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Les 5 émotions primordiales de l’être humain

 emotionsJe ne cesse de dire que l’être humain est une “machine” complexe à appréhender dans son fonctionnement, pourtant au départ tout est simple et pas vraiment compliqué !

Trop de savants se sont penchés sur lui et ont projeté leur ignorance à travers des théories de plus en plus compliquées et incompréhensibles. Noyer le poisson dans l’eau n’a été que ce qui leur a permis de gagner leur vie.

En effet, l’expérience humaine n’est que l’expérimentation de l’interaction de 5 émotions primordiales qui viennent s’associer ou se repousser selon les 7 plans d’harmonisation que j’aborde régulièrement sur mon blog.

Chaque émotion prise séparément n’est pas compliquée en elle-même, mais souvent notre incompréhension à son égard vient troubler notre attitude quand elle se présente à nous.

Nous allons voir que si chacun d’entre nous remettait en place sa compréhension de ce qu’elle est véritablement, nous nous donnerions bien plus de chance pour être épanoui et en bonne santé.

Par cette non compréhension de chacune d’elles, nous allons les transformer en poison violent qui, in fine, nous détruira, sans compter les souffrances qui y seront rattachées. A ce niveau, on est vraiment des bœufs !

Une émotion est, en fait, un type d’énergie qui cherche à nous faire avancer. Dans le mot émotion, il y a motion qui vient de mouvoir. Une émotion est donc quelque chose qui fait bouger…!

Il est donc naturel et normal que chacune d’entre elle nous pousse à l’éviter car après tout qui aime le changement ? Il vient donc à l’esprit qu’il vaut mieux en avoir une image positive plutôt que négative.

Commençons donc par la première, tout en sachant qu’il n’y a pas d’ordre d’importance. Isolément, chacune est entière en elle-même et se suffit à elle-même. Par contre, leur interaction va fortement contribuer au résultat final.

LA PEINE
Il est normal de ressentir de la peine, car cela correspond à une séparation que nous ne désirons pas. C’est une émotion qui surgit pour nous indiquer que nous allons être séparés de quelque chose dont nous ne voulons pas nous séparer.

Cela peut être un proche, un parent, le conjoint, un enfant, etc. La peine s’exprime souvent par la tristesse d’avoir perdu quelque chose, et pas forcément de quelque chose de vivant.

Vous pouvez être peiné de ne plus avoir votre permis de conduire, de ne plus pouvoir mettre votre dernier jeans, d’avoir loupé une occasion d’acheter une super promo, etc.

La peine est donc un feedback utile et il est bien de pouvoir passer à travers quand cela arrive. Réprimer cette émotion vient tôt ou tard à devenir une personne dépressive.

La peine est dépression car elle installe un vide. Ne pas le reconnaître, c’est refuser un rééquilibrage des pressions intérieures et extérieures. Il est donc évident que chaque dépression non régulée ne fera que renforcer la dépression intérieure.

Les dépressifs ne peuvent voir la vie en rose, car la tristesse qui les habite ne voit que le manque en ceci ou en cela. Bref, le rabat-joie n’est plus très loin, surtout quand il se bourre d’antidépresseurs !

Vous aurez donc compris que le meilleur antidépresseur est d’exprimer sa peine quand elle est là, puis de la laisser aller. Sans ce relâchement, la peine vous fera voir le monde comme oppressif.

LA COLERE
La colère pourrait presque être l’opposée de la peine, puisqu’elle correspond à une pression intérieure qui veut se libérer. La colère, c’est l’expression d’un refus clair et net.

L’exprimer est donc de bon aloi, mais elle n’est pas forcément offensante ou désobligeante. C’est juste un cri intérieur qui hurle un NON catégorique, c’est tout.

Alors, si votre enfant pique une colère, cela a du bon, mais il est bien de savoir aussi ce qui l’a provoqué. En effet, souvent l’ignorance et l’incompréhension font que le bras se lève pour baffer ou couper des têtes.

Il convient donc d’être vigilant sur l’expression de notre colère, mais sans pour cela la réprimer. C’est comme un cours d’eau après un orage. Il est bon de prévoir un “lit” de débordement comme dans les montagnes et les plaines.

Croire que contenir sa colère est bénéfique, c’est croire que la crue deviendra petite rivière tranquille. Loin de là, car tôt ou tard, les barrages que vous aurez mis en place s’affaisseront en provoquant des dommages souvent irréversibles.

Une colère réprimée amène à la rage. Un barrage qui s’écroule sous la force de l’eau ne fait plus alors aucun distingo entre le bon et le mauvais. La force de l’eau balaye tout, et ce n’est qu’après que l’on contemple la destruction.

Retenir sa colère coûte que coûte n’est donc point l’apanage d’un être épanoui mais plutôt de quelqu’un qui n’a pas compris la force de cette énergie. Il sera donc un jour ou l’autre dévasté…

L’ENVIE
C’est l’énergie qui vous donne envie de vouloir faire ou refaire quelque chose.
C’est une énergie d’avancement, de progrès. Tous les humains ont envie de quelque chose, que ce soit d’une voiture, d’une maison, d’une femme, de gosses ou d’écrire un livre, de faire un sport, etc.

L’envie est l’énergie qui nous pousse vers un objectif. C’est un véritable moteur d’avancement, alors que penser quand on vous dit que l’envie est mauvaise ? Que faut-il croire ? Que faut-il faire ?

La solution est simple : suivez vos envies tout en respectant les codes sociaux et autres lois locales. La femme du voisin vous fait envie ? Pas de problème, car vous ferez de beaux rêves et serez en joie.

Mais, par contre, si vous obtenez ce que vous désirez par des règles et des comportements pas vraiment admis, alors vous paierez pour cela. Il y a toujours une ligne verte et une ligne rouge en toute chose.

Franchissez la verte sans jamais franchir la rouge, et vous aurez ainsi tout le bénéfice de l’énergie de l’envie. Quand l’énergie de l’envie est réprimée, cela conduit inéluctablement à la jalousie.

La jalousie est la pire des choses qui puisse vous arriver, car être jaloux des autres, de leur amour, de leur bien ou de leur réputation n’a jamais fait épanouir quelqu’un. C’est tout le contraire, ça les rabougrit à fond !

LA PEUR
La peur est une énergie de prudence.
Elle vient compenser l’émotion de l’envie qui, quelquefois, fait perdre la tête et les repères. La peur joue surtout sur le plan de sauvegarde du corps biologique.

Bref, la peur est là afin de nous protéger dans un premier temps face à nous-même et à nos agissements pas toujours très sains. Lorsque quelqu’un n’arrive pas à exprimer ses peurs d’une manière saine, la panique l’attend.

En effet, la panique n’est que le comportement d’une personne acculée dans un stress maximal. Ses réactions sont totalement disproportionnées et surtout totalement irréfléchies.

Sauter par la fenêtre du 5ème étage afin d’être sauvé quand l’immeuble est en feu n’est pas forcément la meilleure idée qui soit. Bref, la panique compte beaucoup de morts à son actif, alors n’hésitez pas à exprimer et vivre vos peurs naturellement.

Là aussi, c’est comme pour l’eau du barrage, la panique ne fera pas dans le détail. Ce n’est qu’après, que l’on observe que l’on a été vraiment con de faire un truc pareil. Même vous, vous ne l’auriez jamais imaginé !

L’AMOUR
C’est la dernière émotion qui, quelque part, ferait normalement office de colle avec les quatre autres. Pour moi, elle est centrale, tandis que les quatre autres sont périphériques.

Tout le monde voudrait exprimer l’amour ou laisser s’exprimer cet amour qu’il ressent. Combien de fois nous sommes-nous réprimés à exprimer ce sentiment ?

Je sais que lorsque l’on est ado, ce n’est pas facile de dire “je t’aime”, mais qu’en est-il quand on est adulte et que l’on n’ose faire des compliments à quelqu’un ? C’est du même acabit tout ça !

En réprimant l’énergie d’amour en nous, nous ne faisons que faire grandir notre “possessivité”. Voyez combien de gens sont devenus possessifs ? Possessif en amour, possessif en biens matériels, possessif en m’as-tu vu, etc.

Notre société crève du syndrome de la possession, car chacun d’entre nous n’ose exprimer l’amour qu’il a pour les autres. Cette rétention enracinée dans les bonnes manières nous a poussés dans l’individualisme total.

Plus on aime et plus on le dit, on le montre, on l’exprime par notre corps, nos sourires, nos regards, nos attitudes et moins nous avons envie de posséder “matériellement”, car nous sentons que nous possédons intérieurement à profusion.

Je sais, c’est simple et beaucoup trop simple. Qu’y a-t-il à être si fermé aux autres, à leur sourire, à leur envie de communiquer ? Certes dans certains cas, on veut fuir les emmerdes visibles à l’oeil nu, mais ce n’est pas forcément le cas pour tout !

Bref, les nouvelles énergies sont là pour nous le rappeler, car derrière l’apparente catastrophe économique actuelle, il se trouve le bonus des retrouvailles.

Quand nous ne serons plus assez riches pour acheter des babioles, des gadgets ou des clôtures pour notre villa en banlieue lointaine, nous pourrons redécouvrir la proximité des autres et de leur aide.

En somme, vous allez avoir de la peine, car Mère Nature va reprendre ce que vous avez spolié par votre individualisme. Vous aurez alors de la colère au point de détruire des biens publics ou séquestrer des patrons.

Vous tomberez ensuite dans l’envie d’avoir un job, une paye, quitte à franchir la ligne rouge pour enfin tomber dans la panique car vous ne pourrez plus payer vos crédits sur la voiture et la maison.

Alors vous vous souviendrez que seul l’amour pourra vous sauver grâce à la coopération, à l’entraide, à l’écoute et au partage. Celui qui aura plein d’amour sera beaucoup plus aidé que celui qui ne pense qu’à lui (si, si, c’est vrai !).

L’ère de l’individualisme, du pouvoir d’achat, de la croissance à tort et à travers va découvrir que ce jeu-là est terminé. Commencez donc dès maintenant à accepter ces émotions avec bienveillance, car chacune d’entre elles possède l’énergie pour vous faire gravir vers une nouvelle conscience.

Vous ferez ainsi en sorte que la dépression ne soit plus avec vous, ainsi que la rage, la jalousie et la panique, car vous aurez compris que l’individualisme n’est que séparation et mort.

Reconnectez-vous à vous-même en écoutant vos peines, en exprimant sainement votre colère, en extériorisant vos envies et en reconnaissant vos peurs, car l’amour vous y aidera de tout son cœur.

Aimez-vous vous-même, inconditionnellement, et vous serez sur la voie de l’éveil, sur la voie d’une nouvelle conscience où vous découvrirez que vous êtes le cocréateur de toutes vos réalités.

Laurent DUREAU

Article paru à l’origine sur le blog Booster Votre Influence le 20 avril 2009 et réactualisé sur le blog 345D le 29 août 2012.

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