Le processus ascensionnel actuel nous amène forcément à rencontrer inévitablement ce que l’on appelle la loi de l’UN. Cette dernière se concrétise, dans notre quotidien, par une vision de l’unité, par une vision qu’une sorte d’unité est derrière toute chose.
C’est ainsi que notre conscience va progressivement découvrir ce que l’on appelle la conscience de l’Unité. Avant cette conscience, il en existe d’autres qui sont à l’image des barreaux d’une échelle. On ne peut passer d’un barreau à l’autre qu’à la seule condition que l’on veuille monter ou descendre cette échelle.
Vous pouvez donc imaginer que ceux qui ont peur de l’altitude vont plutôt rester scotchés sur l’un des barreaux tellement ils ont peur. Ils s’agripperont de toutes leurs forces aux deux montants latéraux avec, dans le meilleur des cas, descente vers les barreaux inférieurs plutôt que de montée encore plus haut…
Pour mieux faire comprendre tout ça, il suffit de prendre l’exemple de la grenouille dans son bocal. Son bocal représente tout son univers et il s’y trouve une échelle. Sa partie supérieure s’appuie sur le bord supérieur du bocal tandis que ses pieds reposent bien dans la vase du fond.
Il y a 6 barreaux. Trois barreaux sont dans l’eau tandis que les 3 autres sont dans l’air. Dans son état normal, elle s’appuie sur le 3ème barreau à partir du bas, c’est-à-dire que son corps est dans l’eau tandis qu’elle respire l’air tranquillement.
Si, par contre, elle monte sur le 4ème barreau, elle n’est plus dans l’eau et se retrouve donc les fesses à l’air, alors qu’elle est une aquatique par définition. Vous pouvez donc imaginer qu’il faut déjà un certain courage, et cela n’arrive que lorsque la météo du soleil spirituel est bonne.
Monter sur le 5ème barreau commence à relever de l’équilibriste, alors je ne vous dis pas si elle ose monter sur le dernier barreau de l’échelle, le 6ème. En effet, après, le seul truc qu’elle puisse faire c’est de sauter hors du bocal, et là, ce sera la fin des haricots parce qu’elle ne sait pas ce qui s’y trouve de l’autre côté du bocal…
Vu sous un autre angle, chaque barreau correspond à un chakra. Il est donc normal que la grenouille vive à la surface de l’eau, limite naturelle entre le Ciel et la Terre. Elle respire l’air (l’esprit), baigne et nage dans l’eau (corps émotionnel) tandis que son corps physique représente l’élément terre (la matière).
L’élément feu l’anime, aussi bien dans son corps que dans son esprit. Bref, nous sommes tous des grenouilles et nous avons tous une échelle personnelle (identique aux autres) qui se trouve dans un bocal “national” (car il a ses propres couleurs) reposant sur une table appelée Urantia.
Compte tenu de la grande courbure d’Urantia, ce qui nous semble plat et horizontal est en fait une sphère qui fera que toute grenouille qui sortira de son bocal se retrouvera en apesanteur ailleurs et ne retombera pas dans un autre bocal national. En clair, toute grenouille à vocation d’alpiniste deviendra obligatoirement une astronaute si elle saute hors de son bocal originel !
Bien, maintenant que l’image est plantée, voyons à quoi correspondent les différents barreaux de l’échelle et à quel type de conscience ils sont rattachés.
1er barreau
C’est celui qui est tout au fond, c’est-à-dire celui qui est le plus proche de la vase et donc des trucs les plus lourds. On sera donc dans un monde où le minéral règnera en maitre. Jetez un caillou dans le bocal et vous verrez où il ira d’une manière toute naturelle.
Ce niveau est en relation avec la conscience de sommeil, où, lorsque l’on dort, on est assimilé à un caillou tout bêtement. Ainsi régulièrement, en tant que grenouille nous allons visiter cette conscience. C’est ça, quand on dort comme une buche. Notre corps devient minéral, car on ne nage plus (notre mental est éteint).
C’est donc une phase de repos. Si le repos devient prolongé, et qu’elle ne remonte pas régulièrement à la surface, c’est que la grenouille aura rendu l’âme tout simplement… Elle redeviendra donc poussière tout naturellement.
2ème barreau
Sinon pour atteindre le fond, il lui faudra passer du 3ème barreau au 1er. C’est ce qui fait qu’elle rencontrera le niveau de conscience du 2ème barreau aussi bien à l’aller qu’au retour…
C’est le niveau où nous verrons les algues qui, pieds dans la vase, flotteront majestueusement dans les courants et remous émotionnels du bocal. En effet, l’eau du bocal sera animée par les mouvements dus à la nage de ladite grenouille… Donc si c’est la panique ou plutôt le farniente, l’eau sera parcourue d’ondes en rapport.
Ainsi, le second barreau de l’échelle s’appelle la conscience de rêve, tout simplement. Quand vous descendez pour cause de roupillon, vos rêves prendront le visage de vos remous intérieurs immédiats. Alors que, lorsque vous remonterez à la surface, vos rêves seront plutôt plus calmes.
Si ce n’est pas le cas, c’est que votre corps a eu des battements ou tics nerveux qui ont troublé l’eau pendant votre remontée. En clair, si ça sent le cauchemar, c’est que quelque chose de profond en vous est en train de faire surface. C’est donc un message important pour les grenouilles aspirant à devenir cosmonaute.
3ème barreau
C’est le niveau normal où vous allez évoluer. Il correspond à la conscience de veille. Cela veut dire que vous avez les yeux ouverts, que vous avez conscience que vous avez un corps physique flottant dans l’eau et qu’il vous faut respirer pour vivre.
Dit autrement, vous baignez dans les deux mondes à la fois : l’eau et l’air. En respirant l’air, vous vous sentez connecté à “l’amour”, à l’Esprit tandis que votre corps dense flotte comme il peut dans la densité… Nous trouverons donc, à ce niveau, différents types de grenouilles…
Il y aura les têtards (les enfants), car ça gigote dans l’émotionnel, dans l’instant présent, sans se soucier des conséquences sur les remous créés dans le bocal. Ils vivent comme dans un rêve où se mêlent plus souvent les cauchemars que les gentils rêves. Puis quand ils sont fatigués, ils plombent comme des innocents à qui on donnerait le Bon Dieu…
Vous pouvez comprendre que nombre de grenouilles sont en fait toujours des têtards tant elles ont peu envie de développer leur pattes… Il se développe donc des variations de têtards parmi la population. Nombre nagent avec un tuba pour vraiment ne pas regarder le ciel et les barreaux de l’échelle, tandis que d’autres sont plutôt du genre crocodile…
Ils ont les yeux dehors (je vois le divin) et je vais m’en faire un repas. Ils ont donc de petites pattes, une grande nageoire et des crocs (un mental acéré) pour bouffer tous ceux qui essaieront de grimper à l’échelle. Les plus dangereux sont donc ceux qui portent les armoiries d’une religion… Bref, je vous laisse imaginer la suite.
4ème barreau
Poser ses pattes d’amphibie sur ce barreau dénote que la grenouille a définitivement quitté le rôle du têtard (ou fêtard si vous préférez). Elle découvre que les joies amphibies c’est pas mal, mais que l’on respire un air beaucoup plus pur et jouissif en hauteur plutôt qu’au ras de l’eau…
C’est alors qu’elle prend conscience qu’il existe d’autres grenouilles (elle les voit sur leur échelle). Cette altitude lui amènera ce que l’on appelle la conscience cosmique… C’est un prélude à sa vocation de cosmonaute. Elle comprend et ressent qu’il lui faut respecter chaque grenouille. Elle devient donc tolérante et aimante au fil du temps.
Elle ressent une fraternité, un lien de cœur, avec ces autres grenouilles qui, comme elle, désirent devenir cosmonaute. Puis, elle étendra sa vision aux têtards, car elle a compris qu’avant d’être grenouille elle a été têtard elle aussi. Elle développe donc un amour de type inconditionnel, ce qui lui fait accepter la différence et l’unicité de chacun…
Sa devise devient donc le respect de la différence et sa notion de fraternité se développe… Elle comprend que la Vie commence vraiment par cette prise de conscience. A sa manière, elle a franchi un voile d’oubli, un voile de séparation d’avec sa nature profonde qui s’exprime à travers ce corps.
5ème barreau
Fort de toute sa gratitude envers les autres, elle commence à découvrir qu’atteindre le 5ème barreau est en fait la découverte qu’une étincelle de vie anime chaque forme qui l’entoure.Elle comprend que les poissons, les moustiques, les vers de vase ainsi que toute forme de vie selon ses conceptions sont animés par une même force.
Cette conscience est dite la conscience divine, car elle correspond à ressentir en son cœur (et malgré l’esprit de séparation prôné par le mental sur la forme) qu’il y a quelque chose d’invisible qui est caché derrière le rideau de sa compréhension. Elle n’arrive pas à se l’imaginer dans sa tête, mais son cœur la pousse à continuer à grimper à l’échelle…
Par cette prise de conscience, elle commencera à respecter la Vie quelle que soit sa forme. Elle commencera à ne plus tuer ce qui lui semblait une cata, une emmerde ou une erreur de la Nature. Elle prendra conscience que son environnement est, en fait, son livre de découverte intérieure. Plus elle s’abandonne avec une profonde gratitude et bienveillance à la Nature, et plus elle commence à comprendre que ses croassement ne sont que bruits mentaux.
Elle découvre que le silence lui permet d’être à l’écoute de ce qui est en elle. Elle en sera aussi amenée à découvrir qu’un langage universel existe au-delà de toutes les différences de forme. Elle découvrira que le silence est la plus belle musique des musiques, car elle entendra la symphonie du vivant… C’est alors qu’elle entreprendra l’ascension du dernier barreau de l’échelle…
6ème barreau
C’est le barreau le plus haut, c’est-à-dire celui le plus éloigné de la surface de l’eau. De cette position, elle découvrira l’ensemble du tableau qui s’offre à elle. Elle découvrira les centaines de bocaux nationaux et de leur séparation apparente. En effet, dans chaque bocal, l’environnement sera différent. Il y en des polaires, des tempérés, des tropicaux et que la faune intérieure est différente.
Elle découvrira la richesse inouïe et quasiment infinie d’une Vie tirée vers un même objectif. Elle découvrira la conscience de l’Un, la conscience de l’unité, la conscience de l’UN-unité, de l’UN-unifié tout en comprenant la richesse de l’unicité, de l’UN uni vers son objectif originel qui répond à la question “qui suis-je ?”.
Elle découvrira qu’unic-ité vécu en un-ité forme un uni-vers, elle sera prête à sauter par dessus le bord du bocal de l’incarnation pour découvrir l’apesanteur d’un ange qui s’était pris pour une grenouille volante, ou pire un têtard refusant l’échelle de l’évolution que son cœur lui susurrait inlassablement avec douceur…
Le cosmonaute, le cosmos (l’unité) qui se fait voyageur (naute) est un voyage possible pour toute forme de vie, mais nous, au lieu de nous borner au bénitier local (ma maison dans ma région dans mon pays dans mon continent), qu’attendons-nous pour découvrir que le plus beau bénitier du monde s’appelle Urantia et qu’il forme un même tout dans un bénitier encore plus grand qu’est notre système solaire dans une galaxie inclue dans un super univers, etc… ?
Bref, la conscience de l’unité est un truc super-méga-bandant et comme tout, nous allons voir qu’un grand nombre d’aventuriers en recherche de trésors perdus vont vouloir en faire leur business.
Voici, j’ai planté le décor pour la suite. En effet, je vous en dirai plus long dans un nouvel article à suivre qui vous parlera des pièges liés à la conscience de l’unité, autant dans son aspect extérieur qu’intérieur.
D’ici là je vous souhaite une bonne intégration des barreaux de l’échelle, car je reviendrai sur cette image du têtard de bénitier devenu grenouille et qui a voulu se faire aussi grosse que le bœuf…
Laurent DUREAU
PS: Pour les théoriciens ou ciennes, vous trouverez quelques idées ou schémas nettement plus détaillés dans Les 6 niveaux de conscience de l’être humain.
Attention, cet article peut traumatiser compte tenu de sa technicité et de ses nombreux liens vers d’autres articles. Et dire que j’ai osé mettre des trucs comme ça sur le blog. Etais-je inconscient ou hyper positif sur les capacités cérébrales réelles des lecteurs-lectrices ? En tout cas, je sais qu’aujourd’hui cela me donnerait probablement mal au crâne si je le lisais pour la 1ère fois… Mais bon, c’est votre choix !
Article paru à l’origine sur le blog 4D5D le 13 mai 2011 et réactualisé sur le blog 345D le 11 octobre 2012.