Toujours dans la logique du retour à soi-même, et donc à l’ensemble de toutes nos connaissances, il me faut revenir à des fondamentaux que peu de religions ou philosophies vous disent.
Vous savez tous que vous êtes des anges, même si vous en doutez régulièrement dans votre quotidien. Vous avez donc tous accès à cette connaissance, et, d’après vous, où se trouve-t-elle, dans les livres, sur internet, à l’église du coin ?
Eh bien, pas du tout, et même pas dans votre cerveau ! Le savoir se trouve dans le cerveau mais la connaissance, elle, elle se trouve dans votre corps. En clair, en n’aimant pas votre corps, en le réfutant, vous vous éloignez vous-même de votre propre bibliothèque contenant la totale.
La plus grande de toutes les philosophies que vous pouvez prendre est d’abord l’écoute de votre corps. Oui, je sais, il n’est pas dans un état optimal car pour nous tous, il est plutôt dans le dernier de la classe.
On lui préfère le mental, l’intelligence neuronale, et puis ensuite les sentiments, les émotions bien frappées, puis seulement ensuite on s’intéresse au reste. Certes, quand le ciboulot est vide et que notre âme se désespère de ne pas exister, alors, si on est bien foutu, on le met en avant…
Mais comme la maintenance est assez aléatoire, tôt ou tard, on cherchera la garde-robe et le maquillage pour encore présenter correctement. Je n’ose parler de ceux et celles pour qui le noir est une couleur qui leur va bien…
Dit autrement, il ou elle a déjà quelque chose au cimetière. Comme on dit, il a déjà un pied dans la tombe… Mais qui est-ce qui est déjà mort en eux pour qu’ils pensent cela ? Abordons cela de plus près avec, à la clé, quelques petites révélations qui vous étonneront très certainement…
Quand on se regarde et qu’on pense que le Bon Dieu ne nous a pas remis les bonnes mensurations pour être dans la normalité d’aujourd’hui (vous savez, les sacs d’os qui se déhanchent lors des défilés de mode ou les mecs juvéniles aux tablettes de chocolat), nous portons un jugement sévère sur notre propre divinité.
En effet, la différence entre les anges et nous, c’est justement que nous sommes incarnés dans un corps, et pas eux ! En clair, notre corps c’est notre trésor de guerre, alors qu’eux ils n’ont rien à échanger, sauf de l’amour, car il est vrai que sur Terre, on en manque cruellement.
Mais une fois que nous aurons redécouvert notre divinité, pensez-vous que l’on sera toujours en manque d’amour ? Non, pas vraiment, car la recette c’est que quand l’on s’aime inconditionnellement, on n’a plus besoin des autres… y compris les anges. Ils ne sont là que pour nous aider à prendre confiance en nous…
J’insiste, et cela quelles que soient nos prières, les anges ne peuvent rien pour nous sauf nous assister à notre propre réveil. Ils nous donnent la main par amitié mais ne pourront pas faire le job à notre place, puisque précisément c’est nous qui sommes venus dans la densité et qui avons un corps de matière…
Je sais, ce n’est pas simple, surtout quand on regarde dans la glace et que l’on voit un truc qui évolue selon ses propres normes, et surtout où l’on n’aime pas précisément. On dirait même qu’il fait tout exprès pour nous faire chier !
Mouais, dans l’histoire, tout ceci n’est pas faux parce que notre corps veut précisément nous démontrer que c’est lui le chef ici-bas et que tant que notre mental-ego voudra croire qu’il est le chef, alors il fera la guérilla à coup de cellulite (quand il est gentil) et à coup de maladie si on lui tanne un peu trop le cuir… Lui aussi, il a son tempérament !
Bref, quand un individu ne s’aime pas et encore moins son corps, on peut considérer qu’un zombie attend la mort tout en sachant qu’il essaiera, à sa manière, un suicide plus ou moins lent.
Pas difficile de faire la liste de la méthode car beaucoup d’entités sont justement là pour nous aider dans cette tâche. Si on les dit de l’ombre, c’est bien précisément parce que l’on marche vers la noirceur du néant…tout comme eux, à leur image et à leur ressemblance…
Aujourd’hui, je vais donc vous donner quelques infos qui risquent peut-être de mettre à mal votre conception du monde, et surtout de votre spiritualité. Mais bon, si je ne dis rien, la situation ne pourra pas s’améliorer…
Notre corps est un ensemble de systèmes de circulation d’information entre différents plans d’existence. A ce titre, il a ses routes, ses autoroutes et ses ronds-points. A cela rien de neuf, me direz-vous… sauf que les 3 grandes voies praticables ne sont pas celles que l’on pense… Voyons la première :
1 – Le sang
En effet, dans votre sang circule ce que l’on appelle votre personnalité, ou votre âme si on veut faire plus simple. A ce titre, autant votre mental-ego essaie de se fabriquer une personnalité, autant vous en possédez déjà une depuis que vous êtes né en tant qu’étincelle d’esprit.
Dit autrement, la sonorité que vous avez, ainsi que le parfum et les couleurs que vous avez acquis au cours de vos expérimentations en tant qu’étincelle d’esprit sont déjà en vous, dans votre muscle cardiaque qui, comme par hasard, est le rond-point principal de tout votre système sanguin.
Cette étincelle d’esprit, piquant un agréable roupillon depuis des millénaires dans cette petite cellule sans air, n’en est pas moins active dans votre corps. Le seul truc, c’est qu’elle ne cause plus directement au corps mais à sa Conchita qui essaie de palier au mieux à son manque d’instructions.
Cette honorable Conchita (ou âme si vous préférez) est donc la seule personne habilitée pour réveiller votre Soi. Il est donc fortement conseillé de l’avoir dans sa poche pour pouvoir causer avec le grand chef, votre Soi, surtout quand celui-ci se réveillera…
En clair, écoutez votre âme et vous aurez toutes les cartes en main pour être bien vu auprès de vous-même ! Pour cela, il y a quelques petits trucs de drague à connaître sous peine de voir madame Conchita un peu furieuse.
Le premier truc est surtout de ne pas donner de votre sang, et encore moins d’en recevoir. Je sais, le corps médical va complètement faire une levée de boucliers au nom du progrès, du partage et de la fraternité.
En effet, quand vous donnez de votre sang, vous donnez littéralement de votre “sonorité” à un autre individu que vous ne connaissez pas. Dit autrement et avec les mots justes, cela s’appelle du viol tout simplement.
Vous connaissiez le viol physique sexuel. Eh bien maintenant, vous connaissez le viol physique de la personnalité. Gérer une femme à la maison c’est déjà pas simple, mais imaginez quand il y a des petites nouvelles qui s’invitent…(d’autres morceaux d’âmes).
Bref, cela peut véritablement vous énerver d’apprendre cela mais c’est comme une crise d’appendicite aiguë. Arrivé un moment, il n’y a pas de choix possible pour éviter la table d’opération, mais avant de hurler au loup, posez-vous plutôt la question de comment la personne est venue à avoir l’appendicite…
C’est connu, poser la bonne question amène inévitablement les bonnes réponses. Et on retrouve toujours en face un manque de responsabilité criant, soit par ignorance pure, soit par une non-volonté de prendre vraiment les choses correctes et bienfaisantes en main…
Parce que j’y suis et que je sens que je peux enfoncer un peu plus le clou, imaginez que les petites damoiselles invitées fassent dans la zoophilie. Là, vous allez dire que je délire complètement, et pourtant régulièrement quelques milliards d’individus le font souvent, quand ce n’est pas tous les jours !
En effet, prenez un bon boudin aux fines herbes avec des bouts de lard, des bouts de pommes et tout ça avec une bonne purée de patates bio tout droit sorties de votre jardin… c’est quoi d’après vous ?
Je vous dis pas quand c’est carrément cru (viande hachée par exemple) ou avec une cuisson “saignante”. Bref, celui qui saigne et qui casque c’est vous, et je peux vous dire que la Conchita sera soit en pleine manif avec toutes les émotions pas possibles, soit en grève de ménage et de bien d’autres choses…
Notre Conchita intérieure en a vraiment marre de puer autant, car que pensez-vous qu’il va arriver quand il va falloir réveiller le grand chef et lui apporter son petit déjeuner ?
Comment pensez-vous qu’il va réagir devant la porcherie intérieure qu’il trouvera dès qu’il sortira de sa petite piaule ? Eh bien, il ne dira rien car il ne se réveillera pas tout simplement. La simple odeur qui transpire à travers le dessous de porte lui suffit pour savoir que c’est glissant dehors…
Alors, imaginez, quand son séjour, ou toute autre pièce, a été retiré (ablation) ou remplacé par du préfabriqué (prothèses) ou carrément “volé” chez un autre (transplantation d’organe) ?
Je ne voudrais pas être là pour voir ça, et pourtant il le faudra bien car, tôt ou tard, il faudra bien que l’on signe en bas de la feuille lors de l’état des lieux et l’excuse du gamin turbulent (notre mental-ego) ne pourra pas tenir longtemps comme argumentation…
Bref l’ascension, c’est aussi cela. Faire le constat de l’état des lieux en se disant que si on est de bonne volonté, alors notre Conchita va se démener mais à la seule condition, c’est qu’on lui soit totalement et indéfectiblement fidèle !
Voyez, la partie n’est pas perdue, mais il va falloir dégager l’animalerie, puis ne plus inviter les autres demoiselles, et enfin reprendre nos responsabilités en étant nettement plus ferme avec l’attitude de notre mental-ego.
Avec ces quelques règles de base, ça devrait déjà aller dans le bon sens : celui de votre retour à votre divinité !
Laurent DUREAU
Article paru à l’origine sur le blog 4D5D le 7 avril 2010 et réactualisé sur le blog 345D le 28 juillet 2012.
(2 commentaires)
Cath
28 juillet 2012 à 9 h 08 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
A ta phrase « Le premier truc est surtout de ne pas donner de votre sang, et encore moins d’en recevoir »… ça me fait trop du bien de lire ça car je n’ai jamais voulu donner mon sang (jamais eu de pb au point d’en recevoir…) et je me suis fait traiter de tous les noms anti-social et cie… ➡
Merci pour Ce texte et tous les autres que je lis avec intérêt 😈
Christianejoelle
29 juillet 2012 à 22 h 53 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
en 1972 alors que j’étais gravement malade aux USA, hématémèse et coma… j’ai reçu du sang américain ! j’ai tjrs eu une énorme gratitude pour ce donneur anonyme qui m’avait sauvé la vie, j’ai vraiment, au fond de mon coeur, reçu ce sang comme un cadeau de vie et, à mon tour j’ai donné mon sang, comme un cadeau, un don du coeur…
Aujourd’hui je souffre du coeur (extra-systoles et crises de tachycardie)
pourrait-t-il y avoir un rapport de cause à effet ?