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Les 5 centres de décision de l’être humain

 decision2Bien souvent, nous avons du mal à nous décider car, bien que nous pensions tous que c’est notre cerveau qui décide, en fait il n’est que le dernier maillon qui tranchera.

La dualité demande de trancher, comme quand on est en voiture avec un feu qui passe à l’orange. Doit-on freiner ou continuer dans la lancée ? Pas facile à prendre comme décision, car beaucoup de paramètres sont à prendre en compte et pourtant, nous n’avons pas deux heure pour y réfléchir !

En effet, ce qui trouble notre capacité à prendre des décisions, c’est surtout la multiplicité des sources d’information. Certaines sont irréfutables, car emmagasinées dans une mémoire locale.

C’est du style, s’il y a un homme en costume bleu à côté d’une moto de même couleur qui est stationné sur le trottoir du feu de croisement, alors, si le feu passe à l’orange, je pile à mort même si je me fais enfoncer le pare-choc arrière !

En effet, cette information visuelle, même incomplète, me forcera à penser “gendarmerie”, même si je n’ai pas pleinement identifié cette inscription sur la moto car la vitesse de mon véhicule est trop grande…

Tant pis pour celui qui me rentrera dans le derrière car il sera accusé de non-maîtrise de son véhicule. Dans tous les cas, le gentil bonhomme bleu viendra me demander mes papiers et me faire souffler dans le ballon afin de m’aider à remplir le constat à l’amiable.

Entretemps, ma tension aura monté, je serai rouge des joues tout en étant blême du front ! Je ne parle pas des genoux qui claquent tellement que je serai vert de peur, avant d’être bleu de colère de mettre fait choper !

Prendre une décision comme celle de prendre une bière peut paraître simple, mais mise dans un certain contexte, elle deviendra d’une importance capitale pour votre permis de conduire.

Sans reparler des 5 émotions primordiales, il existe 5 sources d’information qui viendront bousculer notre centre de décision final. Selon l’importance que l’on donnera à ces 5 sources d’information, nous allons influencer sur le cours de notre vie.

Je parle souvent que chacun a au moins une petite voix qui lui dit ce qu’il doit faire. Cette dernière peut provenir de plusieurs parties de nous-même, mais au final c’est notre cerveau qui dira oui ou non, d’accord ou pas d’accord.

Par exemple, votre petite voix vous dit de lever le pied car un gentil bleuet campe au prochain carrefour. Si vous êtes habitués à écouter votre intuition, vous allez lever le pied car vous lui faites confiance, même sans avoir eu la moindre preuve visuelle.

Par contre, si vous attendez d’avoir la preuve visuelle, vous allez pouvoir anticiper en portant beaucoup plus d’attention sur la couleur verte du feu et à quelle vitesse il passera à l’orange.

Vous auriez aussi pu avoir le sentiment que c’est un jour de sortie pour les bleuets car il fait beau, il ne pleut pas et vous savez qu’ils affectionnent ce petit carrefour tout particulièrement. Donc vous anticipez…

Puis il y a le cas de la nouvelle route que vous ne connaissez pas, et votre instinct, en fonction du contexte, vous dit qu’il y a un parfum de bleuet dans l’air. Spontanément, vous jetez un coup d’œil sur le compteur et vous vous mettez en alerte…

Bref, là-dedans, où est la logique pure, le cartésien qui dit qu’il veut des preuves pour décider ? Comme vous pouvez le constater, l’être humain est beaucoup plus complexe qu’une machine avec un programme d’ordinateur.

L’humain doit faire avec le flou, l’incertain, le prémonitoire, sans compter ses coups de sang quand un chauffard lui tape sur le système. Alors on double rapidement, mais peut-être un peu trop vite pour le goût du bleuet qui pique-niquait justement à cet endroit-là.

Ils sont toujours là au moment où vous faites la chose qu’il ne fallait pas faire ! Pourtant cette chose, c’était peut-être la première fois en 30 ans de conduite. Mais c’est toujours comme cela quand on se fait avoir.

En effet, quand on ne se fait pas prendre, on oublie généralement très vite ce que l’on vient de faire. Il y a donc aussi un problème d’enregistrement dans ce soi-disant cerveau que l’on voudrait infaillible dans son raisonnement !

En clair, la toute grande vérité qui risque de vous fâcher est que notre cerveau n’est pas notre centre de décision. Il est celui qui collecte une information qui lui a été transmise et qu’il va transmettre pour exécution.

Il lui arrive quelquefois d’avoir à faire un choix, mais cela restera toujours limité par rapport à l’ensemble des décisions que nous avons à prendre dans notre vie quotidienne.

D’ailleurs, c’est clair, car lorsque quelqu’un vous dit qu’il va réfléchir ou y réfléchir, dans la grande majorité c’est que c’est un non, un refus qu’il ne veut pas vous dire tout de suite et pourtant il connaît déjà le résultat.

Si vous regardez votre copine dans les yeux, que vous lui proposez de passer un agréable moment avec elle et qu’elle vous répond : “je vais y réfléchir”. Vous savez que c’est non dans sa tête.

Mais si vous êtes suffisamment observateur de vos réactions intérieures ainsi que des siennes, il suffira peut-être tout simplement de l’embrasser sans rien lui demander et tout se passera sur le champ sans discussion.

Je sais, les femmes ont des modes de fonctionnement qui déroutent totalement les hommes, surtout s’ils sont ancrés dans leur logique masculine à fond, c’est-à-dire à mille lieues de tout ce qui touche l’intuitif.

Pour faire plus clair, voici un tableau qui regroupe les 5 centres de décisions de l’être humain avec, en rapport, les différents types de corps qui le constituent (cf Les 7 plans d’harmonisation de l’être humain 5 et 6).

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Au corps physique correspond l’instinct. Qu’une femme dévoile un sein et tout homme dans les parages verra son regard automatiquement dirigé vers cette invitation au partage…

Les femmes le savent très bien, et c’est pour cela qu’elles en abusent à fond pour vérifier leur valeur sur le marché ! Par contre, monsieur n’a généralement aucune idée claire sur ce qui ferait que les femmes le regardent. C’est vraiment pitoyable, mais c’est ainsi…

Pour les sentiments, cela passera par votre corps énergétique (votre aura) qui en réceptionnant les informations du dehors modifiera votre biochimie intérieure. Si vous êtes à l’écoute, vous saurez vraiment tout !

Pour les émotions, il n’est pas besoin d’en dire plus tellement on est au courant de ce qui se passe (cf: Emotion, sentiment, ressenti: c’est pas du pareil au même).

Quant à l’intuition, cela s’opère au niveau du corps spirituel puisque c’est lui qui est au contact de nos anges, guides et notre grand SOI. Une intuition, c’est tout simplement une causerie en direct qui nous indique la “déviation” à prendre face au problème que l’on a déjà sur les bras ou qui est à venir.

Ensuite, comme vous pouvez le voir, les 5 corps correspondent à la fusée à 3 étages qui vous devient très familière maintenant. Ces 5 corps s’emboitent comme des poupées russes selon un ordre précis.

Chacun de ces corps a donc son mot à dire quant au management de l’ensemble. Ceci amène à introduire une notion importante et capitale pour la suite de mes enseignements.

En effet, quand l’être humain parle du corps, il l’associe principalement au corps physique parce que c’est celui qui est visible et palpable par les mains. Donc dorénavant, je parlerai du corps “communautaire” (le CC) pour désigner l’ensemble des corps et donc la fusée elle-même.

CC veut aussi dire Centimètre Cube et, croyez-moi, c’est bien de cela dont je parle. On parle de puissance et pour le comprendre, il suffit de faire l’opération suivante : ôter un par un chaque corps.

Le CC privé du corps spirituel équivaut à un robot tout simplement. C’est-à-dire une machine guidée uniquement par la logique. Le représentant-type apprécié de toutes les institutions et organisations est le con-sommateur par excellence.

Ce dernier doit acheter (par programmation inconsciente appelée publicité) des produits devant lui apporter ce que lui raconte ladite pub. Il y a aussi le con-citoyen qui doit obéir à des règles précises tout comme le com-pagnon (celui qui porte le pagne de votre volonté et de vos désirs) etc.

Bien sûr, vous pouvez mettre tout cela au féminin. Puis après, vous avez le soldat-type qui est un CC débarrassé du corps émotionnel et spirituel. Il est logique, méthodique, froid et pas embarrassé par le spirituel et les sentiments.

Je pourrais, bien sûr, continuer les exemples comme le religieux qui un CC débarrassé de la logique et de l’instinct (pas de preuve et pas de sexe…). Bref, chacun s’atrophie comme il peut et selon sa vision du monde.

J’espère donc qu’avec un peu de recul vous comprendrez que, selon les situations, nous nous coupons de certains corps afin de cadrer à une fonction désirée par quelqu’un d’autre ou une institution.

Il n’est donc pas interdit d’être un con-fédéré (soldat) ou con-frère pour gagner sa vie, d’être un religieux (con-tacté ou con-athée) le WE, d’être un com-pagnon en dehors des heures de travail tout en étant un con-sommateur pour boucher les trous de l’emploi du temps.

Avoir donc un bon CC, c’est d’abord éviter d’être en sous-régime en retirant un morceau du tout. Soyez tout-puissant en tout temps afin de pouvoir visiter les mondes intérieurs et extérieurs le plus loin possible.

Le développement personnel n’est, en fait, que la mise en route et l’harmonisation de ses différents corps en pratiquant une écoute attentive de chacun d’eux. C’est simple, je sais, mais il fallait y penser !

Je vous souhaite donc à tous une bonne carburation en attendant de passer du cliquetis bruyant du gasoileux au vrombissement silencieux de la pile à combustible !

Laurent DUREAU

Article paru à l’origine sur le blog Booster Votre Influence le 20 mai 2009 et réactualisé sur le blog 345D le 29 août 2012.

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