Nous savons par expérience que vivre ce que l’on est est presque impossible tant nous sommes heurtés par les évènements extérieurs et nos contre-réactions intérieures.
Rien n’est simple quand on a l’impression d’être la boule du flipper où quelques acharnés divins secouent la boite à la limite de la fin de partie brutale. On a seulement l’impression que le compteur tourne plus vite à chaque baffe que l’on se prend.
Je tiens donc à vous rassurer, vous êtes faits d’un métal qui fait que le reste du flipper sera HS avant même que vous ayez une griffure. En effet, bien que cela puisse être renié, un ange voire une armée d’anges gardiens vous épaulent.
C’est vrai que l’on attribue souvent des petits côtés angéliques quand on sent que l’on est aidé mais, là aussi, c’est encore la culture du père Noël qui prévaut. En réalité personne ne peut prendre votre place, vos responsabilités et vos décisions.
Il y a bien un service d’urgence quand vous êtes dans le coma ou dans les vaps mais cela n’est qu’un petit parcage temporaire pour mieux repartir au restaurant de la vie.
Dans un article précédent, j’ai pris l’exemple de l’âme au restaurant sans avoir été plus loin dans la description. En effet, bien que vous ayez faim, il y a globalement 2 façons d’attendre que l’on vous serve.
La première est que vous passez commande et puis pour faire passer le temps de l’attente, vous discutez avec vos proches. Intrinsèquement vous faites confiance à la personne qui a pris la commande, au cuistot qui va vous préparer cela et enfin au livreur final.
La seconde attitude sera de vous faire du souci en imaginant que la personne qui a pris la commande ne se sentait pas bien dans la tête, qu’elle était peut-être analphabète ou distraite. Puis que le cuistot soit débordé, qu’il mélange les mauvais ingrédients, cuise trop ou pas assez sans compter l’éventuelle glissade de celui qui va vous apporter le tout.
Autant l’être humain sait faire naturellement le 1er cas quand il est au resto classique autant il fait le second cas quand il passe commande au Ciel. Dans un sens, il fait plus confiance au foutoir humain car il le voit plutôt qu’au resto divin où semble-t-il ne travaillent que des incapables.
Comment voulez-vous que vos vœux se réalisent quand votre attitude trahit votre manque de confiance dans l’autre monde, le monde de l’invisible. Par cela, vous ne faites qu’exprimer le manque de confiance que vous avez par rapport à votre propre divinité.
Cette dernière, souvent dénommée le petit Soi, est en constante relation avec votre grand SOI qui ne peut être contenu dans ce corps que vous avez du mal à aimer complètement de toute vos forces.
La musique, afin de travailler avec les Dieux, est d’abord de travailler avec vous-même en commençant par vous aimer vous-même inconditionnellement. Puis ensuite, de vous faire confiance tout aussi inconditionnellement.
Que ce soit le petit ou le grand SOI, il est difficile de pouvoir réaliser les choses quand vous niez votre propre pouvoir créateur. A chaque fois que vous utilisez des mots comme “je vais essayer”, vous ne faites que dire je vais encore foirer !
Utilisez des verbes d’actions comme je fais, je crée, j’accomplis, je manifeste car essayer n’est pas faire. Soyez un faiseur dans l’âme (pas un faisant faisandé). Ayez le courage de vivre chaque instant dans la plénitude de ce que vous ressentez être.
Ne dites plus, je devrais faire ceci ou cela, faites-le. Passez à l’action avec foi tout en sachant que la chose existe déjà. En étant certain que la chose existe, vous lui donnez corps véritablement.
C’est votre foi qui crée dans la matière ce que votre pensée a projeté. Faites un entre vos pensées, votre cœur et votre corps. A ce jeu là, vous êtes imbattables et rien ne peut vous arrêter (même pas notre Président…).
Comme on dit, la foi déplace la montagne car votre foi est la montagne. Le moindre doute, la moindre insinuation et tout le scénario s’écroule. En étant convaincu vous décuplez vos forces et aidez les anges à vous donner un coup de main.
La dénégation de votre nature divine est la pire chose qui puisse vous arriver. Alors arrêtez de gémir, arrêtez d’accuser les éléments extérieurs car avant qu’ils soient dehors et matérialisés, ils ont été dans votre pensée, dans votre esprit, dans votre coeur ou votre corps.
Peut-être n’en avez vous pas conscience mais vous portez en vous les germes aussi bien de la réussite et du succès que ceux de l’échec et du désespoir. Quand vous serez ce que vous êtes, vous aurez une idée claires des zones dégagées et lumineuses en vous mais aussi des tas de fumiers qui distillent le purin et la maladie.
Vivre ce que l’on est, c’est l’acceptation que nous avons en nous la dualité, les complémentaires et les opposés. Nous avons tous été (toutes vies antérieures comprises) des voleurs, des tueurs, des violeurs, des violées, des dictateurs, etc, etc.
Notre passé en tant qu’expérimentateur est notre richesse. Il est le terreau de notre future élévation de conscience à la seule condition que l’on veuille bien le reconnaître et apprendre de lui. Il n’est en aucun cas une projection vers le futur car entre les deux, nous aurons pris des décisions.
Vivre ce que l’on est, c’est accepter que nous avons failli par bien des fois mais qu’à la prochaine occasion vous n’allez pas faillir de nouveau avec des promesses, des “devrait” des “je vais essayer”. Vous allez prendre la balle au bond et prendre vos responsabilités.
Je suis loin de me vanter de tout ce que j’ai pu commettre dans cette vie car, à bien des égards, j’ai été loin d’être un modèle de sagesse et de compassion. Pourtant, à chaque fois que j’arrive à cerner un comportement n’allant plus avec mes convictions du moment, je corrige le tir afin d’être en harmonie avec ce que je suis à ce moment-là.
Le poids du passé est lourd et il nous suffit de le laisser là où il est en agissant dès maintenant dans la meilleure voie du moment. Je ne fus pas forcément un père idéal mais mes enfants m’ont simplement pardonné en me disant que j’avais fait cela en fonction de ma conviction du moment.
Puis après avoir compris certaines choses, j’ai compris que ce n’était pas forcément la meilleure solution ou façon d’agir. J’ai appris, plus tard, et je ne peux revenir en arrière et mes enfants le savent bien car eux-mêmes comprennent qu’ils n’ont pas la science infuse eux aussi.
C’est dans le partage, dans la communication véritable que vous pouvez vous améliorer. Ce n’est pas dans la cachoterie, le mensonge aux autres que vous arriverez à être véritable avec vous-même.
Soyez clairs et francs avec vous-même sans pour cela être tyrannique et brutal. La douceur est nécessaire pour faire qu’une cicatrice cicatrise bien et rapidement. Nous sommes loin d’être des modèles de sagesse mais pour ceux qui ont décidé d’évoluer et d’apprendre de leurs erreurs, les portes du paradis sont ouvertes.
Et le Paradis est dans votre regard. dans votre façon d’appréhender les choses et non dans le confort matériel que les religieux en déshérence vous promettent. Il n’y a pas de paradis ailleurs sinon que dans votre croyance.
Vivre ce que vous êtes n’est que la preuve que vous avez compris que vous êtes un élève parmi des élèves dans la classe d’une vie terrienne. Les notes ne veulent rien dire car il n’y a pas de perfection ni l’inverse. Il n’y a que ce que vous créez dans votre tête, dans votre coeur et dans votre corps.
Vous êtes un émetteur radio avec sa fréquence unique alors n’ayez pas honte d’émettre sous prétexte que les commentateurs à la radio sont nuls. Non, à chaque émission, ils s’améliorent surtout quand ils ont envie de bien faire.
Alors comment votre corps s’exprime-t-il ? Comment votre amour s’exprime-t-il ? Comment votre sagesse s’exprime-telle ? Comment votre pensée s’exprime-t-elle aussi ? Soyez vraiment une bonne radio.
Par contre si vous payez votre corps à coup de brutalités physiques, de junk food, de boissons toxiques, de clopes, d’efforts ridicules alors ne vous attendez pas à avoir la voix du ténor.
Idem pour votre coeur et votre mental. Pensez-vous devenir intelligent avec de la daube ? Pensez-vous être un modèle de compassion en étant raciste ? Pensez-vous respirer la confiance quand tout indique le contraire ?
On ne peut avoir du bon avec du toxique sauf si l’on veut mourir et tuer les autres (grosse bouffe bien arrosée par exemple). Etes-vous dans le constructif ou le destructif. Quel ratio avez-vous ? Soyez franc avec vous-mêmes et reconnaissez que l’on a tous du boulot sur la planche.
Vivre ce que l’on est commence par s’accepter tel que l’on est sans pour cela baisser les bras. C’est en quelque sorte être conscient qu’à l’intérieur de la boue il se trouve des diamants.
Soyez donc le chercheur d’or et de diamants non pas pour la cupidité matérielle mais pour la cupidité divine. Jamais personne ne vous reprochera de vouloir vous améliorer en cherchant à vivre les règles cosmiques.
Vous êtes le meilleur chercheur d’or pour vous-mêmes quand vous acceptez que les autres vous renvoient l’image de ce que vous êtes. Ils n’ont pas à vous dire ce que vous devez faire car vous êtes le seul maître des lieux.
A ce titre, vous êtes le seul à prendre les décisions et les responsabilités attenantes. N’ayez point donc peur de vous tromper car cela fait partie de l’apprentissage. Un bon élève n’est pas celui qui a 20 sur 20 mais celui qui saura transposer une leçon dans un autre domaine.
La vie est mouvement et donc incertitude alors soyez la certitude incarnée. Votre petit Soi est à chaque seconde avec vous et à chaque fois que vous vous endormez, il va rendre compte au grand SOI là-haut, ailleurs (et pas forcément quelque part !).
En vivant ce que vous êtes, vous permettez à votre véritable aspect de vivre ce qu’il sait qu’il doit vivre. Alors point de jugement mais juste une acceptation en vous disant qu’il y a bien une raison derrière tout cela.
Vous savez qu’il ne faut pas se fier aux apparences alors écoutez votre petite voix et les ressentis associés pour parfaire votre évolution.
Vous êtes une divinité en action et non un être humain peureux qui cherche à se planquer derrière toutes les excuses du monde.
Vivre ce que vous êtes, c’est vivre cette acceptation comme une liberté totale car, in fine, vous êtes le seul à prendre la décision finale de faire ou de ne pas faire. Alors ne croyez pas que votre destin est tout tracé chaque jour.
C’est faux pour la simple et bonne raison qu’il est impossible de savoir ce que vont faire les autres. La combinatoire est tellement immense qu’il est impossible d’avoir une réponse précise. Une tendance peut se dégager surtout quand les gens sont des moutons.
Mais si chacun devient et vit ce qu’il est, il est carrément impossible pour toute organisation de pouvoir vous gérer. La créativité ne se met pas en boite et n’est vendue que dans les catalogues de certains qui veulent vous plumer.
La créativité se vit à chaque instant car c’est l’intelligence cosmique qui est à l’oeuvre à travers vous. Vous n’êtes et nous ne sommes qu’un fragment unique d’un tout unifié.
C’est comme les rayons du soleil. Chaque photon est unique mais le résultat est lumineux et réchauffant. En suivant votre petite voix intérieure et en prenant de véritables décisions en pleine conscience des responsabilités attenantes, vous vivrez ce que vous êtes.
Alors ne cherchez pas à paraître mais soyez simplement et humblement le plus digne représentant de ce qui vous habite véritablement. Alors la joie sera vôtre car votre âme pourra se goinfrer de toutes les émotions terriennes dont elle raffole.
Allez-vous au restaurant seulement parce que vous avez faim ou y allez-vous aussi pour prendre votre pied avec éventuellement un menu surprise ? Ayez confiance, votre menu dans cette vie comporte aussi des desserts et pas seulement des condiments (con-dit-ments : ces cons de menteurs qui vous bluffent).
Vivre ce que vous êtes revient surtout à rentrer dans l’auberge espagnole où vous découvrirez le menu que vous apportez. Alors apportez du bon tout en minimisant les désagréments possibles. Certes, il y en aura toujours mais après tout il faut bien stimuler notre créativité devant l’inconnu !
Laurent DUREAU
Article paru à l’origine sur le blog Booster Votre Influence le 30 janvier 2009 et réactualisé sur le blog 345D le 9 juin 2012.
(1 commentaire)
Nora
15 janvier 2013 à 3 h 46 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
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