L’entreprise, la croissance, les collaborateurs s’essoufflent… On n’y voit plus très clair, l’enthousiasme n’est plus au rendez-vous… et un bon coup de bambou ferait du bien ! Et si vous alliez à la rencontre d’un impulseur d’idée ?
Devant l’apathie de la courbe de croissance ou des collaborateurs, prendre le taureau par les cornes est quelquefois salutaire. Certes, sortir la « gégène » du management classique peut donner des résultats sur le moment mais le soufflé retombe vite avec en prime des collaborateurs encore plus fatigués / déprimés.
C’est comme pour les cyclistes: quand la fatigue se fait sentir, on sort d’abord le grand braquet, puis on passe sur le petit plateau pour finir avec le grand pignon. Certes, l’action de pédalage est toujours là, mais la distance parcourue est de plus en plus ridicule.
Quand un ou des collaborateurs commencent à pédaler « en danseuse », il est intéressant de savoir pourquoi. Quand c’est un service complet, cela commence à devenir inquiétant, mais quand c’est toute l’entreprise, les croque-morts commencent à vous envoyer des devis…
Alors fi des « on n’a pas le temps », « on est complètement débordés », « on s’épuise à la tâche » sans parler des sempiternels « yaka-faucon ». Alors…
1° – Mettez votre fierté de côté et reconnaissez que vous avez besoin d’un coup de main ! Reconnaître cela est déjà le premier pas vers le succès.
2° – Dépassez la peur du coût car quand bien même tout le monde sait que les cabinets conseils (surtout les plus prestigieux) ne comptabilisent pas leur service avec le dos de la cuillère, il vous en coûtera toujours moins que de ne rien faire.
3° – Faites appel à un impulseur d’idées. Par ses compétences, son vécu, ses aptitudes naturelles, vous aurez en deux temps trois mouvements plus de matière à travailler que cinq ans de boîtes à idées.
3° – Rappelez-vous qu’il vaut mieux accéder à des solutions nouvelles et fiables auprès d’un expert, et cela rapidement, que d’attendre longtemps auprès de collaborateurs usés par le milieu ambiant. Même si ces derniers vous disent qu’ils trouveront quelque chose, le coût final sera toujours très supérieur à ce que vous auriez payé à l’expert. On se rappelle toujours le montant d’un devis d’expert alors que l’on oublie combien nous coûtent nos collaborateurs d’abord par le temps passé (qu’il faudra quand même leur payer même s’ils n’arrivent à aucun résultat) et de tout le travail qu’ils n’auront pas fait pendant qu’ils essayaient de trouver sans oublier les coûts indirects que cela aura induit auprès des autres services. Et puis, vous aurez moins « mariné » entre la remise de réponse de votre expert et celle de vos collaborateurs.
4° – Faites appel de préférence à un « free-lance ». Le rapport coût / qualité est souvent bien meilleur que les cabinets huppés qui, une fois le devis signé, vous enverront des « bleus », des « juniors », voire des stagiaires.
5° – Préférez celui qui mettra la main à la pâte à celui qui vous donnera un rapport. Cela voudra au moins dire que le premier est sorti de l’école depuis beaucoup plus longtemps que le second…
6° – Assurez-vous que ses capacités d’empathie et de communication soient suffisantes pour dialoguer, voire soutirer, les non-dits de vos collaborateurs. Les solutions sont toujours connues, là sous le nez de tous, mais personne n’ose exprimer le petit bout qu’il détient. Le manque réel de communication au sein des entreprises n’est pas une illusion, mais cela est souvent dû à la nature même des relations hiérarchiques, de la compétition interne, des murs inter-services ou carrément des clans…
7° – Ne lui demandez pas de références. Au vu du 1°, il lui est impossible de citer là où il a oeuvré. Faites confiance à votre instinct et prenez vos précautions en indexant une partie de la rémunération avec des variables mesurables. Celui qui est sûr de ses compétences acceptera sans broncher le deal.
En résumé : Un Impulseur d’idée est un personnage qui va, par l’écoute et l’observation des personnes qu’il va rencontrer et interviewer, découvrir une certaine réalité de votre entreprise.
Son expertise l’amènera à découvrir les points d’achoppements cachés et invisibles aux yeux de ceux qui baignent dans le milieu étudié.
Puis, il proposera des pistes de réflexion communes et où chacun pourra s’y reconnaître, ravivant ainsi la petite flamme intérieure de chacun. Tous pourront alors enfin pédaler dans la même direction.
L’impulseur d’idée se doit de posséder des qualités naturelles innées comme l’empathie, le charisme, l’enthousiasme, l’humilité et l’écoute. La valeur humaine de l’impulseur d’idées est sa force. Couplée avec un bon sens de l’analyse, le cocktail se laissera boire jusqu’à la lie.
Par contre, si un individu pense qu’avec sa valise de diplôme, son mental aiguisé et le prestige de son cabinet, il pourra exercer ce métier alors la désillusion l’attend au prochain tournant. Les « gens » ressentent le mental manipulatoire et l’effet produit est qu’ils se ferment comme des huîtres.
Sincérité, honnêteté, confiance et partage pour le bien de tous sont des valeurs que l’on démontre dans un état d’être et non dans un discours.
Laurent DUREAU
Article paru à l’origine sur le blog Booster Votre Influence le 23 août 2006 et réactualisé sur le blog 345D le 14 mars 2012.