Notre vie, notre vision de la vie, n’est en fait que la projection du Divin à travers un cristal rempli uniquement de croyances. Le rayon qui vient le frapper est ce qui EST, et ce qui est projeté EST ce qui en découle. Ainsi, notre vie et ce que nous en comprenons ne sont que les ombres chinoises sur l’écran de notre conscience.
Changer nos croyances influence donc la qualité de la projection sur l’écran. Si c’est une croyance sombre, l’écran s’obscurcira, et si c’est une croyance plus lumineuse (c’est-à-dire plus transparente à ce qui EST véritablement), l’écran deviendra plus clair tout en mettant en avant des sombritudes dont nous n’avions pas vraiment conscience préalablement.
C’est ainsi que tout marcheur sur la voie se voit contraint de remettre en cause les bases mêmes de ce qui était ses références. Ses vérités sont ainsi remises en cause au fur et à mesure de sa capacité à écouter son cœur. Il découvre que ses vérités n’étaient, en fait, que les vérités d’un système qui lui fut imposé dès sa naissance.
Ainsi untel se croit musulman, bouddhiste ou chrétien, homme esclave ou femme asservie, victime ou possédant un pouvoir quelconque afin de dominer les autres. Son intellect, ses connaissances sont directement issus d’un formatage en règle, et comme un mouton-perroquet, il répète une vérité qu’il croit sienne mais qui, en réalité, ne l’est pas du tout. Il s’est fait bluffer, jusqu’au jour où une certaine petite voix est arrivée à se faire entendre…
C’est alors qu’il découvre que nombre de ses problèmes viennent tout simplement de cette éducation mentale et religieuse, qui a fabriqué ce mur de croyances devenu invisible tellement il était présent en son quotidien. Et puis, parce que tout le monde baignait dans la même ambiance, il se convainquait lui-même que tout cela était réel puisque vécu par tous ses pairs.
Il se mit donc à croire que la mort est inéluctable, que la maladie est normale, et que les gros chagrins et souffrances sont le lot inévitable de tout préhumain qui essaie de faire sa vie en ce monde impitoyable pour les faibles. Tout semble prouver qu’il faut se battre pour réussir, et qu’il est nécessaire de suivre des textes religieux pour sauver son âme. C’est écrit, et des milliards d’individus ont suivi ce chemin depuis l’aube de l’humanité !
Alors, pourquoi cela serait-il faux ? Pourquoi cela serait-il une illusion, comme quelques sages sur la montagne le susurrent ? Pourtant quand tu as faim, quand tu n’as plus de maison où dormir, quand la mort t’arrache tes proches, tu ne peux donner raison à ces personnes épaisses comme des évadés de Treblinka… Ils parlent de maya (d’illusion) comme si c’était un fait avéré.
Non, la Vie, celle que nous voyons à travers nos yeux, ne peut être cette illusion indiquant que nous sommes des ombres au pays de la projection… Notre mental-égo s’y refuse de toutes ses forces, jusqu’au moment où nous commençons à voir des anormalités sur l’écran. Dans les débuts, on ne veut pas y prêter attention car cela nous arrange, mais plus nous les observons, et plus nous découvrons qu’il y en a en fait un nombre suffisamment grand pour commencer à y regarder de près…
C’est ainsi que nous découvrons que tout n’est que projection, et donc qu’il existe un projecteur dans notre dos, dans le dos de la conscience de veille. On savait bien qu’il y avait un inconscient. On savait bien que, régulièrement, il nous faisait un coup de Trafalgar, mais nous nous sentions impuissants à prévenir ses mauvais coups, même si quelquefois cela devenait un bon coup…
Ce qui est surprenant maintenant, c’est que le rayon de la lampe devient si fort que la pellicule de 3D falsifiée commence à perdre de sa consistance, au point que de plus en plus de spectateurs commencent à voir de plus en plus d’anomalies à l’écran. C’est alors que mécaniquement ils arrivent à se déhypnotiser suffisamment longtemps de l’écran et à regarder comment se comportent les autres spectateurs.
C’est alors qu’ils découvrent que certains se sont déjà à moitié sortis du siège des habitudes, et qu’ils regardent dans la direction opposée à l’écran. Leurs visages semblent illuminés par une lumière plus puissante que celle de l’écran. Ce constat les amènera, tôt ou tard, à regarder à leur tour dans cette même direction, et que verront-ils ?
Ils y verront un faisceau de lumière intense mettant en avant toutes les poussières et les volutes de cigarette qui osent le traverser. Hé oui, ils pensaient que leur pensées étaient invisibles au même titre que leurs émotions, mais en voyant chaque spectateur, ils découvriront que chacun émanait des vapeurs, des odeurs et des musiques peu propices à une bonne respiration angélique.
C’est ainsi qu’ils pourront découvrir qu’ils avaient été bluffés comme des débutants, et qu’ils en payaient le prix cash… Cette révélation ne leur sautera pas aux yeux en une seule fois, car leur fierté ne pourrait l’accepter, mais à la longue il ne sera plus possible de faire l’autruche et de continuer à mettre la tête dans le sable au moindre crépitement-larsen des hauts-parleurs officiels.
La prise de conscience sera plus ou moins longue selon le courage de chacun, et, ce qui mit le feu au poudre, c’est que quelques-uns commencèrent à se lever, non pas pour quitter la salle mais pour tout simplement se rapprocher dans un premier temps du projecteur. Pris pour des illuminés graves (normal puisqu’ils se rapprochaient du projecteur), on les critiquait ouvertement en les traitant de tous les noms et en disant qu’ils étaient possédés par des entités malveillantes.
Bref, on les a mis en internat psychiatrique et bourrés de drogues pour qu’ils se taisent et deviennent des zombies à la charge de la société. Cependant, certains furent beaucoup plus prudents et n’essayèrent pas de faire le mariole en ouvrant leur caquet, mais progressivement ils s’organisèrent afin de se rencontrer au gré de stages ou de conférences officiellement orientées.
Cette notion de faire gaffe à ses arrières développa chez certains une sorte de paranoïa, au point qu’à chaque fois qu’ils se sentaient un brin patraque, c’est que c’était forcément une entité de l’ombre qui les suçait…. En clair, le simple fait d’y croire installait dans leur vie la peur permanente d’être la victime d’un cambriolage en règle.
Il faut dire que cela fait vivre nombre de thérapeutes possédant plus les uns que les autres le remède miracle permettant un rétablissement de son étanchéité aurique. Tous les moyens sont bons quand on se bat contre des entités maléfiques, n’est-ce pas ? Si cela fut vrai dans les périodes noires et glauques de l’histoire de l’humanité, il est temps de corriger le tir en remettant en cause cette croyance si profondément enfouie dans l’inconscient collectif.
En effet, par le simple fait de l’intensification des énergies féminines pour le processus ascensionnel actuel, nos différents corps sont mis à rude épreuve afin de s’adapter aux nouvelles fréquences. Ces transformations demandent beaucoup d’énergie et cela, selon des cycles que nous ne pouvons pas toujours prédire à l’avance.
Hé oui, je le répète depuis si longtemps que je me demande parfois si je prêche dans un désert ou pas. Aujourd’hui, nous ne sommes plus du tout maître en quoi que ce soit concernant notre consommation énergétique intérieure. Vous pouvez faire tous les stages ou retraites que vous voulez, cela ne changera rien au fait, car notre Soi Supérieur pousse à fond la machine qu’est notre corps physique.
Plus le temps de faire des pauses pour se reposer. Plus le temps de glander au nom de trucs qui nous semblent importants. Plus le temps d’attendre selon des horaires fixés d’avance par le système en place. Votre Soi Supérieur se fout de vos petites affaires terriennes, la voiture doit avancer coûte que coûte, car bientôt la fin de la course sera officialisée.
Sachant cela, votre Soi Supérieur pousse les manettes à fond, entrainant des fatigues lourdes ainsi que moult désordres physiques dus à l’exercice lui-même. Les mécaniciens bossent à fond afin que ça roule encore, mais, comme on dit, on est limite car en permanence sur le fil du rasoir. Je tiens donc à vous préciser de nouveau que vous n’avez plus du tout en main les commandes de votre agenda. Il est donc inutile de vous révolter, car cela ne ferait qu’amplifier votre manque énergétique.
Toute résistance de votre part ne fera qu’accroitre vos difficultés, alors lâchez prise à fond et virez de la caisse tout ce que vous pouvez. C’est la dernière ligne droite, le sprint final, alors virez promptement tout ce qui est inutile et donc en l’occurrence votre croyance qu’une entité malsaine vous suce. Non, vous n’avez pas fait d’erreur et vous n’avez pas à vous protéger !
Bien au contraire, ce n’est pas le moment de vouloir un surplus de protection. Pour décoller, il faut s’alléger et non s’alourdir… Ne perdez donc plus le temps dans des réflexes de survie mus par la peur. Soyez plutôt mû par la joie de l’êtreté, par la joie du retour au bercail. C’est connu que, pour décoller du plancher des vaches, il faut sprinter sur la piste d’envol plutôt que freiner pour cause de fatigue.
Notre Soi Supérieur est bien plus au courant de vos réelles capacités d’adaptation que votre simple réflexion faite par un mental-égo peu enclin aux vols aériens. Dans l’affaire, c’est lui qui a le vertige et le mal de mer, alors que votre cœur se sent au contraire porté par les vents de la joie retrouvée. Arrêtez donc de faire la gueule à chaque fois que vous avez un coup de mou, car ça porte sur le moral à la longue !
Je vais donc vous démontrer par une petite vidéo que ce qui a été une règle auparavant n’est plus d’actualité aujourd’hui. Vous y découvrirez avec simplicité pourquoi vous traversez ces périodes d’euphorie avec des périodes de lassitude et de baisse d’énergie. L’un va avec l’autre. Ils ne sont donc pas opposés (encore la putain de dualité !) mais totalement complémentaires… Attachez vos ceintures, c’est parti…
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Alors, vous sera-t-il difficile maintenant d’arrêter vos pleurnicheries parce que vous croyez que vous avez loupé le coche, parce que vous êtes en baisse d’énergie ? Bien au contraire, prenez cela comme une aubaine, car c’est justement pendant ces périodes de baisse d’énergie que vous démontrez votre rage à vouloir avancer face à un mental-égo qui veut reprendre la main en vous replongeant prestement dans le rôle de victime con comme un balai.
Non, vous êtes plus fort que cela, et maintenant que vous savez, sachez que plus vous vous prodiguerez des petits mamours inconditionnels dans ces périodes creuses, et plus vous vous rapprocherez du prochain haut de la colline où la descente vous fera vivre cette euphorie si bienfaisante, tout en vous permettant de regonfler les batteries pour la prochaine côte qui vous attend.
Aujourd’hui, on nous demande d’être grimpeur quand il le faut, tout comme être un sprinteur en bas de côte pour prendre de l’élan. Cela n’empêche d’être en plein dans un « contre la montre » permettant aussi de découvrir que l’on est probablement un super descendeur. Certes, l’image du long fleuve tranquille prôné par les moines en plaine n’est plus d’actualité, même s’il y avait quelques faux plats…
Maintenant, nous sommes en train de se prendre un chaine montagneuse, d’où le nom d’Ascension. On parle donc bien d’altitude et de cols à franchir. En montée, on n’a pas le temps de regarder le paysage (même s’il est magnifique), car c’est incompatible avec l’effort à maintenir pour conserver une vitesse minimale.
D’ailleurs si vous regardez bien, les coureurs fatigués montent en danseuse en regardant le bitume, tandis que ceux qui arrivent à rester sur leur selle évitent de perdre leur concentration en regardant juste quelques mètres devant. En termes actuels, cela veut dire vivre son icité, soit voir pas plus loin que le bout de son nez, d’où l’expression avoir le nez dans le guidon…
En descente c’est différent, car c’est plutôt la vitesse excessive qui fait que si tu regardes le paysage, tu louperas forcément le prochain virage… Bref, vous avez compris qu’attaquer la montagne n’a rien à voir avec le tourisme et l’arrêt dans les bonnes auberges à côté des monuments historiques.
Mieux vaut donc vivre son icité à fond en ne regardant que les quelques cm ou mètres nécessaires afin de rester centré sur l’essentiel : tracer aussi vite que possible tout en consommant le moins possible, d’où l’utilité de virer tout l’inutile (remorques, sacoches, etc.) ainsi que tous les élastiques de l’attachement à ceux qui pédalent moins vite (ceux restés encore dans la mentalité de la plaine).
C’est vrai que, dans ma description, ça fait un peu compétition. En effet, le but n’est pas de gagner une médaille mais de franchir une ligne d’arrivée pour un nouveau départ. Si votre Soi Supérieur y croit, c’est qu’il a de bonnes raisons, sinon il vous laisserait tranquille en attendant la prochaine réincarnation…
N’essayez donc pas de convaincre qui ce soit à vouloir affronter le montagne, car tout est parfait. Seuls ceux et celles qui ont du mollet (et qui peuvent le faire) sont en train de dandiner du derrière, fermement accrochés au guidon de la foi. De plus, il est fortement conseillé de rester ancré, c’est-à-dire de rester collé à l’asphalte sous peine de décoller et d’aller valdinguer comme une fille de l’air dans les précipices spirituels qui vous attendent les bras ouverts…
La chute sera d’autant plus difficile que l’impatience aura été grande. Dit autrement pédale sans jamais t’arrêter avec calme et constance, tout en t’assurant que tu restes collé à la réalité dictée par ta petite voix. En effet, c’est toujours bien d’avoir un coach qui te tient la causante, surtout quand ton mental-égo te donne toutes les bonnes raisons de descendre de vélo et de le balancer le plus loin possible…
Alors, ne fais plus la gueule, et arrête de penser que tu as loupé le coche quand tu sens ta vibration descendre pour cause de fatigue excessive. Le mental-égo aime la plaine de la facilité, et c’est la raison pour laquelle il est préférable de l’envoyer paître dès qu’il se manifeste. Lui, il veut la sécurité, chose qui n’existe pas en montagne.
Il cherche le moindre effort et quand même recevoir le 1er prix. Cependant, dans les montagnes russes de l’Ascension, ce n’est qu’effort et quasiment aucun prix, sinon celui de savoir que plus on pédale et plus on s’éloigne du bourbier nauséabond de la vallée de 3D. Alors si tu sens que ta fréquence mollit, ne commets surtout pas l’erreur de croire ton mental-égo, car, lui, il ne peut pas faire ses magouilles en altitude.
Appuie donc sur les pédales de tout ton cœur, et fais confiance à ton coach, car le reste ne peut que te freiner. L’obstination et la ténacité ont du bon quand il s’agit de retourner vers La Source, et donc quitter l’obscurantisme et l’ignorance d’une vallée à peine éclairée tellement qu’elle est enfoncée dans ses certitudes.
Plus tu monteras et plus le soleil sera présent, au même titre que l’air frais est rafraichissant. Pédale Forest, pédale Forest et te pose pas de question, car la vie est simplicité pour celui qui s’adonne à l’icité. C’est alors que tu verras qu’à partir d’une certaine altitude, tu seras au-dessus des nuages, bien que toujours assis sur ton vélo, alors quoi demander de plus ?
Article paru à l’origine sur le blog 5D6D le 19 octobre 2012 et réactualisé sur le blog 345D le 3 décembre 2012.
(2 commentaires)
SUZY.
3 décembre 2012 à 12 h 28 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
… Pédale sans jamais t’arrêter avec calme et constance..
Il n’est ni heureux , ni malheureux, ni attaché, ni affranchi de l’attachement; il n’aspire pas à la libération, il n’est point libéré, il n’est ni ceci, ni cela.
Dodienina
15 février 2013 à 6 h 05 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
Haa tu es un ange …