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La Paix, mon ami, la Paix…

 tubevortexJ’ai déjà abordé plein de sujets qui tendent vers la Paix, tel le changement introduit par le regard, le lâcher-prise, le non-jugement afin d’entrer en présence de notre êtreté.

La Paix n’est pas la non-guerre, car elle n’appartient pas au monde de la dualité. Elle est une force qui, vous vous en doutez, donne une puissance importante à celui ou celle qui est en contact avec elle.

Il semblerait que la Paix soit la résultante de quelque chose, alors qu’en fait elle est celle qui se cache derrière toutes nos tribulations.

La Paix est une force aussi puissante que l’Amour. En fait, quand l’amour se répand dans l’espace de la paix, alors le masculin rejoint le féminin dans une danse absolument cosmique.

Le moteur de l’Amour-Paix est le plus grand des moteurs de la Création, et à chaque fois que nous nous débarrassons de nos petites conceptions, de nos lambeaux conceptuels de notre mental-ego, nous redécouvrons notre nature profonde.

La Paix est un état d’être. Elle EST l’expression de notre JE SUIS.

Cessez donc d’aller en guerre contre vous-même, vos conceptions ou celles des autres. La Paix ne pourra jamais se trouver à l’extérieur de votre JE SUIS. Elle ne peut être le résultat de votre mental.

La Paix, quand on la rencontre, c’est sur le bord du chemin, au détour de chaque pause, de chaque instant que nous nous accordons hors de la dualité. La Paix est l’essence même de la première marche vers une communication authentique.

En effet, ce que nous appelons l’Amour n’est en fait que communication plus ou moins intime avec un autre nous-même, une autre facette du grand Tout. Or, peut-on vraiment communiquer ou aimer quand c’est toujours le ramdam dans le autour, sur et dedans ?

Le préalable à l’Amour est donc la Paix. Mais comment peut-on être en Paix si nous sommes toujours à la périphérie de notre JE SUIS ? La Paix se trouve au centre de tout, et ce n’est qu’ensuite que l’amour peut se propager en toute harmonie et volupté dans la Création.

Notre Regard, c’est l’antichambre de la Paix. Notre Regard est donc l’une des portes principales qui nous permet de retrouver notre centre, notre unicité, et surtout notre identité.

A chaque fois que vous ferez un pas sincère vers votre identité, votre JE SUIS, ce sera un pas vers la Paix. Il en résultera en retour une émanation d’amour, de compassion, de compréhension qui sera hors de portée de votre mental.

Dit autrement, chaque fois que vous vous sentez déstabilisé et qu’un chaos naît en vous, cela indique que vous n’êtes plus dans votre centre, car il n’y a qu’à la périphérie que tout tourne et s’entrechoque.

Être centré exprime donc directement l’idée que vous assumez votre identité, votre JE SUIS, et cela en toutes circonstances. Il en résultera donc une Paix intérieure qui ne sera que l’expression de votre courage à être vous-même.

Donc, chaque fois que ça tangue, posez vos fesses, regardez à l’intérieur de vous ce qui est à l’origine du malaise et décidez d’y remédier, calmement et définitivement. D’où ce fameux lâcher-prise, car à n’en point douter, vous aurez à faire avec une conception, une habitude ou une coutume qui n’a plus lieu d’être.

Vous aurez donc le choix entre vous installer dans votre lumière, dans votre JE SUIS, ou laisser la chose en l’état jusqu’au prochain tremblement qui ébranlera de nouveau votre sérénité.

C’est là que réside votre différence : être vous ou ne pas être vous. Donc, point besoin de dénoncer ce qui se passe à l’extérieur, car, vous le savez tout comme moi, la véritable bataille est en nous et elle se règle avec nous-même.

Cessez donc de vous battre à l’extérieur ou de vouloir démontrer que vous voulez la Paix. Soyez tout simplement la Paix en regardant avec amour et compassion les trouble-fêtes qui vous habitent.

Bien sûr que ça va remuer autant dehors que dedans, puisque c’est une respiration qui ressemble à une nouvelle naissance. Pensez-vous qu’une femme puisse accoucher d’un seul trait et avec une seule poussée ?

Non, il y aura des moments de poussée, puis des moments de pause. La Vie n’est qu’une succession de contractions et de décontractions. Ainsi, du ventre de notre mère, du ventre nourricier mais aussi sombre, nous sommes nés à une autre dimension, plus aérienne mais aussi plus lumineuse.

L’Ascension, c’est un accouchement à nous-même, à notre propre identité, à notre propre divinité, et il faut donc s’attendre à un passage difficile où contractions et décontractions nous amèneront à renaître à nous-même.

D’un côté, les hommes et leur monde de la 3D amené à la limite de l’extrême, et de l’autre côté, un monde de 5D offrant une vastitude qui nous semblera totalement infinie et incompréhensible.

En attendant, dans le tube de la 4D, nous serons pressurisés afin que les anges s’assurent de notre volonté à être nous-même au service de la Vie et selon les nouvelles lois en vigueur dans ce Nouveau Monde.

On entend déjà dans notre cœur les encouragements des sages-femmes angéliques qui se trouvent à l’extérieur, tandis que le battement du cœur de la 3D s’éloigne de plus en plus.

Le passage est difficile, étroit, mais parfaitement étudié pour, et il mène tout droit vers un monde, un paradis, que nous souhaitons de tout cœur depuis l’origine même de notre création.

Enfin, nous allons pouvoir être nous-même. Enfin, nous allons pouvoir brailler télépathiquement ce qui ravira ceux qui nous ont enfantés. Enfin, notre mère Urantia Gaïa pourra se féliciter d’avoir enfanté un Être au devenir exceptionnel.

Elle s’est fait inséminer par les meilleurs des meilleurs pour une expérimentation unique. L’affaire n’a pas été simple mais elle en valait la peine, et il nous faut aller jusqu’au bout du tunnel, jusqu’au bout de notre courage, jusqu’au bout de notre foi, pour enfin naître à nous-même.

La Lumière est au bout du tunnel, et tant que nous ne serons pas arrivés au bout de l’accouchement, nous ressentirons cette espèce de machine à essorer qui nous malaxe comme jamais.

Désossés de nos concepts nous serons, mais pas forcément désarticulés dans notre volonté d’aboutir.

Du bébé nageur inconscient nous sommes plus ou moins passés au spéléologue téméraire qui rampe, nage et escalade le boyau qui mène vers la Lumière de Vie, vers le nirvana identitaire, vers la liberté d’être soi-même au service d’un système encore plus joyeux, plus grand mais surtout plus juste…

Alors, ne vous attendez pas à naître par césarienne, car de l’autre côté, la confiance en nos capacités règne totalement et tout le monde est sur le pied “de guerre” pour accueillir enfin les courageux qui auront emprunté le chemin de leur cœur.

On nous donnera de l’Amour, des caresses et de la chaleur seulement après que nous soyons sorti du combat avec nous-même. Certes, on nous aidera à nettoyer les quelques scories héritées du ventre de notre Mère, et on sera tout lumineux comme des ampoules angéliques… des petits soleils dans cette infinitude déjà bien illuminée…

Loin d’être une finalité en soi, cet accouchement ne pourra se faire qu’à condition que vous ayez le courage d’être en paix avec vous-même, tout votre passé ainsi qu’avec ce fameux corps tant déglingué.

Qu’importe la guimbarde, la carriole, le carrosse ou la bétaillère, l’essentiel est de franchir la ligne avec le sourire, car le garagiste vous attend pour démontrer sa dextérité à rendre artistique ce qui nous semble banal et sans intérêt aujourd’hui.

En vous centrant, en affirmant votre rapprochement avec votre JE SUIS, vous découvrirez alors que la Paix, c’est cet état d’être qui vous dit que tout va bien et que le processus se déroule comme prévu.

La Paix, c’est aussi ce fluidifiant qui fait que tout naturellement vous ne resterez pas bloqués à un endroit ou un autre du boyau de la 4D, qui vous mènera à votre libération de millénaires de conditionnement.

La Paix prendra alors un autre visage, tel l’eau d’un lagon en pleine lumière du soleil galactique ou dans une baignoire cristal parfumée d’un truc qui pour nous n’a pas encore de nom.

Bref, tout ça, ça sera après l’accouchement, car en attendant, il va falloir suivre la trajectoire avec le plus de plasticité et de fluidité possibles en offrant le moins de rigidité ou de résistances à l’avancement.

Comme vous le voyez, il n’y a pas à en faire tout un plat, car tôt ou tard, les congelés que nous sommes seront sortis de leur moule de la 3D comme une madeleine croustillante prête à être exposée dans la vitrine cosmique.

Je me vois déjà baigné dans une petite crème fraîche galactique, prêt à être offert au service de la Création sous le regard attentif de quelques archanges tout souriants…

Bon, en attendant, poursuivons le chemin dans ce boyau interdimensionnel de la 4D tout en se disant que l’on en sortira bien un jour. Tout est une histoire de persévérance et de franches rigolades !

C’est vrai que rire déconstipe plus rapidement, alors je vous propose de vous joindre à la chorale des « va-t’en-joie » du Nouveau Monde…

Laurent DUREAU

Article paru à l’origine sur le blog 4D5D le 11 mai 2010 et réactualisé sur le blog 345D le 13 octobre 2012.

Lien Permanent pour cet article : http://3d4d.fr/la-paix-mon-ami-la-paix/

(3 commentaires)

  1. Simplet

    Bien le Bonjour vous Tous ! Ho’Oponopono…Ho’OPonopono…Ho’Opono ! ………………………….. 😉 😀 😆

  2. Pierr'Un

    les « va-t-en joie » nous voilà, on grossit, on grossit alors que je voulai perdre 15kg. On s’en fout.
    Bigs bizous à tous, les petits, les grands, les gentils, les méchants, les maigres et,même les gros.

  3. EVEZARD

    💡 Merci pour votre approche subtile, 😀 emplie d’humour et d’amour. J’adore

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