui peut vous parcourir les neurones car il est le top du top de l’illusion.
L’ego-spirituel est ce qui a vraiment fait le plus de mal à l’humanité. Son expression la plus visible et la plus meurtrière s’appelle la religion, puis elle a été suivie par le politique, et enfin par l’économique.
L’ego-spirituel pense qu’il a raison, et ça crie si fort qu’il est prêt à tuer pour avoir raison. Il suffit de lire quelques commentaires sur ce blog pour savoir ô combien c’est vrai.
L’égo-spirituel est le premier poison de l’humanité et il se trouve dans toutes les boites crâniennes des préhumains. Ce sera celui qui donnera le plus de fil à retordre à tous les prétendants à l’Ascension.
L’ego-spirituel ne voit qu’à travers sa lorgnette, toute ratatinée qu’elle soit. Il est profondément “égoïste” malgré toutes les pommades pour nous faire croire le contraire. Il projette l’altruisme extérieurement, car intérieurement c’est exactement l’opposé.
Par contre, le cœur, parce qu’il n’a aucune volonté de tirer avantage de quoi que ce soit, est vraiment altruiste par nature. Il donne pour donner sans aucune idée de retour quelconque. C’est une démarche naturelle pour lui.
Cependant, cela n’empêche pas au mental de savoir qu’il y aura un retour d’une manière ou d’une autre parce qu’il connait les lois de réciprocité. Et très probablement il essaiera de faire ses petits calculs en conséquence.
C’est normal puisqu’il est un parasite, mais ne vous arrêtez pas à cela. Alors si vous voyez qu’après “une action de grâce” (action venant du cœur ne demandant aucune contrepartie) votre mental commence à mouliner, pensez tout de suite à autre chose afin de le couper dans son raisonnement.
Cela m’arrive très régulièrement de le renvoyer chez sa mère dès que je sens que ce parasite essaie de tourner à son avantage quelque chose que j’ai donné sans même y avoir pensé.
Je dirai même que c’est lui qui se prend le plus de baffe. Mais bon, à la longue, il reste de plus en plus à la niche et cela me va très bien. Vous rencontrez probablement ce problème régulièrement, et c’est normal pour toute personne qui est sur la voie du retour au cœur.
Il est donc normal, absolument normal, que vous allez découvrir de plus en plus que vous fonctionnez sur le principe de l’ego. Ne vous culpabilisez en rien et n’ayez aucun remord à ce propos puisque c’était l’expérience que nous avions à vivre.
Soyez simplement de plus en plus lucide par ce qui vous anime véritablement. Caillou après caillou, vous allez déconstruire la montagne de l’ego-menteur, de l’ego-usurpateur, de l’ego-dictateur. Le temple de l’illusion redeviendra poussière, cailloux et gravats…
Actuellement, la majorité de nos actions proviennent de l’ego mais, progressivement, elles seront remplacées par celles du cœur. Ainsi, si vous sentez de la contrainte, c’est que ça vient de l’ego car le cœur ne contraint rien ni personne. Lui, il EST.
Le cœur est patient tandis que l’ego ne l’est pas.
Le cœur ne s’irrite pas et ne se met donc pas en colère.
Le cœur ne jalouse pas car il n’est pas dans la comparaison.
Laurent DUREAU
Article paru à l’origine sur le blog 4D5D le 6 septembre 2010 et réactualisé sur le blog 345D le 20 août 2012.