Souvent abordé, le temps reste systématiquement rattaché à une notion linéaire, irréversible et inarrêtable, les secondes s’écoulent irrémédiablement sauf si…
Voyons tout d’abord quelques expressions communes :
Je n’ai pas le temps : Excuse donnée quand on ne veut ou peut pas faire quelque chose.
Le temps s’est arrêté : Période subjective pendant laquelle une seconde nous a paru des minutes. Survient toujours lors de situations critiques.
Le temps a passé si vite : Complètement absorbé par l’action, c’est comme si le temps avait été divisé. Survient toujours lors des situations plaisantes et/ou la concentration était maximale.
Toute personne au travail (par exemple) expérimente ces états journellement. Cela est de plus en plus vrai et il devient aujourd’hui presque impossible d’avoir le temps de tout faire.
Le va et vient entre « trop long » et « pas assez » met notre système nerveux à rude épreuve et provoque des états d’âme.
Pour pallier à ce fait, il est préférable de regarder le temps sous un autre angle. Je vous propose celui de l’éternité.
Le temps éternel, c’est non seulement de prendre conscience du temps linéaire mais d’avoir une vision plus globale avec beaucoup plus de distance. Ce recul amène à mieux cerner la réelle utilité d’une tâche et donc de prendre une décision beaucoup plus avisée.
Cela relativise considérablement votre point de vue et vous permet de prendre en compte plus de paramètres pour favoriser l’équilibre général de ce que vous êtes.
Ainsi l’accessoire, le pseudo-urgent, le pseudo-important sont révélés à votre analyse. Alors de l’état d’âme vous passerez à l’état d’être.
Le présent deviendra une contraction de votre futur, et votre passé une mémoire du présent.
Laurent DUREAU
Article paru à l’origine sur le blog Booster Votre Influence le 31 juillet 2006 et réactualisé sur le blog 345D le 22 février 2012.