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De l’Etat d’Esprit à l’Etat d’Être, il n’y a qu’un pas et ça change tout !

Etat_etreHé oui, qu’est-ce que le passage de 3D à la 4D sinon prendre conscience que c’est la transition entre un état d’esprit (la résultante de ce que l’on pense) et celui d’un état d’être (la résultante de ce que l’on ressent être) ? On voit donc bien qu’il y a passage d’un monde de projection et de jugement à un monde acceptant ce qui EST en pleine icité !

Est-ce un passage forcé ? Oui, car c’est la suite du programme scolaire de toute entité venue expérimenter la dualité. Et quand cela doit-il se faire ? La réponse est maintenant ! Et pourquoi pas plus tard ? Parce que ça fait déjà 26.000 ans que l’on est dans la classe des grands, et qu’il est l’heure de passer au CP en quittant l’établissement de la maternelle que nous côtoyons depuis 320.000 ans.

Alors, pourquoi je m’en souviens pas ? Parce qu’il te fallait, lors de chaque réincarnation, oublier ton passé, sinon tu ne serais jamais revenu à l’école. Ai-je donc fait tant de saloperies dans les autres vies ? Ne juge ni en bien ni en mal ce que tu as fait, car en tant qu’écolier, tu te devais de vivre les deux faces de la dualité. On ne peut pas toujours additionner, alors il faut aussi apprendre à soustraire afin que l’équilibre au point zéro puisse se maintenir.

Tu es venu découvrir l’équilibre. Tu es venu prendre conscience que tout est équilibre, car tout est parfait. Ce n’est que l’œil du mental qui juge et qui sépare, alors il est temps de passer à l’œil du rassemblement qu’est l’état d’être. Le masculin, l’électrique, nous a électrocuté jusqu’à très profond dans l’ADN, et il est temps maintenant de laisser le féminin, le magnétique, regrouper ce que tu es véritablement, tout en virant les incompréhensions incompatibles avec la loi de l’UN ou loi de l’Unité.

Pourquoi est-ce si difficile de faire cette transition ? Elle est aussi difficile que tu le penses. Elle est aussi difficile que ton incapacité à redevenir un enfant. Elle est aussi difficile que l’épaisseur de ta non-foi en tes véritables capacités d’être un enfant de l’UN. Elle est aussi difficile que la montagne d’incompréhensions que tu as accumulées dans ta tête au fil de ton existence. Elle est aussi difficile que tu crois n’être rien de valable en ce monde, en cet univers.

Le passage en 4D est un abandon de ce que tu penses être, afin de laisser émerger de tes profondeurs la véritable essence de ce que tu ES. Cette Êtreté ne viendra pas par l’extérieur, par la venue d’un messie, d’un enseignement ou d’un véhicule de lumière quelconque. Elle viendra de l’intérieur, comme un parfum qui t’enivrera et non par une mémorisation d’informations dans ton cerveau.

Tu peux, certes, te servir de protocoles x ou y pour t’aider dans cette transition, mais cela ne restera que des béquilles temporaires. En effet, parce que nous sommes restés assis ou couchés dans le lit de l’ignorance et de la séparation, nos muscles se sont atrophiés au même titre que notre cœur. Se lever et marcher implique donc des douleurs physiques dues à la remise en marche de notre êtreté.

Autant ça peut couiner dans les articulations, autant cela peut être douloureux dans les muscles, autant le vertige nous guette, car nous avons perdu le sens de l’équilibre. Et puis, notre cœur physique se voit battre à un rythme plus soutenu, au point que les tempes nous font mal, quand carrément on n’a pas mal au crâne.

Des étourdissements surviennent et on se croit mal en point, au point de croire qu’il nous faut absolument se recoucher ou s’asseoir. Non, tout cela ne sont que symptômes physiques et mentaux dus à la remise en marche d’un corps qui se veut fluide dans son mouvement, et qui se veut le fidèle support d’une entité remplie de joie de pouvoir à nouveau gamberger dans les dimensions de l’UN, dans les dimensions de l’Être.

Hé oui, l’UN et l’Être sont la même chose, car nous sommes tous une particule individualisée de l’Être qui compose l’ensemble de ce qui EST. Alors oui, c’est sûr que passer du “je pense” à celui de “je suis”, le pas à franchir est celui du malade déglingué sur son lit d’hôpital à celui de bien portant qui cavale et déambule dans les nombreuses demeures du ciel, c’est-à-dire les multiples dimensions de ce qui EST.

Du paralytique du royaume de la Terre (au mieux le rampant), on nous demande de passer dans le royaume du Ciel (le volant). Alors mon frère, qu’est-ce qui se cache en toi : un papillon, une coccinelle, un bourdon, un moineau, un aigle, une poule, un coq, un faisan, un paon ? Cela, tu le sauras seulement quand tu seras dans ton êtreté qui te vient du plus profond de toi.

Voici pourquoi il nous est impossible de suivre les mêmes protocoles pour tous, car un papillon nait de la chenille tandis que d’autres, à travers des œufs. Hé oui, personne ne peut nous dire qui nous sommes, car nous-mêmes, nous n’en savons rien du tout. Ainsi quand quelqu’un me dit qui je suis, voire ce que je devrais être, je regarde avec une grande compassion un égo sur pattes dans toute sa splendeur.

Je l’aime pour ce qu’il est, sans jugement, mais quand son boucan égotique vient à me bouffer la vie (ou, dit autrement, à trop me pomper l’air), alors tranquillement je permets à mon Père Fouettard de lui rappeler qu’être un illuminé ne veut pas dire être un Bisounours… Je rappelle qu’une main possède 2 faces ; l’une pour caresser et l’autre pour baffer.

On ne peut dissocier l’amour de l’autorité. On ne peut dissocier le féminin du masculin. On ne peut dissocier le pôle plus de l’aimant de son pôle moins. Ainsi est la construction de la Création. Pour cela, je vais me permettre de vous faire une petite vidéo qui vous expliquera visuellement que nous sommes un aimant sur pattes, composé de milliards d’aimants.

Ainsi, au niveau macroscopique, notre égo est l’aimant qui nous permet d’avoir une individualité. Son rôle majeur est d’attirer ce qui est bon pour lui et de repousser ce qui est mauvais. Je rappelle que l’égo, au niveau du moteur de l’humain, est ce qui nous permet de prendre conscience de nous-même. Sans lui, adieu toute possibilité d’être incarné dans un corps physique.

Si je prends l’équivalent de l’égo au niveau du moteur de la Terre, ce serait l’enveloppe de notre corps physique, c’est-à-dire notre peau. Grâce à elle, nous prenons conscience de notre corps, tout en sachant qu’elle joue en même temps à la frontière entre un extérieur et un intérieur. Notre corps physique, pour survivre, est donc obligé de prendre à l’extérieur ce qu’il y a de bon pour lui et de rejeter ce qui ne l’est pas.

C’est identique au niveau d’une cellule (un petit aimant). A travers sa membrane, elle filtre ce qui rentre et ce qui sort avec une efficacité redoutable. Si elle n’avait pas cette membrane (cet égo qui la différencie des autres), elle ne pourrait pas vivre tout simplement. Une cellule éventrée n’est plus une cellule vivante, mais juste un tas de composés à la dérive pour recyclage.

La grande différence entre une cellule du corps et nous, c’est qu’elle, elle travaille en parfaite harmonie avec l’ensemble de toutes les cellules du corps et cela, malgré toutes leurs différences. Ainsi cellules de la peau, du foie, du cœur, des reins, du sang, des os ou de toutes autres parties œuvrent collectivement bien qu’étant individuelles.

Alors si l’une ou plusieurs d’entre elles veulent se la jouer solo, on appelle ça un cancer qui se généralisera si l’entité située au niveau du moteur de l’humain n’arrête pas d’aller dans le déni de ce qu’il est, et donc de ce qui le compose. La santé physique est avant tout une histoire de santé mentale, soit d’un état d’esprit mais aussi d’un état d’être (la capacité à s’aimer inconditionnellement).

Hé oui, par la séparation-opposition entre ce que l’on pense et ce que l’on ressent véritablement, l’aimant principal perd de sa cohésion au point que des “sous-aimants” apparaissent. Comme un aimant ne peut qu’attirer ou repousser, il est clair que chaque rejet que vous avez dans la tête se retrouvera forcément dans votre corps.

Tout d’abord, ça commencera par le côté magnétique (le féminin – le non visible – l’impalpable), soit votre corps énergétique, qui forcément (comme il alimente le côté physique) va se matérialiser au fil du temps en passant par l’aspect masculin qui est l’action dans la matière. Hé oui, l’inversion des pôles, nous en savons un paquet là-dessus, et on est d’accord que ça va dépendre aussi du changement climatique.

Le changement climatique est l’œuvre de votre état d’esprit (vos pensées), qui entrainera obligatoirement un changement d’état d’être (vos sentiments), et donc un basculement des pôles. Alors soit vous faites dans l’évolutif, soit dans l’involutif, ou dit autrement vous œuvrez pour le collectif ou pour le personnel. Ainsi ce qui se fait au niveau individuel pour l’individu se répercute forcément au niveau de l’humanité, puisqu’un individu est une cellule vivante du corps de l’humanité.

Vous comprenez donc que si l’on passe au niveau au-dessus, maman Urantia inversera ses pôles à la vitesse du changement climatique que nous ferons dans notre état d’esprit. Voici pourquoi l’inter-relation entre chacun de nous (soit l’humanité) est en rapport direct avec maman Urantia. Si elle passe en 4D, il ne pourra pas rester longtemps des individus en 3D. Il faut absolument qu’une masse minimale d’individus soit déjà passée en 4D lorsqu’elle fera le basculement définitif, sous peine de voir la destruction totale de l’humanité.

Il me semble avoir déjà parlé de cela dans Les 8 phases clés de l’illumination (2). Alors voyons comment le moteur de la Création fonctionne et voyons quand on l’applique au moteur de l’Humain dans ses grandes lignes (parce que ça va faire l’objet d’un article à suivre). Bien sûr, cela est identique pour le moteur de la Terre et du Ciel, mais restons concentrés sur ce fameux passage de la 3D à la 4D, soit du mental-masculin à l’amour-féminin.

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Télécharger la vidéo (fichier mp4)  La vidéo à visionner dans votre navigateur Durée mn

Comme le démontre clairement la vidéo, nous sommes naturellement, par le simple jeu d’être incarné, dans un moteur mu par 2 aimants à l’intérieur d’une boite appelée égo. Entre le masculin qui n’arrête pas de gigoter parce qu’il est dans un environnement en interaction permanente, il entraine à son tour le féminin dans des émotions tout aussi tourbillonnantes, voire plus, et tout cela sous le couvert d’un égo en mode survie pour garder l’intégrité du tout.

Après, on s’étonne que l’on a un petit vélo dans la tête, que l’on flotte sur un océan émotionnel quasi incontrôlable avec, en prime, un superviseur qui se croit tout permis… J’espère donc maintenant que vous avez compris que ce n’est qu’en calmant le mental dans ses moulinettes que l’on pourra ainsi calmer au mieux les émotions, pour enfin y voir plus clair et trouver notre équilibre intérieur sans que pour cela l’égo vienne y mettre trop son nez….

La tâche semble presque impossible, mais elle est faisable. Pour cela, commençons donc par accepter que ce n’est pas avec notre mental que l’on s’en sortira, parce que lui, il sera toujours dans la logique de l’analyse et donc de la séparation. C’est donc en mettant en avant d’une manière radicale notre état d’être que l’on arrivera à équilibrer les choses, et donc à sortir du jeu de la dualité en beauté.

Et puis, juste pour terminer là-dessus, regardez le dessin de droite en simple dualité homme-femme, et vous comprendrez pourquoi vraiment ils ne fonctionnent pas de la même manière. L’un et l’autre sont de vraies girouettes, et plus ça brasse et moins ils peuvent pauser. L’un regarde les murs et comment ils peuvent tenir debout, tandis que l’autre y voit déjà tous les tableaux qu’elle pourra y accrocher, sans compter les multiples changements de couleur via les papiers peints ou peintures.

On comprend donc que si monsieur ne monte pas les murs, ce que madame pense et veut restera dans l’invisible. Pour éviter cela, elle sait à merveille bouger son derrière afin que monsieur bouge son cul de devant le match de foot à la télé… Bref, tout un programme résumé par 2 simples aimants désirant fondamentalement devenir UN et un seul aimant…

Si madame a des amants, monsieur, lui, n’a que des maitresses. On voit donc qui porte la culotte en réalité, et qui est celui qui veut la lui ôter. Au final, le monde est parfait, car sa construction même est parfaite dès l’origine. Reste donc à savoir combien de temps mettra le monde des machos à devenir un monde de galanterie et de respect envers la partie la plus féminine qui l’habite au fin fond de ses cellules.

Aime-toi toi même reste donc le délicat passage du monde de l’esprit au monde de l’être. Et puis, quand ces deux-là auront fait la paire, le monde sera définitivement en paix !

Laurent DUREAU

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Article paru à l’origine sur le blog 5D6D le 16 novembre 2012 et réactualisé sur le blog 345D le 6 décembre 2012.

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(1 commentaire)

  1. SUZY.

    Le passage en 4D est un abandon de ce que tu penses être….
    Tandis qu’il voit, qu’il entend, qu’il touche, qu’il sent, qu’il mange, qu’il parle et qu’il se meut, le
    sage est libre à la fois d’attachement et d’aversion. En vérité il est vraiment libre.

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