En ces temps de grands changements, une forme d’idéal est en train de prendre naissance dans la conscience de chaque individu peuplant cette planète. Il en résultera inéluctablement un changement d’attitude qui sera plus ou moins radical selon le degré d’ouverture de chacun, selon son degré d’avancement sur son propre chemin intérieur.
Cependant, fonction de notre connexion avec notre propre intériorité, l’idéal de chacun s’exprimera d’une façon plus ou moins violente, plus ou moins chaotique, plus ou moins secrètement, plus ou moins ouvertement et plus ou moins sereinement. En effet, l’ancien monde (celui de la 3D falsifiée) a profondément modifié notre vision de l’idéalité (l’idéal-ité).
C’est ainsi que sans trop jouer madame Irma, on sait déjà intimement que ceux qui vont être soudainement en prise avec les difficultés dues au basculement de la conscience planétaire auront la fâcheuse tendance d’exprimer leurs revendications à l’ancienne, c’est-à-dire par une violence extérieure exprimant le désarroi intérieur qu’ils ressentent.
C’est, en soi, inévitable mais que peut-on faire pour minimiser cette énergie émotionnelle qui, comme un tsunami, pointe son nez à l’horizon ? Il n’y a pas 36.000 solutions, cependant on peut commencer à en énumérer quelques-unes…
1 – Ne pas amplifier le tsunami
En cela je veux dire que si chaque “illuminé” conscient sait intimement cultiver sa paix intérieure, alors son énergie ne viendra pas s’ajouter à la vague du tsunami, dans un premier temps, et aura aussi la bonne conséquence d’y opposer une force d’inertie qui diminuera sûrement la force du tsunami et amoindrira les dégâts causés.
C’est aussi en cela que l’on peut comprendre que moins vous porterez votre attention sur les désastres extérieurs pendant cette période de changement, moins vous y penserez et donc moins vous alimenterez cette réalité. Dire et faire le contraire indiquerait tout simplement que vous n’avez que très peu conscience de votre véritable pouvoir de cocréation et que vous êtes encore assez loin de la vibration de “5D”.
2 – S’éloigner du rivage
Votre manque d’intérêt à savoir ce qui se passe réellement “à l’extérieur” fera en sorte que vos vibrations seront en “altitude”, et donc vous serez nettement mieux protégé face à ce qui va venir. Cela s’appelle avoir du recul afin de mieux voir ce qui s’en vient.
3 – Éviter les bains de foule
En effet, tout le monde sait qu’une foule a un QI plus bas que n’importe quel individu isolé, et qu’en plus, elle devient folle et incontrôlable dès que survient un danger. La panique engendrée par une foule, par un collectif, est des centaines de fois plus meurtrière que si chacun était tout seul pour affronter le problème.
Dit autrement, ce n’est pas en allant vous réfugier dans telle ou telle congrégation, tel ou tel collectif, que vous serez le mieux protégé. Nous savons tous que le phénomène de l’Ascension est purement individuel, alors virez l’idée que d’autres pourront le faire à votre place… Quand l’eau sera haute, vous seul pouvez nager car personne ne nagera pour vous…
4 – Préparer les secours
Quoi que l’on dise, malgré tous les avertissements que vous pourrez donner, il y aura toujours des personnes qui se croiront au-dessus du lot et qui n’en feront qu’à leur tête. C’est le propre de tous ceux qui sont généralement déconnectés d’avec les lois de la Nature. En effet, on ne déplore jamais de mort d’animaux “sauvages” quand il y a des tsunamis, car, instinctivement, ils savent qu’il vaut mieux se tirer au plus vite.
Seul le préhumain, sous couvert qu’il a raison ou qu’il veut tout simplement sauver sa baraque et ses meubles, se mettra en danger de mort physique. Bref, vous m’avez compris. Quand on ne veut rien lâcher, le résultat est connu d’avance. En cela, seul votre état de plénitude intérieure pourra les soustraire à leurs peurs immédiates.
Ainsi, quand je dis de préparer les secours, ce n’est pas sur un plan « boites de sardines et tranche de pain » mais sur un plan vibratoire. La musique consiste donc à vous centrer sur l’établissement et le maintien de votre propre fréquence quoi qu’il arrive dehors…
Je sais que tout cela peut vous sembler très 3D et très égocentriste, mais sachez que ce qui se passera dehors sera à l’image de ce qui se passe dedans. Mieux vaut donc qu’il y ait le plus grand nombre qui tiennent la barre dedans afin qu’il y ait le moins de naufragés dehors… Rappelez vous que les nouvelles énergies amplifient considérablement nos pouvoirs de cocréateur par l’amincissement du voile de l’oubli.
Dit autrement, nous sommes confrontés, et nous le serons de plus en plus, à la matérialisation physique de plus en plus rapide de tout ce que l’on pense, de tout ce que l’on ressent et de tous les dialogues intérieurs dont nous nous délectons. En clair, d’ici peu, si tu penses voir une vache voler dans les nuages, il y a de fortes probabilités que cela soit vrai…
Tu pourras toujours te pincer pour voir si tu rêves, mais le seul truc c’est que bientôt nous ne verrons plus l’exacte délimitation entre nos états de rêve et notre état de veille. Dit autrement, pour certains d’entre nous, le dilemme de savoir si on est toujours en contact avec cette réalité de 3D devient de plus en plus problématique.
Moi-même, je commence à avoir de plus en plus de difficultés à faire les réglages entre les différentes multidimensionnalités qui viennent me visiter. En cela, je m’étonne moi-même de constater que ce qui était important pour moi devient subitement si futile que je n’éprouve, après, plus aucune envie d’y mettre un grain d’énergie.
Bref, c’est qu’en cette période si particulière, nous sommes en train de voir naitre une sorte d’idéal du Nouveau Monde. En cela c’est super parce que cela fait avancer la chose; cependant, automatisme de 3D falsifiée obligeant, cet idéal prend des tournures diverses et variées selon la fréquence de chacun.
Alors, où sont les pièges ? Le tout premier est d’aller voir dans les anciens écrits qui parlent de “l’Âge d’Or”. Un âge où tout était nickel chrome, hyper cool, pas chiant du tout et d’une fraternité à toute épreuve. Bref, l’idéal total pour tous les stressés et incompris de ce bas monde…
En lisant ceci, vous avez peut-être eu un petit frisson vous renseignant sur le côté dangereux d’un tel idéal. Il est trop beau, trop pur, trop haut, trop inatteignable pour qu’il soit véritablement réalisé. En effet, tout volontaire que l’on soit, il faut comprendre que si notre humanité est devenue ce qu’elle est aujourd’hui, c’est parce que des automatismes acquis pendant des millénaires nous font prendre des vessies pour des lanternes.
Point besoin d’aller loin pour découvrir combien de charniers ont été remplis pour cause de liberté, d’égalité et de fraternité. Hé oui, c’est la même musique qui recommence. Ainsi, il est fort probable qu’il faut s’attendre à des vitrines cassées, des bâtiments publics incendiés, des politiciens prestement virés (voire lapidés selon les coutumes locales) tout cela au nom d’un monde meilleur…
Vous allez probablement vous dire que je délire totalement, mais laissez-moi vous montrer cela sous un autre angle. A supposer qu’il y ait 1% de la population mondiale qui soit des illuminés (ça fait quand même 70 millions de personnes dans le monde !) qui, grâce à leur fréquence, arrivent à démarrer le processus du basculement de la conscience planétaire; que vont faire les autres 99% de la population soit 6,930 milliards de personnes ? Ils réagiront selon leur vision de l’idéal…
Or, que savons-nous sur les idéalistes ? En règle générale, on leur dit bonjour, on leur cause 10 mn et on passe notre chemin parce que l’on ressent qu’ils ne sont pas vraiment “harmonieux” quelque part. Il y a comme quelque chose qui sonne faux, pourtant ils ont les meilleures intentions du monde : la paix, la fraternité, l’égalité, la justice, la compassion, la santé parfaite et bien d’autres trucs “idéalisés”…
Le seul truc dans l’affaire (et qui nous chagrine justement), c’est que dès que l’on exprime une divergence suffisante, nous voyons un mur d’intolérance apparaitre subitement. En effet, sous le couvert du bien-être du collectif, un idéaliste peut accepter que l’on fasse quelques entraves particulières si cela bénéficie à un plus grand nombre.
Ainsi, par exemple, on acceptera le sacrifice des animaux de laboratoire (les pauvres bêtes…) parce que cela sauvera des vies humaines. Idem pour un religieux qui condamnera ou crucifiera tout déviant au nom du maintien du groupe. Bref, l’idéaliste est donc quelqu’un qui, sous couvert de faire du bien à une majorité, sera prêt à oublier le traitement fait à une minorité. Son humanité est donc modulable selon la taille de l’idéal concerné.
Ainsi, il n’est point besoin d’être sorti de polytechnique pour comprendre qu’un idéaliste “conséquent” est appelé un fanatique. Ainsi, un fanatique est prêt à tout (même perdre sa vie) afin que son idéal prenne forme. Il y a donc le “bon” fanatisme et le ‘”mauvais” fanatisme. Tout cela va dépendre dans quel camp on se situe. Par exemple, il y aura les pro-nucléaires et les anti-nucléaires, les pro-OGM et les anti-OGM, etc.
Voyez-vous donc en quoi un idéal en 3D falsifiée fonctionne ? Il appartient tout bonnement à la dualité dans sa version la plus simple et sophistiquée à la fois. Il y a donc les pro-ET et les anti-ET, les pro-channels et les anti-channels, les pro-ceci et les anti-ceci, etc.
Alors, comment voyez-vous le monde de demain ? Quelle projection en avez-vous ? Jusqu’où êtes-vous prêt à aller pour que cela se réalise ? Qu’est-ce que vous êtes prêt à “ignorer” afin que cela se fasse quand même ?
Je vous pose ces quelques questions afin que vous compreniez que derrière toutes vos aspirations, il se cache en fait un mécanisme dualitaire qui forcément prendra d’un côté pour le donner de l’autre. Tout est équilibre, alors comment pensez-vous apporter plus de paix sinon en se débarrassant de ceux qui prônent la guerre ? Comprenez-vous le dilemme de ce mécanisme de pensée ?
Bref, si vous prenez conscience que vouloir ceci entrainera forcément une réaction inverse, alors que faut-il faire sortir du processus idéaliste ? La réponse est simple, comme d’hab : Ne faites aucune projection afin de ne favoriser aucun idéalisme… mental !!! Cela coupera donc court à tout votre baratinage intérieur qui veut se prouver qu’il a raison…
Or, qui veut avoir raison ? Votre mental-égo ou votre cœur ? Hé oui, l’idéaliste pense alors que le cœur panse. Aussi, comme vous savez que ce qui se passe en vous s’extériorise de toute façon, la seule manière de voir se matérialiser une chose à laquelle vous aspirez est de tout simplement la vivre au quotidien à chaque instant.
Il n’est donc plus besoin de penser, de se borner à des idéaux racoleurs pour soi-disant le collectif au détriment de l’individu mais de vivre en individu quelque chose qui apportera au collectif. Ainsi, ne pensez “amour” mais soyez “amour”. Ne pensez pas “liberté” mais soyez “libre”. Ne pensez pas “respect”, soyez le respect incarné, etc.
En étant ce que vous désirez incarner, vous n’allez aucunement à l’encontre de quelqu’un, à l’encontre d’une autre entité, à l’encontre d’une autre forme de vie car vous ne faites qu’exprimer ce que vous êtes. Vous ne faites qu’exprimer l’unicité qui vous habite. Et pour cela, il y a un impératif incontournable : être à l’écoute de vous-même.
En effet, beaucoup de personnes m’écrivent pour me dire qu’elles n’arrivent pas à trouver leur “mission”. Elles se sentent paumées, larguées et, in fine, inutiles… Elles ressentent cela parce que, tout simplement, elles ne sont pas encore arrivées à écouter tous les messages qui passent par leur corps. Elles ne sont pas à l’écoute d’elles-mêmes car seulement à l’écoute de leur mental-égo qui pédale à fond sur son petit vélo…
En suivant vos impulsions, vos intuitions et vos ressentis, votre Soi Supérieur vous guide vers quoi vous devez aller car, rappelez-vous, il est votre guide tandis que vous êtes le chauffeur de ce véhicule d’incarnation. Alors, pourquoi vouloir projeter des idéaux fabriqués de toute pièce quand il suffit simplement d’être soi-même pour œuvrer au bon moment, au bon endroit et à juste propos dans votre quotidien.
La plus grande chose que vous avez à faire en ce monde n’est pas de perpétuer des idéaux portés par des croyances mais simplement d’être vous-même, ici et maintenant, tout le temps.
Votre incarnation est née de l’impulsion de votre Esprit Directeur à expérimenter avec créativité et enthousiasme un rôle unique taillé sur mesure. Et pour cela, vous êtes fidèlement assisté par une partie de lui-même que nous appelons le Soi Supérieur ou notre Âme. Quoi de mieux ? Alors, pourquoi aller s’embourber dans des idéaux factices et illusoires ?
Nous sommes tous des idéalistes en puissance (et donc potentiellement des fanatiques) car nous baignons dans le jus de la 3D falsifiée ; alors faisons en sorte de centrer notre attention à l’intérieur de nous et, tôt ou tard, cela se matérialisera dehors. Le temps n’existe pas puisque nous vivons dans l’éternel Présent, alors regardons le temps linéaire comme une danseuse qui veut nous distraire de notre route.
L’icité est le point de tous nos pouvoirs et ces derniers ne pourront se révéler que si et seulement si on écoute plus ce qui se passe dedans que ce qui se passe dehors. Et puis si vous n’êtes pas d’accord avec ce que je viens d’écrire, posez-vous la question suivante : qui est le plus con et limité des 2, ton mental-égo ou ton Soi supérieur ? La réponse t’appartient…
Laurent DUREAU
Article paru à l’origine sur le blog 5D6D le 10 février 2012 et réactualisé sur le blog 345D le 16 novembre 2012.
(1 commentaire)
SUZY.
16 novembre 2012 à 11 h 32 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
Et comme dit si bien notre cher ami Laurent :
…Seul votre état de plénitude intérieure pourra les soustraire à leurs peurs immédiates.
Une vague d’intensité chaleureuse, venue de la profondeur, porte celui qui éprouve ce sentiment
d’unité; pour une fraction de seconde peut-être mais, sans erreur possible; dans une autre et plus vaste réalité