Il est évident que lorsque notre petite voix nous fait prendre des chemins de traverse, il arrive obligatoirement à devoir se défaire de l’encombrante caravane (pour ne pas parler du semi-remorque) que nous avons remplie depuis notre humble naissance. Hé oui, habitué depuis toujours à prendre les autoroutes banalisées par la société, il s’avère qu’emprunter le chemin qui mène vers La Source demande du délestage.
On appelle cela le lâcher prise, et si parfois les bricoles sont facilement balançables par-dessus bord, ça devient plus difficile quand il faut attaquer les meubles. Cependant il est quand même possible, un jour, de carrément décrocher la caravane (légère certes) mais trop encombrante pour certains petits ponts en rase campagne. On se retrouve donc comme vraiment allégé et vous sentez une réelle différence dans votre conduite.
Cela se confirme surtout par les périodes de grands vents où il était difficile de rester centré sur notre route intérieure. Certes, c’est une victoire majeure mais cela ne reste qu’une étape, car maintenant il va falloir continuer l’opération de nettoyage en attaquant les vide-poches et surtout le coffre. Comme vous pouvez l’imaginer, cela va être nettement plus difficile et secundo vous allez découvrir des anciens comme on dit.
Hé oui, vous pensiez être seul au volant malgré le casque de l’égo sur les oreilles. Hé bien non, car vous découvrirez qu’il y avait plusieurs passagers. D’abord le copilote appelé mental-égo et une trimballée de différents personnages qui squattaient le reste du véhicule. C’est ainsi que vous découvrez qu’un poivrot vous siphonnait très adroitement le réservoir. Vous pensiez que la surconsommation était dûe au poids de la remorque mais pas seulement.
Ensuite, vous découvrez que vos amortisseurs sont toujours aussi enfoncés, bien que plus rien ne pèse sur l’accroche remorque et ainsi de suite. Hé oui, la naïveté légendaire du préhumain qui croit qu’en faisant un truc costaud c’est un pan complet d’emmerdes qui disparait se voit de nouveau confirmée. Hé oui, larguer ce qui était en remorque est une chose, mais entretemps la voiture s’est elle-même surchargée-encombrée.
Ainsi le poivrot qui était dans la caravane a certes dégagé de la caravane mais pas pour rester sur le bas-côté de la route. Non, il est venu s’entasser dans le coffre arrière avec quand même quelques contorsions à faire. Bref, quand on pense avoir fait du ménage à fond, il s’avère que le vivant, les petites bébêtes, ont déménagé dans votre véhicule principal pour continuer à œuvrer sur la bonne bête que vous êtes (un mouton parmi d’autres).
Bref, je vous raconte tout cela car j’ai eu à faire il y a quelques jours à des come-back que je pensais avoir abandonné depuis fort longtemps. C’est un peu à l’image du nettoyage d’une colonie de fourmis. Vous avez détruit la fourmilière mais pas la reine-mère qui était super planquée. Dit autrement, extérieurement (dans votre conscient) c’était nettoyé mais dans votre inconscient, la reine-mère continue à pondre…
Bref, c’est ainsi que je me suis vu carrément empapaouter par plusieurs reines-mères qui s’étaient alliées pour m’en faire voir de toutes les couleurs. C’est vrai que sur le moment je n’ai rien compris au film, sauf que je voyais bien que ce n’était plus vraiment moi aux commandes. C’est ainsi que le premier à prendre les commandes fut le coléreux, appuyé par l’envieux et le jaloux. A vrai dire je n’ai pas vu la chose venir, et ça m’a pété à la figure en un claquement de doigts.
C’est ainsi qu’au cours de discussions avec des entités “évoluantes”, je me suis retrouvé à leur envoyer des missiles et cela d’une manière très efficace. Dit autrement, des personnages “inconnus” avaient pris possession du tableau de commande et je ne pouvais que regarder et constater que j’étais impuissant à les calmer-maitriser sur le champ. Cela commença quelques heures avant le sommeil jusqu’au lendemain midi.
J’étais atterré de ne pouvoir rien faire, car je voyais les dégâts se créer et je ne pouvais pas arrêter les “orgues de Staline”. Bref, fort de cela, vous pouvez imaginer combien j’étais bas en vibration. En effet, personne autour de moi n’a vu un mot plus haut que l’autre ou une attaque quelconque. Tout se passait à l’intérieur de moi et je peux vous dire que c’était vraiment désolant de voir ça.
Alors comment cela est-il arrivé ? La réponse est simple : les EDLN l’ont tout simplement mis en branle pour me faire découvrir qu’il se cachait dans mes bois encore quelques vieux loups dans des clairières profondes. Ces vieux loups sont en quelque sorte les peurs profondes sur laquelle la dualité s’appuie pour nous faire la leçon. Dit autrement, tôt ou tard, nous aurons à affronter nos vrais démons qui globalement ont été résumés par les 7 péchés capitaux.
Vous vous doutez bien que lorsque mes “loups” commencèrent à tomber en rade de missiles, je me suis empressé de demander à mon ami l’éternel comment je pouvais me dépatouiller de cela. Wilson me fit part alors de ce combat que lui-même a mené afin de pouvoir transiter dans le monde de l’invisible. Il confirma que ces moments sont difficiles en soi mais inévitables, car ils sont les dernières batailles avant une transformation vibratoire réelle. Alors voici ce qu’il m’expliqua.
Il y a le monde de la Terre et le monde du Ciel. Le monde de la Terre est la partie recyclable, tandis que le monde du Ciel est celui de l’Eternel. Bien sûr, cela est une image pour comprendre alors il ne faut pas la prendre pour un absolu, cependant elle vous permettra de vous faire faire un déclic du comment vous pouvez gérer ce qui est bon à votre avancement “angélique” ou vibratoire.
Comme vous le savez, nous sommes une entité venue s’incarner dans un corps de matière afin de grandir vibratoirement. Il y a donc 2 parties distinctes à considérer : ce qui appartient au recyclable (ce qui est temporaire et qui permet l’expérimentation) et ce qui appartient à votre êtreté (ce qui va durer car vous êtes éternel). La matière est donc le moyen tandis que le ‘”Ciel”, votre êtreté est l’objectif. C’est à l’image d’une voiture (un véhicule) qui vous permet d’atteindre une destination (l’objectif).
Il faut donc que le véhicule soit compris et surtout bien conduit et entretenu pour pouvoir atteindre l’objectif. Cet objectif est stipulé dans votre contrat de vie ou “légende personnelle”. Il va donc vous falloir utiliser le véhicule à bon escient si vous désirez remplir votre contrat. Ce véhicule sera forcément adapté à votre contrat de vie et comportera tous les éléments nécessaires pour qu’il fonctionne comme il est prévu qu’il le fasse.
Ainsi, si vous naissez avec une infirmité, il faut savoir que cela est un handicap en accord avec votre contrat de vie et que ce n’est pas un coup du sort comme la majorité des préhumains le pense. Non, tout est parfait dès le départ mais la suite s’orientera selon vos prises de décisions et, au fil du temps et selon l’écoute effective de votre petite voix, se verra rajouter des fardeaux et des usures non prévus…
Ainsi chaque véhicule possède en soi des bonnes choses (un moteur, des roues, un volant) mais aussi des parties plus délicates et involuantes, comme par exemple sucer du gasoil et recracher des fumées noires peu compatibles avec la vie. Bref, si vous ne désirez pas polluer vous êtes mal barré, car si vous ne donnez pas à manger, la voiture restera sur place tout simplement et donc vous empêchant d’atteindre votre objectif.
Il faut donc comprendre qu’il y a des vibrations, des personnages, des entités, des peurs qui sont en vous et qui sont nécessaires à votre avancement. Sans ces parties “noires”, vous ne pourriez jamais faire tourner le moteur et donc avancer. Il existe donc des peurs “primordiales” qui génèreront obligatoirement des gaz toxiques. On ne peut donc les empêcher d’être, sauf si l’on meurt physiquement mais là c’est la fin du jeu dans cette vie et vous reviendrez avec un autre véhicule.
Voilà donc où se trouve le nœud du problème : vous ne pouvez avancer sans faire de pollution. Aussi comme vous le savez, à la mort, la partie matérielle reste sur Terre tandis que la partie immatérielle va regagner le Soleil. Votre particule d’Esprit repartira avec le bénéfice tandis que votre âme restera coincée avec ses mémoires dans l’astral entourant la Terre et que votre corps redeviendra poussière.
Bref, pour plus d’explication allez fouiner sur ce site, car comme vous le savez le propre de la religion a été de créer des croyances suffisamment solides pour vous dévier de la vraie vérité. Mais bon, je ne vais pas ré-aborder le sujet car ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il faut faire le tri entre ce que vous désirez offrir au Sans Nom (les vibrations que vous considérez bonnes et qui s’inscriront dans votre êtreté) de celles que vous enverrez pour recyclage.
Hé oui, maman Urantia-Gaia recycle tout car elle est là justement pour ça : vous fournir un véhicule, le carburant nécessaire et recycler l’ensemble de ce qui sera produit par ledit véhicule. Dit autrement, en revenant à nos parasites basés sur les peurs “primordiales” (couinement émis par les garnitures, les freins rouillés, les amortisseurs en mal d’entretien, les pignons de la boite de vitesse un peu sifflards, les tôles rouillées qui grincent, etc…), elles appartiennent au recyclage et non à l’êtreté.
La leçon de tout cela et qu’il est bon de retenir peut se résumer à cela : Qu’est-ce que j’offre au Divin et qu’est-ce que je mets au recyclage ?
Or, comme vous êtes le Divin incarné, cela veut dire qu’est-ce que vous désirez conserver dans votre Êtreté et qu’est-ce que vous désirez ne plus avoir. Dit autrement, quand vous avez le personnage colérique qui se met en branle (tout le tableau de bord se met à clignoter), vous ne pouvez le virer promptement en balançant le tableau de bord par-dessus la fenêtre mais simplement énoncer que ce phénomène n’appartient plus à votre nouvelle fréquence.
Cela ne veut pas dire le renier et l’envoyer paitre ailleurs, car tôt ou tard il reviendra car personne n’aime être jeté comme un malpropre. Non, vous allez avec bienveillance, amour et surtout fermeté, lui dire qu’il a fait son job car maintenant, grâce à lui, vous avez compris la leçon qu’il avait à vous donner. Ainsi fort de cela, ce personnage retournera d’où il vient, c’est-à-dire de la machine à recycler.
Ainsi, par votre choix, votre libre arbitre, c’est vous qui décidez de l’Êtreté, de la qualité vibratoire de cet Êtreté que vous ressentirez en vous. Ainsi, plus vous saurez faire le distinguo entre ce qui est à offrir au Divin (c’est-à-dire à vous puisque vous êtes le Sans Nom en action) et ce qui est à retourner au service recyclage et plus vous élèverez votre vibration selon votre unicité. Et c’est en cela que le Sans Nom nous a créé, c’est-à-dire se découvrir lui-même grâce à un environnement en perpétuel recyclage.
Je rends donc grâce à Wilson pour m’avoir fait comprendre que l’on ne peut rejeter une partie de son véhicule car cela fait partie du véhicule. Par contre, prendre conscience que lorsque vous quitterez ce véhicule, il ne pourra rester en vous que ce que vous aurez consciemment ancré en vous. Alors si vous prenez cela au pied de la lettre en vous disant qu’à chaque instant une partie de vous meurt afin de laisser la place à ce qui veut naître, c’est bien vous et uniquement vous qui en êtes le créateur.
Elever sa fréquence (ou ascensionner) est donc un choix de conscience d’une personne qui sait faire la part des choses entre ce qu’il trouve de bon pour son Êtreté et ce qu’il doit remercier de lui en avoir fait prendre conscience et de la renvoyer à son véritable propriétaire qu’est le recycleur lui-même. Maman Eléa (anciennement maman Urantia-Gaia) est donc bien l’école qui nous fournit tout le matos nécessaire et qui s’attend bien à revoir ses cahiers donnés à la rentrée (chaque naissance) même s’ils sont griffonnés de tous nos bien-être et mal-être.
En cela nous sommes ses enfants et nous devons suivre au mieux les lignes tracées sur les pages blanches de nos corps physiques. Or, comme vous pouvez l’imaginer, on fait plutôt dans les dessins qui débordent de partout au lieu d’apprendre à écrire sur les portées violacées mises là pour nous guider. Et puis, quelques fois, à gauche de la marge rouge, nous osons nous noter nous-mêmes.
Faisons donc en sorte, d’y noter ce que l’on veut garder en notre êtreté et de faire que le reste partira au recyclage d’une manière ou d’une autre. Ainsi quand ce sera l’heure de revoir le film entier de notre vie, il nous sera ainsi possible de ne garder que le meilleur afin que dans la prochaine vie on puisse repartir avec des acquis ayant déjà fait leurs preuves.
Laurent DUREAU