D’une certaine manière, une partie de nous-même crie à tue-tête qu’il faudrait nous bouger le cul pour enfin exprimer ce qu’il y a en nous. Seulement voilà, on n’y croit pas vraiment et c’est là tout le problème.
Est-ce si difficile ou sommes-nous naturellement des flemmards de première ? Une célèbre phrase nous dit qu’oser n’est pas difficile mais que c’est parce que nous n’osons pas que c’est difficile.
Le bon Dieu y a réfléchi depuis le commencement des temps et il nous propose sa solution universelle car en fait, il était lui-même aux premières loges. En effet, comment aurait-il pu créer toute sa Création s’il était resté dans cet état cotonneux que nous apprécions tout particulièrement et où nous voudrions retourner si fort ?
Maison, maison, disait un petit ET dans un film qui fit fureur. C’est toujours valable et ça l’a toujours été. Les vikings en étaient si persuadés qu’ils n’avaient aucune peur de mourir. Bien au contraire, ils allaient au combat avec vaillance pour aller aussi vite que possible “back to home” dans le vahala…
C’est la raison pour laquelle ils étaient si craints par les autres empreints de catholicisme, et donc de la peur de mourir, car eux étaient persuadés qu’ils iraient en enfer. La première règle du succès commence donc par une visualisation positive de l’objectif visé !
Etape 1 – La visualisation
C’est la première de toutes les étapes car elle conditionne toutes les autres à suivre. Plus la visualisation sera claire, précise et franchement palpable et plus vous aurez d’énergie et d’enthousiasme pour aller dans le feu de l’action.
C’est capital, alors autant bien visualiser et surtout dans le positif. Un entrepreneur doit être convaincu que son idée, sa prestation ou son concept, c’est du béton. Sinon il se délitera dès les premières crues, dès les premiers orages ou les premiers obus !
Je sais, souvent, ils visualisent le paquet d’argent se déversant sur leurs multiples comptes en banque mais là c’est une erreur car l’argent est le fruit de tout ce qui aura été fait auparavant.
Or, brûler les étapes dans la visualisation c’est aussi brûler les étapes dans leur réalisation. En clair, au lieu de vous ramasser un magot considérable, vous allez vous ramasser des dettes et au mieux faire un résultat nul.
Il faut donc vraiment faire la nuance entre visualisation et illusion. Je sais, c’est très proche. L’illusion provient d’une projection du mental égotique (je veux, je veux, je veux, je veux,… et je serai le vainqueur, le plus beau, le plus célèbre et peut être le plus riche).
Par contre, la vraie visualisation, c’est surtout un élan du cœur qui verra le bienfait apporté aux autres, les bénéfices apportés à la société, au monde, voire à l’univers. C’est une projection de partage et non de possession. S’il y a des retombées financières, cela ne sera que le résultat, la juste récolte des efforts et des services rendus.
Au final, nous sommes tous des entrepreneurs mais c’est seulement l’orientation de la vision qui fera si vous vous la jouez perso, individualiste pour ramasser un max ou si vous vous la jouez comme une offre au collectif pour le bien de tous.
Si le premier cas fonctionne, cela sera très probablement sur du court terme alors que le second se fera sur du plus long terme. Alors je ne vous dis pas à quoi on reconnaît celui qui rêve perso de celui qui rêve “grandiose”.
C’est tout simplement une notion de temps de réalisation. L’un est en pleine illusion (comme ses rêves de gloire immédiate) tandis que l’autre sera beaucoup plus humble en se disant que cela viendra quand ça viendra.
On comprend que ce dernier langage ne convient pas du tout aux banquiers. En conséquence, on en déduit dans quel camp jouent les banquiers. En clair, si vous voulez faire du bon, utilisez le moins possible les aides et crédits bancaires.
Bref, la seconde étape vers le succès ou l’échec va donc passer par la force de votre intention réelle. Rêver c’est bien mais derrière, il faut quand même y mettre de la patate.
Etape 2 – L’intention
Toujours conscient de la fusée à 3 étages de l’être humain (corps-âme-esprit), la visualisation appartient au monde de l’âme. Elle a envie de vivre, d’exprimer sa créativité, d’expérimenter à fond avec un max d’émotions.
Et puis, si accessoirement cela peut rendre service à l’humanité alors elle aura plus de chance de prendre son pied. Par contre, si elle se la joue perso en écoutant son ego “menthe à l’eau” alors sa petite facture appelée karma va s’alourdir.
Quelques réincarnations supplémentaires lui seront donc octroyées pour payer ses dettes. Vaut mieux donc visualiser dans le bon sens tout de suite pour ne pas casquer plus tard…
Une fois le scénario en place, l’Esprit va normalement rentrer en ordre de marche car la pensée est le premier stade de la Création dans sa matérialisation. Votre pensée sera donc aussi forte que votre intention le sera.
C’est connu qu’avoir une idée fixe peut-être dérangeant si vous êtes dans le mauvais sens comme une voiture qui remonte l’autoroute à l’envers. Par contre dans le bon sens, même la voie la plus à gauche vous semblera très encombrée !
Penser donc bien en pensant juste. Faites le tri et assurez-vous que votre intention est bonne et louable. Dans le cas contraire, il y aura de la tôle pliée et c’est dingue de voir combien il y a d’accidents sur une autoroute même dans le bon sens alors qu’il n’y a aucun piéton, aucun stop, aucun feu rouge…
Passons donc à la prochaine étape qui est celle du corps. En d’autres mots, celle de la réalisation physique ou matérialisation. Je l’appelle la dynamisation (c’est plus poétique et moins terre à terre !).
Etape 3 – La dynamisation
Comme son nom l’indique, c’est là que ça va être le plus pénible pour les flemmards que nous sommes. Imaginez que vous avez un super plan pour aller visiter Mars (étape 1) et que vous avez réussi à convaincre la NASA et les financiers (étape 2), il ne vous reste plus qu’à piloter les ingénieurs et les techniciens de la NASA ainsi que tous les fournisseurs (étape 3).
Il est clair que l’étape 3 est la plus pénible car la matière se remue moins vite que les pensées qui elles-mêmes sont plus lourdes et réelles que les rêves et illusions. Nous sommes donc en présence de vibrations de densités différentes.
Cette étape doit se vivre chaque jour, chaque heure, chaque minute avec, quand même, quelques plages d’activités différentes pour prendre du recul. Mais plus vous serez tendus vers votre but et plus votre volonté sera indéfectible.
La dynamisation est une histoire de volonté sinon on ne finirait jamais rien ! La volonté appartient au domaine de la matière tandis que l’intention appartient au plan plus subtil de l’esprit tandis que le rêve, lui, fait carrément dans l’informe, le cotonneux, le translucide.
Avez-vous déjà essayé de saisir le brouillard dans votre main ? Çà relève du rêve alors que la pensée serait plutôt l’insecte ou le bourdon qui vient s’écraser sur le pare-brise déjà pas très propre de notre quotidien matériel.
La différence donc entre le succès et l’échec n’est qu’une notion de direction (suis-je dans le bon sens de l’autoroute– étape 1) puis de carburant (l’intention– étape 2) puis de véhicule (dynamisation – étape 3).
En clair, si vous avez une super voiture avec un plein à ras bord mais dans le mauvais sens de la circulation, vous savez ce qui va probablement vous arriver ! Alors supposons que vous soyez dans le bon sens cette fois-ci mais que vous n’ayez pas de carburant, il vous reste le vélo mais c’est interdit sur l’autoroute !
Il faut donc une voiture (votre corps) et qui soit en ordre de marche. En clair qui ne soit pas totalement pliée sinon cela veut dire que vous êtes déjà mort.( Je dis cela pour les zombies habités par les fantômes du bas astral qui s’y croient).
Une fois assuré que lorsque vous appuyez sur l’accélérateur l’engin bougera, il est évident que la notion de plein de carburant s’impose car les stations sur l’autoroute sont assez éloignées les unes des autres et ça douille dur quand vous appelez pour un dépannage en carburant.
En général, ce n’est pas bon signe d’utiliser les téléphones orange gratuits sur les bords des autoroutes car dans tous les cas vous allez casquer. Il faudra donc faire un checking de base avant de s’engager dans le péage.
La première de toute sera les freins car se prendre la barrière du péage pour commencer, c’est être assuré d’avoir les gros bourdons bleus à votre poursuite sans compter un pare-brise plus ou moins opaque à cause des craquelures.
Cela nuit à une bonne visibilité surtout si les bourdons vous attendent plus loin. Le délit de fuite sera prestement rajouté à votre liste de faits suspects bien que la loi vous présume innocent par principe…
Alors si en plus, vous vous ramassez les bourdons en frontal, certes le pare-brise est déjà mort, mais vous le serez aussi dans votre présomption d’innocence. Donc, les freins, c’est super important !
En clair, si vous voyez que votre rêve vire au cauchemar, freinez tout de suite avant le péage ou au pire sur la bande d’arrêt d’urgence si vous êtes déjà sur l’autoroute.
Alors ensuite n’oubliez pas de sortir par la portière de droite, d’enfiler votre veste fluo et de sauter par dessus la rambarde de sécurité sinon dans le quart d’heure en moyenne vous êtes mort !
Le fluo sert aux banquiers pour mieux vous repérer. La barrière de sécurité quand vous êtes du mauvais côté indique votre insolvabilité. Donc une dépanneuse viendra vous taxer la voiture… Voyez, tout est organisé !
Durant votre immobilisation, vous aurez tout le temps pour observer tous ceux qui roulent comme des malades. Ils ont eux aussi un rêve et certains iront retrouver le bon Dieu plus vite que prévu tant ils veulent gagner du temps !
Quant à ceux qui ne roulent pas sur l’autoroute et qui ne sont pas derrière les rails de sécurité, ils sont dans les bars ou tous les trucs pour gens en perdition cherchant le suicide d’une manière plus lente.
Donc une fois vérifié votre plein et vos freins, desserrez le frein à main de la peur sinon à la vitesse où vous allez vous trainer sur l’autoroute cela introduira le doute sur vos capacités à atteindre la prochaine station service.
Le doute est utile quelquefois mais si vous commencez quelques km après le péage, je vous garantis une joie époustouflante quand vous arriverez à la première bretelle de sortie qui se présentera à vous.
La fuite par rapport à votre objectif, votre rêve, vous procurera une créativité surprenante pour trouver toutes les excuses possibles pour expliquer que vous n’aviez pas le choix et que votre décision a été la plus juste, la plus sensée et la plus intelligente.
Je suis toujours aussi surpris d’entendre les conversations dans les cafés, les bars ou les restaurants, à l’extérieur de l’autoroute où les ex-coureurs récitent leurs exploits avec brio, “sérieusité” avec une voiture quasi pourrie tout en s’appuyant sur le bar.
Ils se délectent en commentant en bon spectateur les courses qui se déroulent sur l’autoroute car leur expertise est indéniable et totalement vérifiable. Pour cela, il suffit de vérifier s’ils ont connaissance de la position de leur frein à main en les regardant droit dans les yeux.
Plus c’est flou et plus la lecture de leur plaque minéralogique est grande. Ils sont comme dans un brouillard de vapeurs d’alcool et de cigarette. Et puis pour ceux qui ont le regard encore assez clair, vous voyez qu’ils ont tagué leur plaque pour pas qu’on les reconnaisse. La honte, quoi !
Bref les barmans, les vendeurs de cigarettes et de tickets de loto (ou assimilé) connaissent bien cette faune qui espère toujours gagner plein de sous alors qu’ils sont dans en état de déstructuration mécanique plus ou moins avancé.
Avoir du succès peut se faire sur plein de plans, pleins de niveaux différents et l’argent n’est qu’une partie des gains possibles car il correspond au plan de la matière, du corps.
Il y a aussi les gains sur les plans de l’esprit (la connaissance, la sagesse, la spiritualité) et tout autant sur le plan de l’âme (les sentiments, les émotions, les relations humaines).
Alors quel est votre rêve ? Sur quel plan et comment peut-il se décliner ? Et puis, s’il vous plait, ne demandez pas de l’amour et du bonheur car rien de cela n’est achetable, vendable ou commercialisable.
Le bonheur, ce n’est que la succession des moments de connexion au divin que vous vivrez et ressentirez.
Pour certains, le bonheur sera l’amour de l’argent, pour d’autres l’amour du sexe, l’amour du pouvoir, l’amour du don, l’amour humanitaire, l’amour du savoir, l’amour du devoir ou l’amour de la religion.
Alors que quelle autoroute voulez-vous rouler ? Vers quelle destination et surtout dans quel but ? Ne vous faites pas illusionner par vos sens qui ne veulent que du sexe, de la bouffe, du savoir et du pouvoir.
Qui est aux commandes et qui vous influence pour visualiser votre rêve en devenir ? Posez-vous la question car beaucoup d’humains en fin de vie, regardent en arrière et se rendent compte qu’ils n’ont pas vécu ce qu’ils voulaient vivre.
Ils se sont laissé embarquer par des modes de pensées, des styles de vie ou des contraintes qu’ils auraient pu éviter. Alors au lieu de penser succès pour gagner, regardez plutôt derrière où ont été vos échecs et remettez-les sur le métier.
Le succès, pour moi, c’est d’avoir réussi là où on a échoué précédemment.
Faire du fric quand on est né avec une cuillère en or dans la bouche est facile. Avoir des conquêtes sexuelles parce que l’on est un apollon ou une déesse c’est facile. Avec des valises de diplômes quand on a un QI de 150 est facile.
Regardez là où personne ne parierait un kopeck sur vous et même pas vous-même. Faites des rêves là où on ne vous attend pas et vous saurez alors ce que veut dire le mot succès.
Cela sera inscrit si fort dans votre âme que même les Dieux s’inclineront devant votre performance. Pour cela et pour le maximum de chance, n’en parlez à personne et faites-le vraiment pour vous-même.
Ainsi, personne ne viendra vous mettre des bâtons dans les roues et se moquer de vous car les résultats se font attendre. Alors ne perdrez point de temps et d’énergie à vouloir convaincre les autres de vos capacités.
Gardez votre objectif secret car cela vous permettra aussi de remporter une victoire parmi les plus grandes, celle de mettre votre ego à vos pied en ayant repris le trône de votre déité.
Vous ne pouvez tuer votre ego sans mourir mais vous pouvez l’aider à se transcender pour qu’il travaille pour vous (votre Soi) au bénéfice du tout. C’est tout ce que je vous souhaite.
Alors bonne route sur l’autoroute de votre chemin d’éveil et n’oubliez pas les recommandations d’usages citées ci-dessus ainsi que le mode d’emploi en 3 phases utilisé depuis le commencement des temps de la Création.
Laurent DUREAU
Article paru à l’origine sur le blog Booster Votre Influence le 27 avril 2009 et réactualisé sur le blog 345D le 31 mai 2012.
(1 commentaire)
J'aqueux Tests-Sert
20 janvier 2013 à 0 h 57 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
💡 Dans cette page, il y a comme un accident plus haut sur l’autor-rrrr-out, avec un carnage ‘d’hors-tôt-gras-half’ au ‘nie-vaut’ du rases($)-d’hard et du ‘panne-eau’ (fabricant Rude-« eau » qui traîne dans les bars ?) :
« Alors que quelle autoroute voulez-vous rouler ? » ❗
C’est asse-sait aquuueeeuuu à la jeu-honni SS’mette !