«

»

Imprimer ce Article

Devenir soi-même, possible ou pas ?

soi-memePlus le temps passe et plus ça devient hypothétique d’être soi-même. On ne sait plus où on en est tant il y a d’informations contradictoires, sans compter cette transition peu banale de la 3D à la 5D.

Avoir le cul entre 2 chaises ou jouer de la chaise musicale n’est pas très sain en soi pour être en paix. Or, nous savons tous que la paix intérieure est la porte première qui nous mènera à notre véritable identité.

Alors, comment se déparasiter de tout ce chaos ambiant qui n’a de cesse de nous déstabiliser ? Comment faire pour que l’eau du lac soit calme afin de mieux voir le mouvement des poissons qui s’y cachent ?

La première idée serait d’abord que le vent de la pensée tombe suffisamment bas pour arrêter de former des vagues qui n’arrêtent pas de nous faire miroiter des bouts d’espoir qui se dissolvent plus ou moins rapidement selon l’heure de la journée.

Vivre l’instant présent consiste donc à ne plus souffler dans le sens du passé ou celui du futur. Ainsi, en se foutant royalement de ce qui a été et en se foutant tout aussi royalement de ce qui sera, cela calmera sûrement les grosses vagues d’appréhensions et de peurs du pêcheur que nous sommes.

Ensuite, l’autre étape, c’est d’arrêter de balancer des pavés dans la mare. En cela, je veux dire d’arrêter de s’interroger sur des trucs qui vous foutent le bouzou comme 2012, les chemtrails, haarp, blue-beam, les illuminati, etc.

En effet, vous pouvez comprendre qu’aucun de ces sujets ne pourra vous apporter la paix, car ce qui sous-tend ces interrogations s’appelle la peur et détruit ainsi la foi que vous avez en l’intelligence cosmique.

Je sais, notre mental est curieux et il veut amener de l’eau à son moulin afin de continuer son travail de sape. C’est normal, puisque c’est son hégémonie qui est en jeu, alors autant distraire le pêcheur par des remous inutiles.

En faisant cela, il distrait votre attention du bouchon qui, de temps en temps, frétille. Vous avez quand même remarqué que lorsque l’on se penche sur ces sujets, il est difficile de s’écouter soi-même…

Tous les magiciens savent cela. Il suffit d’attirer votre attention là où ils le veulent, afin que vous ne voyiez pas ce qu’ils trament en cachette pour vous illusionner. On le sait, et pourtant on saute à pieds joints dedans à chaque fois !

Je vais donc récapituler les 2 premières règles basiques :
1 – Ne vous projetez plus ni dans le passé ni dans le futur, afin de vivre seulement dans l’instant présent
2 – Fuyez les sujets “sérieux” qui vont monopoliser toute votre attention, et donc vous distraire de ce qui est vraiment important pour vous.

C’est sûr que vous allez encore essayer de lancer des pierres pour faire des ricochets. Ça, c’est le jeu de l’égo qui veut voir s’il est encore bon et s’il peut encore s’améliorer pour battre les autres…

Je sais, c’est plus fort que nous. On a tellement été conditionné pour que l’eau de notre lac intérieur soit toujours en mouvement à sa surface, que l’on peine à imaginer ce que l’on fera quand ça sera calme !

Hé bien, mon ami, on pourra alors ÊTRE et regarder avec attention et admiration les différents types de poissons qui habitent notre lac intérieur.

Certains s’appellent “vie antérieure”, et d’autres “vie dans d’autres dimensions”. On y découvrira quelques ablettes insignifiantes, des gardons ou des perches, mais aussi quelques brochets ou sandres…

En découvrant tout ce beau monde, vous découvrirez que tout est équilibre et que chacun de ces poissons est à la fois notre richesse et notre identité. Ben oui, que serait un lac s’il n’y avait rien dedans ? (réponse : une flaque d’eau…!)

Je ne vous apprends rien en vous disant que vous êtes le reflet de vos propres créations. Donc, si vous voyez des bouteilles de plastique ou des canettes de bière voguer ou échouées sur la rive, ne venez pas vous plaindre auprès des autorités supérieures en criant à l’injustice…

Il n’y a que vous qui avez pu balancer tout ça. Je n’ose parler des papiers gras, des vieilles fringues, voire des vieilles godasses, ronds de chiotte et trucs en tous genres représentés dans les Bandes Dessinées ou films comiques.

Vous êtes l’auteur de l’état actuel de votre lac intérieur. Alors, ne venez pas dire que quelqu’un d’autre que vous-même vous a pris pour une décharge publique. Non, c’est vous-même, par votre laxisme, qui avez accepté les ordures des autres.

Ainsi, quand je parle de lâcher-prise, bien des gens pensent que c’est ne plus rien faire et tout laisser aller à l’abandon. Pas du tout, bien au contraire, c’est avoir une surveillance accrue, et surtout ramasser nos déchets et les mettre promptement dans la poubelle du néant (vous savez le sac noir en plastique estampillé Recyclage !).

Dons, c’est en lâchant prise sur les trucs qui soi-disant vous donnaient une personnalité, comme le pneu usé à moitié immergé dans lequel votre ligne à pêche (votre attention) venait se prendre les dents régulièrement.

En effet, combien d’hameçons y avez-vous laissés dans ce pneu (ce blocage émotionnel) pour y tenir autant ? Je sais, c’est l’un de vos amis de longue date et, à ce titre, sans lui, vous vous sentiriez encore plus seul…

Bref, lâcher prise veut aussi dire que ce n’est pas vous qui devez forcément aller chercher ce pneu selon vos propres voies, car très probablement vous allez y laisser encore quelques hameçons supplémentaires.

Non, ayez confiance en l’intelligence cosmique qui saura faire alors, par des courants divers et variés, flotter ledit pneu vers la berge. Oui, lâcher prise veut aussi surtout dire faire confiance et accepter d’autres voies que celle de votre raison.

Moi, j’appelle cela la fluidité. Soyez donc fluide par rapport à toutes vos ordures intérieures, mais exprimez clairement votre intention de faire le ménage, car c’est le pêcheur qui ordonne, puis laissez faire la Nature.

Vous savez, il y a tout plein de monde qui veulent nous aider dans l’invisible, alors faites-leur confiance car eux aussi, ils en ont marre que vous continuiez à leur balancer vos ordures au nom de votre libre arbitre.

Ainsi, soyez conscient que toute chose sur laquelle vous projetez votre regard est une forme de vie, une forme d’amour qui a été créée par La Source. Hé oui, le respect de ce que nous sommes dépend du respect que nous portons à tout ce qui nous entoure et qui forcément est aussi en nous.

Devenir soi commence donc par devenir pleinement conscient de notre pouvoir de cocréateur, et donc de l’utiliser à bon escient en prenant soin qu’il soit respectueux de tout ce qui est, autant dedans que dehors.

Personne dans l’invisible ne vous reprochera vos choix, car nous sommes des êtres d’expérimentation et, à ce titre, il n’existe ni bon ni mauvais mais seulement une voie que nous explorons.

Il y a seulement un certain ordre des choses qu’il est préférable de suivre. C’est sûr que si vous balancez le ver dans le lac sans l’avoir préalablement accroché à l’hameçon, il y en a qui vont bien rigoler.

Les poissons vont bien se goinfrer, et vous, vous aurez l’estomac dans les talons. Vous pourrez alors balancer tous les cailloux que vous voulez dans le lac, cela ne changera rien au fond car vous aurez toujours faim, mais avec la colère et le défoulement qui vont avec !

En cela, je veux dire que le préhumain baigne dans l’impatience, et sa tendance à vouloir brûler les étapes est une marque de fabrique Urantienne universellement reconnue dans tous les mondes et les multidimensions !

Alors que faire quand on a la tête dans la 5D, le cœur dans la 4D et les pieds en pleine 3D ? Ben, comme on dit, il faut improviser à chaque instant tout en sachant qu’il y a quelques recettes de cuisine très sympathiques à connaitre.

1 – Ne vous mentez jamais à vous-même
C’est la pire de toutes les trahisons que vous pouvez vous faire. C’est sûr que si vous commencez à vous raconter des bobards à vous-même, le Titanic va couler même s’il n’y a pas d’iceberg !

2 – Fuyez à fond devant toute pensée négative car c’est un missile !
En effet, grâce ou à cause de votre pouvoir de coCréateur, la moindre pensée négative (ou que vous jugerez telle) ne pourra être qu’un missile ayant des envies peu pacifiantes…

La seule manière que je connaisse est d’immédiatement changer de sujet en pensant à n’importe quoi d’autre, même de complètement débile. Peu importe la chose, car l’essentiel est d’arrêter le flux d’énergie de cette pensée.

C’est connu que, quelquefois, il faudra s’y reprendre à plusieurs fois, mais l’essentiel est que votre attention aille sur autre chose que ladite tendresse du missile qui vous veut du bien…

3 – Respectez votre corps et ses besoins
Je crois que ce n’est pas la peine que je détaille trop là dessus, néanmoins, aimez-le et faites-lui confiance en faisant confiance à ses messages. Lui, il sait ce qu’il lui faut, alors pas besoin de passer votre vie dans les bouquins de diététique et de vous crêper le chignon pour ça.

Faites confiance à vos ressentis et à vos intuitions, et tout se passera bien. Mais la plus grande nourriture, la meilleure de toutes pour lui, est que vous l’aimiez vraiment, avec votre cœur et de toute votre gratitude.

Vous ne pouvez pas savoir combien cela fait du bien de se sentir bien à la maison, dans cette carcasse qui est ce qu’elle est. C’est comme ma voiture, c’est pas du dernier cri avec plein de gadgets mais tous les deux, on fait un…et elle me le rend bien !

4 – Ayez votre plaisir quotidien
En effet, nous savons tous que nous sommes des frustrés de première. Normal, puisque la 3D falsifiée est d’abord une atmosphère de manque, alors comblez à votre manière les trous du gruyère…

Sans forcément tomber dans l’excès, un petit plaisir quotidien vous permettra de rester ancré dans votre corps et sur Terre. Vous verrez, vous y prendrez goût à être dans ce paradis que nous nommons enfer…

5 – Soyez votre apparence
Oh non, je ne dis pas d’aller dévaliser les magasins de fringue mais tout simplement d’avoir du respect pour votre corps. Pensez à lui et faites-lui savoir que vous tenez à lui.

Ainsi, lors de chaque renouvellement de cellule, votre ADN prendra la version supérieure de ce que vous êtes. L’amour est constructif, mais il faut y mettre du sien en commençant à donner puis le reste suivra tout naturellement.

6 – Prenez soin de votre lieu de vie
Cette règle est l’extension extérieure de la règle 5 qui dit que si vous prenez soin du lieu dans lequel vous habitez, alors vos énergies se requinqueront plus facilement. L’harmonie autour favorisera l’harmonie du dedans.

Point besoin de dire que, si à chaque fois que vous rentrez chez vous, c’est comme rentrer dans une taule, un merdier ou un enfer, cela vous sera difficile d’être en nirvana dès le pas de la porte, et même avant, rien qu’à l’idée !

7 – Accordez-vous des pauses pour vous tout seul
Je sais, il y a toujours des tas de choses à faire, le poisson rouge, les chats, les chiens, les mioches, ”l’autre”, et puis vous vous écroulerez dans le lit avant même d’avoir pu faire quelque chose pour vous.

C’est vraiment mettre la charrue avant les bœufs ! Commencez-donc par vous respecter en commençant par vous, selon les priorités du moment. Et si quelqu’un n’est pas d’accord avec vous, mettez-lui un congé maladie sur les bras et vous verrez que la musique continuera quand même sans vous !

Arrêtez de vous croire obligé d’être l’esclave des autres au nom de l’amour, car ce n’est pas le véritable amour. Vous verrez, les mioches s’adaptent très vite, par contre “l’autre” risque de ne pas être aussi adaptatif…

8 – Mettez les cogitations de votre mental au placard
Cela revient à reprendre les deux premières règles énoncées en début d’article.

1 – Ne vous projetez plus ni dans le passé ni dans le futur afin de vivre seulement dans l’instant présent
2 – Fuyez les sujets “sérieux” qui vont monopoliser toute votre attention, et donc vous distraire de ce qui est vraiment important pour vous.

9 – On s’en fout
C’est l’arme ultime, à n’employer que lorsque toute autre possibilité d’avoir la paix est impossible. Jouez l’abonné absent comme si d’un seul coup vous étiez transporté dans une autre dimension.

C’est radical, surtout face à notre mental, et puis pour l’extérieur, allez-y avec précaution parce que les autres ne vont pas forcément apprécier. Vous me direz que c’est leur problème et pas le vôtre. Oui, c’est vrai, mais il ne faut pas que cela s’apparente à une démission totale de vos responsabilités.

Vous désirez la paix afin justement de faire le point pour pouvoir prendre des décisions et donc assumer vos responsabilités. Donnez-vous donc toutes les chances de succès en sachant vous couper momentanément des tourbillons de l’existence.

Et puis ceux qui sont pas d’accord parce que tout simplement ils pensent que leur petite personne est prioritaire sur la vôtre, montrez-leur (avec délicatesse et fermeté) que la personne la plus importante à vos yeux c’est vous.

Sur ce dernier point, tout le monde sera d’accord puisque qu’en fait, c’est la pure réalité et la pure vérité pour chacun d’entre nous. Ainsi en affirmant votre JE SUIS, vous aurez de forte probabilité de terminer la phrase par CE QUE JE SUIS.

Laurent DUREAU

Article paru à l’origine sur le blog 4D5D le 13 décembre 2010 et réactualisé sur le blog 345D le 15 octobre 2012.

Lien Permanent pour cet article : http://3d4d.fr/devenir-soi-meme-possible-ou-pas/

(5 commentaires)

Passer au formulaire de commentaire

  1. mazuy josette

    bonjour Laurent

    merci pour ces indications. Le site est tellement intéressant que ne sait par où commencer (les premiers articles pour avoir les bases ou les derniers pour ne pas être « à la traîne ».

    En fait, pour éviter de me poser trop de questions je fais confiance à mon intuition (petite voix intérieure) qui pour l’instant m’a permis d’aller plus loin que je ne l’aurai imaginé.

    amour paix joie…………………

  2. marina

    là encore merci Laurent, ça répond à mes interrogations 👿

  3. Nicole.A

    Merci pour toutes ces bonnes recettes de cuisine intérieure.

  4. nénuphar

    ❓ ❓

  5. Nora

    Bonjours à tous et à toutes.

    Merci Laurent de nous aider à trouver nôtres voie 👿

    Alors en affirmant JE SUIS CE QUE JE SUIS je serait en paix 👿

Les commentaires sont désactivés.

«

»