Maintenant, comme nous nous rapprochons de plus en plus de l’inévitable moment fatidique de l’Ascension, il serait bien d’aller voir une de nos croyances les plus enracinées dans l’inconscient de l’humanité.
C’est vrai que cela risque de vous mettre le bourdon, mais à quoi cela sert-il de vouloir sortir de la dualité et de cette dimension falsifiée en s’appuyant sur une croyance justement basée sur ces principes ?
En effet, depuis des millénaires et des millénaires, l’un des principes de notre manipulation mentale par une élite invisible a été de nous faire croire que ce qui était dans l’au-delà ne pouvait être que binaire : soit c’était la Lumière, soit l’ombre…
Alors, afin d’éviter l’ombre (l’enfer ou son sas d’entrée qu’est le purgatoire – petit rajout du Vatican), il fallait que l’humain œuvre toute sa vie pour le bien, ici sur Terre. Cette manière de fonctionner a donc formaté le “préhumain” à réfléchir en bon ou en mauvais, en bien ou en mal…
Partant de là, ce qui devait être une expérience enrichissante pour une âme qui s’incarnait est devenu l’inverse, soit l’envie de retourner dans l’éther afin de fuir ce monde de basses vibrations… Comme vous pouvez le constater, l’humain s’est fait retourner comme une crêpe pour devenir un préhumain asservi !
Au lieu d’être un ange venu s’incarner pour bénéficier d’une terre d’accueil paradisiaque où il allait pouvoir être et vivre selon ses ressentis tout en exprimant son pouvoir créateur, il est passé au stade d’un prisonnier enfermé dans un cycle de réincarnations avec des valises de karma, n’ayant pour seule idée que de se tirer au plus vite du merdier…!
Ainsi fut effectué ce fameux renversement. Cela a bien sûr pris des siècles et des siècles pour que, progressivement, on passe du paradis à l’enfer. Ce qui devait être loisir, bonheur, santé et plénitude est devenu labeur, malheur, maladie, vieillesse et sentiment d’incomplétude. Comme on dit, on s’est fait avoir en beauté !
Aujourd’hui, on comprend mieux quand on nous parle de retournement comme un vulgaire bouchon à la surface de l’eau. On a le cul à l’air (toujours mieux pour se faire entuber par les “invisibles”) et la tête dans l’eau, en apnée, avec pour seule vision la boue du fond !
On comprend donc que l’ardeur des préhumains à faire le bien était justifiée. Mais malheureusement, plus ils s’enfonçaient à vouloir faire bien et plus ils faisaient grandir le mal… (voir la loi de l’équilibre des énergies de la dualité). Et puis en plus, pour faire le bien, il fallait forcément des références à propos du mal !
C’est ainsi que les religions ont joué sur du velours. Il suffisait de déterminer un truc mal, pour qu’obligatoirement le préhumain mette son pouvoir de créateur à vouloir faire le bien. Or, plus il essayait de le faire et plus il s’alourdissait, forcément puisqu’il baignait dans la dualité ! En clair, plus tu pédales et moins t’avances pour ta libération !
Le résultat était sans appel puisque, de toute façon, nous n’avions aucune chance de sortir du cycle des réincarnations. Soi disant, quelques-uns ont réussi, mais moi, je ne les ai pas rencontrés… En effet, qu’est-ce qui me prouve que c’est vrai ? Qui est capable d’apporter une preuve concrète et tangible ? Personne, pour la simple et bonne raison que ce n’est pas en ayant la tête sous l’eau que l’on peut parler de l’invisible !
En effet, tous ceux qui vous causent de l’invisible n’ont jamais été plus loin que l’astral, qui correspond globalement à toutes les odeurs des culs à l’air qui depuis des millénaires n’ont jamais arrêté de lâcher des “prouts” pas vraiment porteurs de sainteté.
Donc, même si on arrive de temps en temps à mettre le nez dehors pour respirer, nous ne faisons que respirer nos pestilences qui, forcément, ont du mal à monter dans les hauteurs du Ciel. Dit autrement, tant que l’on est incarné, on ne sait pas de quoi on cause exactement !
En clair, cette position inversée de flotteur nous a obligé à penser de plus en plus. Nous avons donc usé et abusé de notre corps mental qui, au fil du temps, est devenu hypertrophié. Ceci a eu pour avantage que plus on plombait la tête, et plus nous avions le derrière à l’air à la verticale de l’eau.
C’est sûr que, vu d’en haut, il a été plus facile de voir tous les trous du cul bien alignés… Ainsi plombés par une méthode de pensée basée sur le jugement, nous nous sommes dangereusement rapprochés du fond, au point de devenir les aveugles au service de l’ombre (forcément puisqu’au fond, il fait noir !).
En effet, nous savons tous que le jugement apporte des lourdeurs comme la culpabilité par exemple. Parce qu’à chaque fois que nous sommes sortis du “bien” claironné par les religions et règles culturelles locales, nous nous sommes encore enfoncés un peu plus.
Heureusement que quelquefois on est encore arrivé à reprendre respiration avec des trucs “spirituels”, mais pensez-vous que l’air était frais ? Non, pas vraiment, car il était, en fait, largement surchargé par toutes nos indigestions, par tous nos mal-être, par toutes nos colères et incompréhensions… à travers des enseignements déformés lourdement ésotériques.
Ainsi, vu de loin, si on fait un bilan, on découvrira qu’il n’y a pas 36 solutions pour se sortir du merdier actuel qui dure depuis trop longtemps. La seule et unique qui soit est de, tout simplement, sortir totalement de ce monde de jugement afin de ne plus faire jouer la dualité.
Ceci nous amènera tôt ou tard à rebasculer dans le bon sens, c’est-à-dire redécouvrir que nous sommes un ange venu expérimenter les délices de la matérialité. Pour cela, il nous faut redécouvrir que nous sommes des “ressenteurs” plutôt que des “penseurs” ! Il nous faut redécouvrir que la vie est simplicité et fluidité car mouvement permanent.
En conséquence, nous devrons abandonner la notion de “sécurité” qui n’est que la contrepartie de la peur. Cette dernière nait de l’ignorance de notre véritable identité divine. Nous ne sommes pas untel, l’anonyme parmi les anonymes (tellement nous sommes normés et formatés), mais un morceau de La Source venu vivre la matérialité d’une façon unique !
Cela demande aussi de prendre conscience que la spiritualité dont tout le monde parle et veut faire partie pour se croire supérieur et différent des autres n’est que ce brouillard merdique fabriqué par toutes les flatulences mentales de soi-disant saints, gurus ou maitres ascensionnés…
Oui, avant d’arriver au grand rêve d’un monde meilleur et idyllique dans l’au-delà imaginaire d’où personne n’est revenu pour nous dire si c’est vrai, il faudrait commencer par prendre conscience que la plus proche couche d’au-delà que nous pouvons percevoir (nos émanations astrales) nous empêchent littéralement de nous enfuir.
En effet, pensez-vous que tous les invisibles sont bons, cordiaux, rayonnants, respectueux, aimants et forcément des “Êtres de Lumière” ? Si vous le croyez, alors c’est sûr que vous êtes le pigeon idéal, ya pas photo !!! Allez, soyez logique et dites-vous bien que ceux qui sont les plus proches de nous dans notre au-delà (et par extension autour de nous) sont en fait nos geôliers !!!
Ben oui, quand on est en taule, c’est bien le gardien qui vient d’un ailleurs et qui vous amène votre pitance tout en s’assurant que vous respectez les règles de l’établissement. Au pire des cas, vous y verrez un curé, un psy ou le directeur, auxquels vous collerez des étiquettes d’anges-gardien, d’archanges, de maitres ascensionnés et je ne sais quoi.
Oui, soyons clair. Personne ne pourra vous faire évader de votre prison, car c’est votre propre esprit qui projette les murs de la prison. En fait, vous êtes la seule personne à pouvoir faire disparaitre cette illusion, alors pourquoi perdre son temps à penser que quelqu’un d’extérieur pourra vous aider ? Un conseil, oui, mais le faire non !
Tant que vous croyez être dans un corps de chair, que vous avez une personnalité et qu’un destin vous est assigné, il vous sera impossible de vous en sortir. En effet, la meilleure preuve que je peux vous fournir est que si je vous fends le crâne, vous allez mourir physiquement, mais cela n’aura pas solutionné le problème de votre esprit qui est immortel…
En clair, il reviendra s’incarner dans les mêmes conditions, puisque c’est seulement lui qui doit pouvoir changer de point de vue. Nous sommes donc tous dans la même illusion sur cette terre, alors comprenez-vous un peu le point de vue d’un extraterrestre qui arriverait par accident dans notre salle de cinéma? Il se dirait que le film fait plutôt dans le bas de gamme, le sordide où l’auto-flagellation règne en maitre.
Son premier réflexe sera probablement de sortir de la salle en se disant que c’était un rêve pas terrible. Bref, si aujourd’hui, on a tant d’entités qui se rapprochent de nous, c’est parce que tout simplement le mot FIN vient d’apparaitre sur l’écran et qu’ils aimeraient savoir comment les acteurs sur l’écran vont sortir de leur propre illusion.
C’est sûr que ça doit être l’évènement spatiotemporel le plus branché du moment. Je suis certain qu’il va y avoir des applaudissements (des grosses vagues d’amour vibrationnel), car vu la série noire, glauque et sordide, qu’on vient de jouer pendant des millénaires et des millénaires, ça va être grandiose !
C’est donc à ce moment-là (dès le début de l’applaudissement) que je vous conseille de profiter de ces vibrations d’amour pour qu’en tant qu’électron libre (un photon ou faut-on ?) vous vous extrayez de la toile de projection. Si c’est le cas, alors la toile deviendra toute noire car tous les lumineux, tous les lampadaires, se seront fait la malle ! Alors, que dites-vous du plan ?
Et puis sincèrement, qui a envie de se taper la longue liste des acteurs écrite en tout petit en fin de film pour qu’au final la salle s’allume de fond en comble (Merci La Source !) et que la projection s’arrête enfin définitivement. Alors ne perdons pas de temps à explorer le passé, le qui a fait quoi et tout le bordel. On s’en fout !
Laurent DUREAU
Article paru à l’origine sur le blog 4D5D le 25 mai 2011 et réactualisé sur le blog 345D le 26 septembre 2012.
(3 commentaires)
Séb
26 septembre 2012 à 3 h 27 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
Salut Laurent!
Le retournement du « bouchon au cul en l’air » me fait vraiment penser à la trilogie « Matrix », que je viens de revoir sur je ne sais plus quelle chaîne, avec un regard complètement différent, car avec les verres fumés en moins. Je regarde très peu la tv et fais le tri pour les programmes, mais je dois dire que là, le message vibratoire de l’oeuvre est bien passé. Ainsi, quand Néo se fait « déconnecter » de la matrice à coup de pilule (rouge je crois), il se retrouve dans une réalité hyper glauque… le machines qui prennent les humains comme de la bouffe énergétique… le cauchemar! Ouai, mais qui c’est qu’a créé les machines?…
Bon, le film joue aussi à fond la carte « survivalisme », histoire de toucher le plus de pré-humains, mais l’analogie reste parlante sur de nombreux niveaux de profondeur. Comme quoi l’évolution de notre niveau de conscience est palpable à plus d’un titre, même concernant un simple film, vu pour la première fois au ciné alors qu’on est encore étudiant…
Je ne suis plus celui que j’étais, avec tous les adjectifs qui vont avec, je SUIS, et putain qu’c’est bon!
Fraternellement
Nicole.A
27 septembre 2012 à 17 h 52 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
Merci Laurent.
TOujours un plaisir à te lire.
Ginibre Benoit
2 décembre 2012 à 19 h 42 min (UTC 2) Lier vers ce commentaire
Merci pour l’éclairage, je dois réajuster mon potentiomètre!
Benoit